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Année 2023
8ème ronde historique de Mende – 18 mai
Arrivé sur le département de la Lozère en janvier 2023, ce sera ma première participation à une manifestation, rallye sans notion de vitesse ni de classement, mais avec un road-book. Avec le fiston, Maxou, nous pourrons ainsi découvrir la région à bord de l’Alpine, récemment révisée et au top de sa forme. Cette ronde est organisée par l’association Mende Auto Passion.
Pour arriver à y participer avec l’Alpine, ce fût un roman, car au jour de l’inscription, l’Alpine n’était pas à jour de son contrôle technique…alors ni une ni deux, j’envoie tout de même le bulletin d’inscription en indiquant la Renault 5 GT Turbo. Sauf que entre temps, je l’ai vendue 10 jours avant la sortie, je n’avais donc plus le choix que de m’occuper de l’A310.
Je prends donc rendez-vous pour le contrôle technique, mais il m’a fallu aller à Florac à 30kms de Mende. Une fois la date connue, je vois avec l’agent Renault du coin qui a un garage à 100 mètres à vol d’oiseau de notre appartement pour faire une bonne purge des freins (ayant remplacer un piston à l’avant gauche. Le jour du CT est arrivé, verdict, déséquilibre de freins avants trop prononcé, contre visite…Bon ce n’est pas grave, ça ne m’empêche pas de rouler. Sauf qu’en revenant, un flexible du radiateur d’huile se fend en deux et c’est la grosse fuite. Et tout ça à une semaine de la sortie. Je répare, je trouve un contrôleur sur Mende pour passer la contre visite, et le rendez-vous a été calé l’avant-veille à 16h. Et ouf…tout est ok, on va pouvoir rouler le lendemain.
Mais entre temps, j’avais une botte secrète puisque j’ai fait rapatrier ma Renault 8, qui est arrivé l’avant veille, donc la pression était redescendue. Nous avions la possibilité d’aller faire les vérifications administratives la veille, donc c’est ce que nous avons fait. RAS sur ce point, mon permis, mon assurance et mon contrôle technique sont à jour. Nous aurons le numéro 54 sur 101 participants, ce qui nous permettra le mercredi d’arriver à 9h sans stress. Le plateau est éclectique allant d’une Ford A de 1929 à une Porsche 997 de 2008. Bref il y en a pour tous les goûts. Et nous avons la seule A310 4 cylindres, elle côtoie 3 autres Alpine, deux A310 V6 et une GTA V6 Turbo.
C’est l’heure du départ, Maxou est tout excité, mais 1er bémol, nous ne pouvons pas accéder au plateau de départ, la rampe étant trop inclinée (nous ne ne serons pas les seuls), et nous passons donc à côté, mais cela ne nous empêche pas d’être concentrés. Aucune notion de vitesse, pas de pièges, un road-book bien détaillé et nous partons à la découverte du département pour un total de 220kms.
Deux étapes le matin et deux l’après-midi : Mende / Grandrieu / St Denis en Margeride / Mende. L’Alpine se porte à merveille et Maxou déroule les indications du road-book sans erreur, avec fluidité, tout va bien, nous découvrons de superbes paysages. Alors sur ce genre de manifestations, on se retrouve souvent à la queue leu leu, puisque nous avons bien roulé sur certains tronçons. Ce fût l’occasion de remonter petit à petit tout en respectant les participants et le code de la route. Et sur la seconde étape de la matinée, après la pose – qui a été propice à prendre un café et une viennoiserie – je tombe littéralement au cul d’une simca 1000 et derrière moi arrivé une BMW 318i à toute vitesse. Après quelques kilomètres, la BMW s’engage sur la gauche pour doubler, je suis vous l’imaginez bien !…Cette BMW s’avère être une auto des organisateurs qui aller rejoindre la salle des fêtes pour le repas du midi. Et là, je me mets dans son sillage, et j’ai montré que le 4 cylindres de l’Alpine avait de quoi en découdre avec le 6 cylindres de la BMW, surtout dans les courbes et les lacets serrés. Bref, on s’est tiré la bourre ! on a bien roulé, on s’est littéralement fait plaisir.
J’avoue qu’on a fait un peu la même chose avec une autre voiture : une Renault Dauphine, avec kit carrosserie Quéron et moteur 5 alpine, et en discutant à table avec l’équipage, il a bien senti que le 1600 en voulait. Nous arrivons ensemble à Grandrieu pour le déjeuner, autant vous dire que Maxou a faim. Et on a bien été servi, avec du canard et de l’aligot, tout pour satisfaire nos papilles. L’organisation est au top, on ne voit pas le temps passé et les rencontres sont passionnantes.
Il est 13h25 et Maxou me pousse pour que l’on reprenne la route, sachant que les premiers départs sont prévus pour 13h30. Vous l’imaginez donc bien, nous sommes dans les premiers à partir direction Mende. Après quelques kilomètres, nous rejoignons un petit groupe d’autos, mais comme nous sommes dans le fin fond de la Lozère rurale, les routes sont étroites et impossible de doubler. Nous profitons donc du paysage, Maxou est toujours au top sur la lecture du road-book, nous passons par des zones « photos », et nous aurons la joie de nous faire offrir une photo à l’arrivée sur Mende, je vous l’avais dit, une organisation au top. Et là, miracle, les deux autos qui nous précèdent se plantent de direction, ce qui nous dégage la voie…Et je ne sais pas si c’est moi ou l’Alpine, mais l’allure s’est tout de suite accélérée, toujours dans des routes en lacets, virages serrés, du bonheur. Nous arrivons au ravitaillement de l’après-midi où nous sommes accueillis avec le sourire des bénévoles.
Et comme il fallait s’y attendre, Maxou me demande de repartir assez vite juste le temps de boire un verre de jus de fruits et de déguster un morceau de brioche. Et au moment de partir, nous sommes arrêtés au stop pour laisser passer quelques motos anciennes dont des Triumph magnifiques. Nous les suivons sur 1 ou 2 kilomètres avant de les doubler et faire notre route seuls. Et là sur un point de contrôle, on tombe sur l’équipage de la BMW 318i, qui a le sourire large en nous voyant arrivés. On en profite pour parler de ce matin, chacun ayant apprécié notre escapade.
Nous reprenons la suite du road-book, toujours fluide, et sans erreur de Maxou, qui nous fait arriver à Mende sur les coups de 15h30 dans les premiers. Il y avait sur les deux demi-journées la possibilités de prendre l’option « raccourci » qui permettait aux équipages qui le souhaitaient de raccourcir le parcours d’une petite trentaine de kilomètres, ce que nous n’avons pas fait bien entendu, mais je trouve le principe sympa. Nous avons aussi traversé des sites classés Natura 2000, approché la ferme aux bisons, sans compter les nombreux bâtiments remarquables.
Sur la place du Foirail de Mende, nous nous garons dans l’attente des autres participants et participons ainsi à l’animation de la ville. Il y a beaucoup de monde, Maxou rencontrent quelques copains d’école, notre Alpine attire l’œil, et comme à chaque fois je prête le baquet du pilote aux enfants pour quelques photos.
Journée sans pluie, plutôt fraîche, mais qui nous a permis de nous éclater à bord de notre A310 4 cylindres. Un grand merci à Mende Auto Passion et leurs bénévoles, car nous avons passé une excellente journée, découvert de beaux paysages, montré que l’Alpine est fiable.
Le lendemain, l’organisation était à l’honneur dans la presse locale.
Quelques photos : cliquez ICI
18ème Ronde de la Fayolle – 09 septembre
Ce samedi 8 septembre, direction l’Ardèche pour le Rallye du Col de la Fayolle. Découverte de ce département tout en virage, un rallye assez éprouvant avec ses 200.000 virages à négocier toute la journée. Mais sous une météo sans nuage et sous un soleil de plomb, les paysages magnifiques nous ont fait oublié cette rudesses du terrain. Car croyez-moi, les routes ne sont pas non plus d’un asphalte plat et reposant !
Le vendredi en fin d’après-midi, je suis donc allé chercher l’Alpine, la nouvelle, une VG de 1976, dans son garage où elle passer des jours etr des nuits tranquilles, pour la préparer à cette journée. Donc, vérification des niveaux et chargement de la trousse à outils, des bidons d’eau et d’huile ..etc.. Vous l’aurez compris, pour sa première grande sortie, je ne voulais rien laisser au hasard, et elle a fonctionné à merveille sur les 470 kilomètres de la journée.
J’ai longtemps hésité à partir le vendredi soir, mais pour passer une soirée de plus avec ma chérie, nous avons pris le départ le samedi matin à 5h45 de Mende, direction Pont d’Ucel en Ardèche, à proximité d’Aubenas. 110 kms mais deux heures de route ! avec toujours des routes sinueuses qui vont bien finalement à l’Alpine. Arrivé sur place à 7h45, nous sommes dans les premiers, et passons direct à la vérification technique et administrative, tout est ok, on peut se poser à notre place et poser les stickers tranquillement. Nous aurons le n° 19. Maxou est tout content, car c’est sa date de naissance ! Un signe … Les voitures arrivent, c’est un plateau très écclectique que je découvre avec des voitures de rallye, des youngtimers et des modernes comme une magnifique Ferrari Cabriolet. Dans la famille d’Alpine, nous trouverons : une A110 dernière génération bleue et 2 A310 V6 aux couleurs de Calberson.
Histoire courte et drôle, je vois avancer une dame vers notre Alpine et commencer à décoller son sticker pour le poser sur la VG. Je m’approche pour lui demander ce qu’elle fait, et me répond qu’on lui a demandé de coller ces stickers sur l’alpine bleue. Je lui répond donc que cette alpine est la mienne et que je pense qu’on parle de l’autre, et luyi montre la nouvelle A110. Je ne vous dis pas sa tête quand elle s’aperçoit de son erreur, mais la VG est tellement belle dans sa livrée bleue qu’elle attire les regards !!
C’est aussi le moment où Francis, une vieille connaissance de l’Amicale R15 R17 vient à ma rencontre (il habite Aubenas et avions échangé par messagerie). Nous échangeons quelques moments, heureux de se revoir et de parler « bagnole ».
Il est 8h30, c’est l’heure du briefing, Maxou se met devant les oreilles bien ouvertes, et comme à chaque fois, on nous rappelle de bien respecter les limitations de vitesse surtout en agglomération, gage du sérieux des organisateurs. Ce n’est pas un rallye de vitesse, il y a 250 kms à parcourir avec un road-book fléché et métré, avec une étape le matin et une étape l’après-midi. Les organisateurs sont aux petits soins, tout est fait pour que l’on se sente bien, à l’aise, je retrouve l’ambiance de nos rallyes normands avec ce côté familial.
Je discute, je discute avec Francis et l’heure du départ est déjà là, on nous distribue le road-book 5mn avant notre départ et top…c’est parti pour la matinale sur les routes ardéchoises que nous allons découvrir. Mon navigo est au top, super concentré et lis les instructions à la lettre, sans oublier de repérer les quelques lettres qui se trouvent sur la droite de notre parcours et qu’il faut relever sur la feuille de pointage. Comme je n’ai pas de compteur kilométrique, on fait avec une application sur
smartphone, mais celle que j’ai téléchargée ne comptabilise pas les mètres, juste les kilomètres. On fait avec mais Maxou, toujours aussi perfectionniste, cherche sur le temps du midi une application qui conviendrait mieux. Et c’est ainsi que l’après-midi, il prend en charge toute la navigation fléchée et métrée, et il s’en sort comme un chef. Je n’ai plus qu’à conduite et faire attention tout de même à ma vitesse !.
Les étapes du matin s’enchaînent à merveille, pas d’erreur, enfin si une petite, puisque les organisateurs nous ont réservé une petite montée de 2kms fermées à la circulation afin que l’on puisse se dégourdir les roues…et à force de prendre les virages et y prendre goût, j’ai continué ma montée…mais mon Maxou a bien vu que ce n’était pas la bonne route, aussi demi-tour pour reprendre la bonne route !
Ce seront donc presque 100kms d’avaler ce matin. Sur la pause, nous trouvons une des 2 A310 Calberson en panne de démarreur, impossible pour la bête de repartir. Mais nous la retrouvons à l’arrivée de la dernière étape du matin, et en entendant parler le propriétaire, elle a redémarré d’un coup sans savoir pourquoi, ce sont aussi ça les joies des voitures anciennes…allez savoir !
Arrivés sur la pause du midi, on se jette littéralement sur le buffet organisé dans un camping au fin fond de l’Ardèche et ne me demandait pas où c’est…j’ai déjà oublié ! mais heureusement qu’il y a la road-book, il s’agit donc du domaine du Cros d’Auzon…vous n’irez pas par hasard !! Tiens, tiens, ce n’est pas le slogan d’une marque de carburant dans le début des années 90 ? Allez, je vous mets la vidéo, c’est vintage :

Nous sommes arrivés dans les premiers le midi, et avons donc terminé de déjeuner alors que certains participants arrivent encore, j’en profite pour prendre le café tranquillement sur les salons extérieurs et appeler ma chérie pour le débrief de la matinée. Alors qu’il n’est que 13h30, Maxou me sollicite déjà pour partir…les organisateurs ne sont pas encore en place !! donc il va falloir attendre une peu. J’en profite pour faire une inspection de l’Alpine, car en fin de matinée, une courroie patinait engendrant quelques bruits au démarrage. Je découvre que l’alternateur a bougé, et que la visse de maintien sur la tige de réglage est desserrée. Je sors donc ma trousse à outils et remet tout en ordre, et en profite pour nettoyer le carter supérieur car il y a un léger suintement d’huile dont je n’ai pas encore trouvé l’origine. Rien de grave, le niveau d’huile est bon.
Et voilà, que le temps passe vite !, les premiers concurrents commencent à partir, aussi nous nous mettons dans la file d’attente pour les étapes de l’après-midi. Et bien, à part le fait qu’il fait de plus en plus chaud, nous mouillons les tee-shirts dans l’auto, tout se passe bien sur les 120/130kms d’étapes.
Sauf que le rallye perd définitivement l’A310 Calberson qui connaît des problèmes de refroidissement. Un camion de dépannage lui garantira le retour chez lui.
Au milieu de l’après-midi, même topo, 2kms de route fermées pour s’amuser un peu, si ce n’est une consigne particulière : moyenne de 40km/h avec un relevé de temps au milieu. Cette petite épreuve est faite pour départager deux équipages qui seraient ex écho sur les pointages. Au final, ce n’est pas arrivé, mais un concurrent est passé à 0 sur le pointage, assez extraordinaire pour le relever, car pour ma part j’étais incapable de savoir où j’en étais, et puis finalement le principal a été de se faire plaisir sur les 2kms.
Ça tourne toujours autant, l’Alpine répond bien, bien équilibrée, freinage au top, je me régale. Arrivée sur la dernière étape, on pense que tout est fini…et bien non, on nous donne un nouveau parcours pour rejoindre la salle des fêtes du Pont d’Ucel, parcours qui est écrit en toutes lettres, il faut donc lire les consignes doucement mais surement afin de ne pas louper un pointage. Maxou s’en sort encore une fois à merveille et arrivons à Pont d’Ucel sans problème, il est 18h30 passé. On souffle, on attend que tous les équipages arrivent, car un repas est organisé avec petite remise de récompense.
Je sollicite les organisateurs pour avoir un collier de serrage car j’ai un doute sur le retour d’huile du carter supérieur qui pourrait générer le fameux suintement d’huile. Et là, généreusement, pour me dépanner, un membre de l’organisation me propose d’aller chez lui (30mn aller/retour) pour aller chercher quelques colliers. En parlant avec lui pendant le trajet, je m’aperçois que c’est un fana de rallye qui courrait sur Porsche (qu’il a récemment vendu) et sur Mini, que je découvre dans son garage. Un grand grand merci à lui. De retour au rassemblement, j’installe les colliers de serrage, en espérant que cela suffise, verdict ce soir après 2 heures de route. je lui offre une bière en guise de remerciement, c’est aussi ça la solidarité des rallye historique.
En attendant, on se met à table, et je tombe à côté d’un lozérien cévennois…le hasard…ce qui nous permet d’engager rapidement la conversation. Et quelques minutes après, au moment du plat de résistance, ne voilà t’y pas que mon Maxou est appelé sur la scène pour qu’on lui remette une coupe pour le plus jeune co-pilote de ce rallye. Un hommage à la relève comme le dira Sylvie, pierre fondatrice de cette l’organisation. Il était fier le fiston. Nous avons été gâté car à l’arrivée, on nous a distribué un sac à dos chacun rempli de bonnes victuailles locales…on va se régaler ! Ah oui et le pompon du pompon, c’est qu’à table une dame m’interpelle pour me dire que son petit-fils de 6 ans à la même prénom que Maxou, ça ne s’invente pas, surtout que ce prénom est ultra rare.
Bon au final, nous ne sommes pas sur le podium, il nous faudra attendre le dimanche soir pour connaître tous les résultats, et s’apercevoir que nous avons fait 7 fautes de pointage, qui nous amène…attention roulement de tambour…à la 8ème place ex écho avec deux autres équipages, mais comme j’ai le plus jeune navigateur avec moi, je considère que nous avons terminé 8ème sur 32 équipages. Nous sommes dans le top 10 !! C’est l’heure de repartir pour 1h45 de retour à Mende en pleine nuit avec des phares jaunes d’époques. C’est à 23h30 que nous garons l’Alpine au sous-sol pour une nuit bien méritée, Maxou ayant commencé la sienne dans la voiture avec la tête qui allait de gauche à droite ou de droite à gauche en fonction des virages.
Un grand merci à toute l’organisation, à tous les bénévoles qui ont œuvré sur cette journée, et oui l’Ardèche est propice aux Alpine !.
Salut Fred, merci pour ce compte-rendu qui nous remémore tes rallies en Normandie ;
Bien amicalement.