Alpine A310 Monté-Carlo 1975 Jean-Luc Thérier

Ma passion des autos anciennes et du sport auto

 

Année 2024

v4-visuel-affiche-13-route-de-la-chataigne-1-13ème route de la Châtaigne Ardéchoise – 02 mars 2024

Ce sera notre première sortie de l’année, et ce sera avec l’Alpine A310 VG et ma fille Auxanne. Il s’agit d’un rallye de régularité aux alentours de Les Ollières sur Eyrieux dans le 07, organisé par la Team Eyrieux Auto Rétro, une totale découverte pour nous. J’attends, à l’heure où j’écris ces lignes (le 25 février), une confirmation de l’organisation car mon alpine n’a pas les pneus « hiver », et même s’il n’y a pas de neige, c’est encore obligatoire jusqu’au 31 mars, j’ai bien des chaînes à neige, auquel cas je les mettrais dans l’auto !

En ce dimanche, je fais donc toutes les vérifications de base (les niveaux, pressions de pneus…).

Tout est prêt en ce vendredi 1er mars pour prendre la route, car on a décidé de se rendre sur place la veille pour économiser nos forces, enfin surtout pour bien dormir et ne pas se taper une journée de 5h à 00h !! La météo semble clémente même si elle ne sera pas au top, donc l’Alpine sera du voyage. La liste des participants diffusée indique 72 équipages avec 3 Alpine A310, mais pas d’évocation du modèle, serons-nous la seule A310 4 cylindres ? nous découvrirons tout ça demain…

20240301_204552Nous serons donc la seule A310 4 cylindres, malgré ce qu’a pu dire un participant, vous verrez bien….Après le voyage pour Privas le vendredi soir, 2h30 tout de même, je gare la voiture devant le bâtiment des chambres, et au retour du dîner partagé en tête à tête avec ma fille chérie, en rentrant je vois que l’Alpine s’est trouvée une copine pour la nuit, une BMW 2002 blanche, on se dit qu’elle doit aller au même endroit que nous demain.

Après une nuit à Privas, départ à 8h00 pour 25mn de route largement suffisant pour arriver avant la clôture des vérifications techniques et administratives. Je jette un coup d’œil au moteur et découvre une légère fuite au niveau du bas moteur côté puits de jauge à huile, j’avais déjà remarqué qu’elle ne tenait pas beaucoup mais n’y avais pas forcément prêté beaucoup d’attention, car jusqu’alors je ne faisais que de très petits trajets. Bon heureusement, j’ai mon bidon d’huile plein dans la voiture, je me dis que je ferais l’appoint régulièrement, et comme on dit tant que ça fuit c’est qu’il y a de l’huile !! J’avais tout de même tout le temps le regard sur le mano de pression d’huile ! Bref je ne m’inquiète pas du tout, et au moment de la vérification technique le contrôleur me dit que j’ai une fuite, bien vu !

Tout se passe nickel sur les contrôles, on pose le numéro 17, et là on se dit que c’est un peu notre porte bonheur car nous aimons bien la Charente-Maritime, et je profite des quelques minutes avant le départ pour nettoyer le bas moteur et ajouter quelques gouttes d’huile. Le plateau est superbe, autant de voitures de tourisme que de voitures en configuration course, j’en ai plein les yeux, et l’A310 intéresse. Un participant, assez âgé, arrive et m’interpelle en me disant qu’il avait la même avec la même couleur au fond du parc mais qu’il trouvait qu’elle était différente. Alors, je lui explique que c’est possible puisqu’il y a plusieurs modèles mais lui promet d’aller voir dès que j’ai fini. Vous vous en doutez, ma curiosité m’amène au fond du parc et je découvre non pas une mais trois Alpine A110 nouvelle génération…je vous laisse le soin d’imaginer ma réaction !…

Pendant ce temps, Auxanne se familiarise avec le road-book et les consignes, on découvre tous les deux les nombreux changements de moyenne pendant les zones de régularité, et mettons en place notre stratégie de gestion de ces changements car je n’ai pas du tout les appareils adaptés, mais comme on dit nous sommes là pour passer une journée de détente et s’amuser.

Etape 1 : 105,390 kms et 3 zones de régularité (ZR)

Auxanne se met vite dans le bain, et la lecture du road-book est fluide. La première ZR arrive vite avec une seule moyenne sur la totalité de la ZR de 10,920 kms. Donc là nous sommes au top, l’Alpine suit bien la moyenne des 49,9km/h. Nous ne prenons que 30 poins de pénalités, pour un classement de 7ème sur les 18 qui participent à cette catégorie « Classic » avec instruments électroniques de navigation. Comme j’utilise une application sur smartphone, je ne fais pas parti des concurrents qui font la régul. à l’ancienne c’est-à-dire avec un chrono et les tables de chrono. Et là où tout va se compliquer, ce sont les la ZR n° 2 et 3 avec leurs nombreux changements de moyenne, sachant qu’Auxanne s’est plantée sur une moyenne indiquée à 33km/h au lieu de 38,8 dans la ZR n° 3. Et on se demandait pourquoi nous étions rattrapés !! Mais pas de pression, aucune, nous profitons de notre duo qui fonctionne bien.

20240302_132546J’ai toujours l’œil sur la pression d’huile et tout va bien même si j’ai quand même l’impression que la fuite s’intensifie. La ZR n° 2 fait 16,620kms, la ZR n° 3 37,480kms. Côté road-book, tout est nickel, pas d’erreur, nous sommes toujours dans les temps mais on se prend des points de pénalité de fou, je vous l’avais dit : nous ne sommes pas équipés en matériel pour les changements de vitesse !!

Et donc, on se prend respectivement 257, 660 points de pénalités, autant vous dire que nous sommes dans le fin fond des abysses, mais, mais sur la ZR n° 2 nous sommes avant dernier, il y a donc pire que nous !!

En revenant au parc, nous faisons le plein de carburant sur la seule station qui se trouve sur le parcours, un supermarché, et nous nous retrouvons dans les années 70/80 car nous faisons tous la même chose, les voitures modernes font tâches.

20240302_131836Sur le parc, c’est la fête, le rassemblement de toutes les autos amène beaucoup de public et nous côtoyons les propriétaires des autos qui faisaient la balade. Plusieurs s’arrêtent pour admirer l’alpine et un jeune homme vieux s’approche avec son épouse et profite pour regarder le moteur et me dire qu’il adore cette auto. Je n’ai pas retenu s’il en avait eu une ou pas, mais j’ai bien entendu son épouse qui – pas gênée du tout et avec un accent à la sauce russe ou autre – me dit que son mari pourrait s’offrir quelques voitures comme celle-ci (je pense donc qu’il devait être assez riche !) ou des Porsche. On n’y fait pas attention, et lui me dit qu’il a préféré une Lotus Europa mais pas celle avec le moteur Renault, celle avec le moteur Lotus-Ford Twin Cam Corsworth.

Et là, je vois ma fille qui piétine et m’interpelle : papa on va manger j’ai faim ?, j’avais l’impression que l’on venait juste d’arriver, mais le temps passe vite, alors on y va avant que je mette le nez dans le moteur afin de bricoler quelque chose pour tenter de limiter la fuite au niveau du puits de jauge. Au menu, paella et tarte aux pommes, avec un petit verre de vin pour moi et un café. On déjeune finalement assez vite, comme tout le monde arrive quand il veut, ce n’est pas forcément propice pour échanger et puis nous sommes un peu les étrangers ici en Ardèche, le Team Eyrieux Auto Rétro est en force.

Pour celles et ceux qui veulent découvrir la Lotus Europa, je vous mets une petite vidéo :

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Avec du scotch, j’essaie de colmater au mieux mais je sais très bien que ce n’est que du menu bricolage, et effectivement ça n’a servi à rien ! mais j’aurais essayer ! On redémarre donc à 14h00 pour le départ de l’étape 2 qui comporte 5 ZR pour un parcours total de 142,21 kms. Après les déboires du matin, nous nous coordonnons pour les changements de moyenne, bon…ça ne nous a pas forcément réussi car nous prenons encore 738 points de pénalités sur la ZR n° 4, dans les choux complètement mais nous ne sommes pas perdus !! Sur cet après-midi, nous sommes sur le même territoire qu’une course de moto cross, donc l’organisation a supprimé quelques kms de régularité car le parcours emprunte des routes où sont positionnées les voitures des nombreux spectateurs, quelques stands d’assistance, autant dire qu’il n’y avait de la place que pour le passage d’une voiture et du coup vigilance extrême avec des motards qui utilisent la route comme s’ils étaient seuls, et par moment même le parcours traverse la route…ce qui nous a valu de voir une moto bondir de la gauche pour arriver sur la rive droite telle une biche la nuit.

20240302_085307Nous arrivons tout de même sur le départ de la ZR n° 5 où nous excellons malgré les changements de moyenne, et ne me demandait pas comment nous avons fait, je n’en ai aucune idée ! Bon, après, nous n’avons pris que 65 points de pénalités alors que les autres concurrents n’en prennent que 20 en moyenne ! et arrivons avant-dernier sur cette ZR.

Nous nous présentons donc à la ZR n° 6, sur laquelle nous ne ferons qu’un peu plus d’un kilomètre, l’Alpine se mettant à pétarader et manquait de puissance. Oups…c’est grave me demande ma fille, j’essaie d’être rassurant et prend la décision d’abandonner cette ZR de façon à rejoindre un endroit où je pourrais aller changer les bougies, premier diagnostic qui me vient à l’idée. Il est déjà un peu plus de 16h, je trouve donc un parking sur lequel je me mets à changer les bougies et regarder tout le faisceau d’allumage. Je découvre que la cosse du cylindre 2 est en train de partir sur la tête du delco, et me dis que j’ai trouvé la raison de la pétarade, mais décide tout de même de changer toutes les bougies ayant un jeu d’avance.

20240302_132423Après quelques minutes, l’Alpine redémarre sans soucis, et tout à l’air d’être rentré dans l’ordre. Quelques kilomètres après, car vu l’heure et les prévisions météo (neige annoncée) nous sommes sur la route du retour, nous passons devant le parc de la pause de l’après-midi et plus j’avance plus l’Alpine pétarade, aussi je vois le visage de ma fille se liquéfier, et prend donc la décision de revenir au parc de la pause pour voir ce qui se passe. Arrivés sur place, j’ouvre le capot moteur, j’ai donc un peu d’aide – vous pouvez imaginer tous les diags qui fusent – sauf que l’Alpine décide de ne pas redémarrer. Après avoir passé en revue quelques options (allumage, condensateur par exemple), c’en est fini pour nous. L’essence arrive, la pompe fonctionne, faute à la qualité du carburant qui a bouché un ou deux gicleurs des carbus ? j’en ai marre… Ma fille tire une tronche pas possible, et très inquiète, piétine, a froid. Bref, pas ce que l’on avait prévu !

Par chance, il y a le propriétaire du garage qui se trouve à 100m qui est partenaire et adhérent de l’association. Il me propose de rentrer l’Alpine dans son garage et de me prêter/louer une voiture pour que nous puissions prendre la route en toute confiance et sécurité. Ce que j’accepte bien volontiers vous vous en doutez, puis l’heure avance et la nuit, le froid sont déjà là. Il me passe les clefs de l’auto en toute confiance, je lui laisse l’Alpine également en toute confiance.

Nous reprendrons la route du retour vers Mende en Peugeot 308, et nous avons convenu d’appeler le gérant du garage le dimanche pour savoir ce que nous ferions compte tenu des prévisions météo. En effet la neige s’annonce ! Arrivés à Mende à 21h. Nous sommes crevés !

99ème Ronde Historique de Mende – 09 mai 2024

20240509_142848Ce sera notre seconde participation, et ce sera encore avec la R8. Au moment de l’inscription, avec Maxou comme navigateur, nous nous mettons d’accord pour sortir la Renault 17 tl pour cette sortie. Et puis en ce début de semaine, nous décidons d’y aller à trois, ma charmante épouse, mon fils et moi. Sauf que là, ma femme me dit « je n’aime pas la r17, je préfère la r8… », et bien qu’à cela ne tienne nous prendrons la r8 répondis-je. Maxou est content car il aime bien la r8 aussi, pour ma part, ça m’est égal. Sur le coup, ce qui me ravi le plus, c’est de passez cette journée en famille.

Faisant parti de l’association organisatrice, nous participerons à cette balade avec road-book fléché et métré en qualité d’organisateur et occuperons le CP n° 5. Maxou est déjà tout fou de pouvoir à la fois faire le navigo et faire pointer les concurrents sur ce CP. C’est cool effectivement, car on va pouvoir participer un peu comme on veut, sans contrainte horaire, nous en profiterons – je pense – pour flâner et découvrir le plus possible les paysages de l’Aubrac.

C’est 104 autos au départ de cette balade, et il y a de tout : des traditionnelles populaires au plus extrême comme une magnifique AC Cobra ou une Amilcar. Un plateau très éclectique donc pour les 250 kms à parcourir. Nous arrivons sur la place du Foirail à Mende pour 8h, le temps de prendre un petit café, nos consignes, et nous voilà embarqués dans la r8 pour le début de cette balade à 8h20. Maxou se met devant le road-book sur les genoux prêt à en découdre, il prend toujours à cœur de bien faire. Ma chérie s’installe sur la banquette arrière de la r8, le confort n’est pas ce qu’il y a de mieux…mais comment faisait nos anciens pour parcourir des kilomètres et des kilomètres dans les années 50 / 60 à bord de ces autos disons un peu rustiques aujourd’hui et sur des routes tout aussi rustiques !. Les premiers congés payés, les premières vacances…tout un monde.

Pour ceux et celles que ça intéresse, découvrez l’histoire des premiers congés payés :

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Et je suis tombé la-dessus lors de mes recherches, je vous le partage : la Nationale 7 reste un mythe ! :

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20240509_142812Bon revenons à notre sortie de ce jeudi, je disais donc que nous prenions la route pour cette balade qui va nous mener au cœur de l’Aubrac. Après quelques kilomètres, nous attaquons les hauteurs de la Lozère avec ses routes cantonales et ses nombreux virages sans visibilité. Et oui, vous me voyez venir, dans les premiers virages, j’ai du mal à entendre Maxou avec le moteur de la r8 qui est à haut régime et qui fait un bruit assourdissant quand il est dans les tours. Donc j’approche mes oreilles et du coup je quitte une seconde ou deux les yeux de la route, juste au moment d’aborder un virage à 180…je ne vous dit pas comment on a été baladé dans la voiture et surtout ma chérie derrière sur la banquette qui n’offre aucun maintien. Inutile de vous dire que j’ai eu droit à une belle « remontrance », justifiée à vrai dire. Mais tout est rentré dans l’ordre ensuite.

Maxou a été impérial puisque nous arrivons sans aucun problème de navigation au premier pointage aux Hermaux où nous prenons le temps de prendre un café / croissant, de discuter avec les bénévoles de l’association qui sont prêts à accueillir les concurrents pour cette pause matinale. Nous avons sur cette première partie découvert des paysages magnifiques, sous un soleil enfin arrivé jusqu’à nous. Et l’Aubrac, c’est vraiment ça : des paysages à couper le souffle, des chemins de randonnées à plus savoir lequel choisir, des villages typiques, des traditions, des lacs un peu partout :

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IMG-20240510-WA0003Nous reprenons la route direction Nasbinals, capital de l’Aubrac, où nous devons nous poster pour effectuer le CP, c’est-à-dire pour pointer le passage des concurrents. Cette petite mission m’a rappelé l’organisation des nos rallyes en famille en Normandie. Un peu de nostalgie, oui, et heureux de partager ça à nouveau avec ma chérie.

Nous garons donc la r8 en vue, et là c’est le festival des « elle est belle votre auto », car à Nasbinals il y a un monde fou, beaucoup de randonneurs, mais aussi des touristes venus profiter du soleil en Aubrac. Et Nasbinals, c’est aussi une boulangerie de renommée – la Boulangerie Chassang – où l’on trouve une excellente fougasse. Ce qui n’a pas échappé à ma chérie, qui quelques minutes après que l’on soit arrivé, prend son sac à main direction la boulangerie. Revenue enchantée de sa petite escapade, Madame étant connue sur ce territoire…, elle salue un véhicule de la gendarmerie qui passe par là. Et bien tenez vous bien, le véhicule fait demi-tour et nous voyons deux gendarmes venir saluer Madame et voir la r8. Nous tombons sur un amoureux de voitures anciennes qui a possédé dans sa jeunesse une 205 GTI, qu’il regrette d’avoir du vendre pour financer l’école de police et se disant qu’il en rachèterait une à la sortie de l’école. Mais entre temps la côte a fortement montée !. Nous tombons aussi sur deux magnifiques R5 Turbo qui viennent se garer à proximité devant un restaurant. Je les avais pris pour des autos faisant parti de la balade !

20240509_142825Il est presque midi et les premières voitures commencent à arriver. Nous faisons donc le pointage et prenons soins des concurrents en échangeant quelques mots d’encouragement. Le pointage durera jusqu’à 13h, heure à laquelle nous levons le camp ! Mais on commence aussi à avoir faim, et selon le road-book il reste un peu plus de 50kms, soit 45mn de trajet. On est en balade, et on décide donc de couper pour rejoindre au plus vite la salle des fêtes des Hermaux où se déroule le repas. A une intersection, euh…, gros doute sur la direction à prendre et le réseau pour le gps n’est pas top. Qu’à cela ne tienne, ma chérie prend une bonne carte routière touristique que nous avions dans le paquetage, et hop on continue. Comme quoi, la navigation à l’ancienne a encore ses fonctions.

On rejoint sur la route un groupe de voitures composé d’une R5 Turbo 2, une Opel Cadet, une Lotus Seven, une monstrueuse Porsche GT3RS et une petite Fiesta Phase 1. Arrivés aux Hermaux, c’est un peu l’embouteillage dans les rues assez étroites du village pour rejoindre le parking de la salle des fêtes, où il faut caser le maximum d’autos. Direction l’intérieur de la salle pour prendre le repas avec au menu aligot et cuisse de canard, du traditionnel local, mais on aime cela.

20240509_142755Il est déjà un peu plus de 14h, et Maxou s’impatiente de repartir au plus vite, on lui dit qu’on a un peu de temps, que l’on souhaite profiter du beau temps, de discuter un peu aussi, mais non. On décide donc avec ma chérie de reprendre la route, il nous reste un peu moins de 100kms à faire pour rejoindre Mende. La r8 fonctionne à merveille, je prends mon temps sur ces routes sinueuses et profitons de cette balade à l’ancienne. RAS sur la navigation, Maxou est toujours au top et nous arrivons sans problème à Mende sur la place du foirail vers les 16h, où est déjà arrivée une petite moitié du plateau. Il y a du monde autour des autos, c’est la fête, il fait beau, les gens se promènent. Il y a également un petit rassemblement sur la place de la cathédrale de Matra Bagherra, à l’occasion de l’assemblée générale de l’association Bagherra Café. Mende est animée à l’heure des anciennes en ce jeudi 9 mai.

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30ème Critérium des Cévennes Historique – 25 et 26 mai 2024

20240525_114219Par quoi commencer…un week-end de 550kms en Alpine A310 1600 avec son fils dont 340kms en plein cœur des Cévennes gardoises…un bonheur immense quoi ! Comme souvent sur ce type de week-end, levé tôt en ce samedi 25 mai, pour un départ à 6h15 et 1h30 de route pour rejoindre Thoiras dans le Gard. A l’arrivée, nous découvrons une batterie d’Alpine et de Renault, normal puisque cette balade gardoise est organisée par le club local « Cévennes Alpine Gordini ». Les deux Porsche, mla Triumph Spitfire, l’Afa Roméo Bertone 2000 et les 2 Simca Rallye doivent se sentir un peu seules…

Comme d’habitude, à l’arrivée, nous avons droit aux petites vérifications techniques, et ensuite nous nous dirigeons vers la salle pour les vérifications administratives avec la remise des plaques et du road-book. Et là, j’apprends que nous sommes sur une balade et non sur un rallye de régularité comme les deux années précédentes. Un peu dommage, car j’avais vendu le truc au fiston comme de la régul. et je voulais le former à cette discipline. Ce n’est pas grave, il fait beau, il y a un plateau d’Alpine magnifique avec des anciennes et nouvelles A110 de tous genres, 2 A310 1600, quelques A310 V6, R5 Turbo, GT Turbo, R8 Gord, A610. D’ailleurs, je fais rapidement connaissance de Bertrand, amicaliste au couleur du Team Foot (vous verrez après l’importance de cette information), qui restaure la sienne dans ses moments libres de retraités, et à ce qu’il en dit, il n’a pas beaucoup de temps !. Pendant que Maxou installe les autocollants sur la voiture, prépare la pose de la plaque, j’entame la discussion avec Bertrand, qui habite la ville du nougat. J’apprends qu’il fait beaucoup de mécanique dans son sous-sol de 100m², de la carrosserie, enfin tout ce qui peut se bricoler et à l’entendre il a vadrouillé partout dans le monde participant à de nombreux rallyes en qualité d’assistance dont le Paris Dakar. Je suis tout ouïe et impressionné. Et ce sera comme ça à chaque repas car nous avons partagé tous les repas ensemble sans épuisé les sujets de conversation. Bon, à sa décharge, il roule dans le baquet de droite d’une Porsche 911 Carrera de couleur jaune avec Guy, mais personne n’est parfait non !

20240525_200310J’ai repéré une autre A310 1600 venant du 16, Charente, j’irais côtoyer le propriétaire plus tard pour glaner quelques informations sur cette auto et voir si elle est référencée à l’amicale. Oui plus tard, car le temps passe vite et les moteurs se font entendre pour un départ imminent. Maxou se met de suite dans la peau du navigateur, met en route les applications comme dont un compteur de vitesse car le mien ne fonctionne toujours pas, il va vraiment falloir que je m’en occupe. L’A310 fonctionne parfaitement, prend bien les tours et c’est parti pour 90kms sur cette première matinée. Côté navigation, rien à dire, Maxou excelle, anticipe très bien, et nous profitons de paysages magnifiques au cœur des Cévennes gardoises. Les routes sont sinueuses, on ne pourra pas dire le contraire, souvent étroites, ce qui me demande beaucoup de vigilance. S’agissant d’une balade, chacun va à son rythme, et il n’est pas rare de rejoindre les voitures qui nous précèdent, mais bizarrement ce ne sont jamais les mêmes ! Nous arrivons sans aucun problème sur le lieu du repas du midi après avoir suivi quelques kilomètres un groupe d’autos composé d’une A110, d’une Porsche 911 Turbo, de la Spitfire et d’une nouvelle A110. Sur le parking de la place du village où nous sommes garés, je profite pour approcher Francis, le propriétaire de l’A310 1600 VF blanche et prend tous les renseignements pour les envoyer à l’amicale pour le recensement (et il semblerait qu’elle n’y étaot pas, bonne pioche !). Nous déjeunons avec Bertrand, Guy, mais aussi avec Mattij, hollandais qui a fait le déplacement avec son ami italien. Il conduit une belle Alfa Roméo Bertone 2000 et, à l’écouter, est ravi d’être ici.

Sans titreTeam Foot, Team Foot…, ce logo me rappelle quelque chose mais je ne sais plus ni d’où ni pourquoi. Alors je me lance et pose la question à Guy. Il me raconte alors l’histoire de cette association qui est née pour faire courir des footeux – non pas sur des terrains de foot – mais en voitures anciennes. Le partage de passion. Mais pourquoi ce logo me rappelle quelque chose alors que je ne suis pas du tout amateur de football. De fil en aiguille on remonte le temps, j’indique que j’organisais aussi des rallyes de régularité en Normandie, et en évoquant ce passé, Guy me parle d’Eric et Francine. Paf, bon sang mais c’est bien sûr, Eric et Francine ont participé à la plupart de nos rallyes de régularité.

Pour vous réveiller un peu, je vais faire un peu de culture française en vous rappelant que l’expression « de fil en aiguille » est une locution adverbiale qui signifie « successivement en suivant une progression logique ». Waouh, ça en jette !… mais c’est aussi une chanson de notre bien aimé Bourville dont voici une interprétation (pour celles et ceux qui veulent se divertir un peu !), du pur vintage :

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Ah ben oui, ça va beaucoup moins bien marché maintenant…ça doit aussi vous rappelez quelque chose… mais ce n’est pas le sujet du jour, donc je reviens à Eric et Francine et j’indique que nous avons partagé beaucoup de rallye ensemble, d’ailleurs ils avaient gagné l’un d’entre eux avec leur belle r16 blanche, vous savez, celle que « mon père avait ». Ni une ni deux Guy prend son téléphone, appelle Eric et me passe le téléphone sans lui dire qui je suis. Et je ne sais pas pourquoi, c’est la magie des rallyes ! Eric savait à qui il parlait, il s’en doutait m’a-t-il de suite dit. Nous échangeons quelques banalités heureux de nous parler après quelques années d’éloignement, il m’apprend qu’il a toujours la r5 L que je lui ai vendu et qu’il vient d’acheter une r11 turbo phase 1 bleue, comme je les aime !! On a également parler de la famille Ardiault qui fait parti du team et qui était également fidèle à nos rallyes. Comme on dit, le monde est petit ! C’était le temps des rallyes du Val d’Iton dont vous pouvez retrouver les résumés sur ce blog (voir le sommaire à droite sur la page d’accueil).

20240525_082215Et le temps passe, il est déjà presque 15h, tout le monde se lève pour avaler les 120kms à faire sur l’après-midi. Nous partons dans l’ordre croissant des numéros toute les minutes, comme de coutume, ce qui occasionne un mini bouchon dans cette commune rurale gardoise. Mais ça participe à l’animation et Monsieur le Maire est ravi. C’est  parti pour nous, sur les chapeaux de roue. Car oui, l’Alpine étant très à l’aise dans cet environnement, elle avale les kilomètres avec dextérité et panache, ce qui a pour conséquence de rattraper souvent les autos de devant. Mais souvent aussi, les autos plus « lentes » laissent passer les autos « plus rapides » tels des gentlemens drivers. Après quelques kilomètres, nous tombons derrière l’Alfa… avec laquelle nous avons « tiré la bourre » sur une bonne vingtaine de kilomètres avant qu’elle ne s’arrête pour nous laisser passer.

Ah, alors l’expression « se tirer la bourre » est une locution verbale qui signifie « se livrer une âpre concurrence, se disputer une épreuve sportive, rivaliser ». Expression qui tire son origine du monde de la chasse et qui fait référence au fait que l’on cédait aux chiens une partie de l’animal tué et qu’ils s’arrachaient, se disputaient la bourre (touffe de poils) de leur proie avec une grande vigueur.

Nous continuons notre route, Maxou est toujours au top côté navigation, et nous rattrapons l’A310 V6 aux couleurs de Carlberson. Et …déception. Même Maxou me dit « c’est bien la peine d’avoir une voiture de rallye pour faire ça », me disant même que ça en devient ennuyeux !. Le problème, c’est que même en insistant un peu, il ne me laisse pas passer, et c’est donc derrière que nous finirons les derniers 40 kilomètres de l’après-midi. Maxou est furieux, indiquant même qu’il s’était ennuyait ! C’est vrai que cette partie a un peu inhibée les sensations que l’on a eue avec l’Alfa. Malgré tout, on s’est régalé de chez régalé. A tel point que nous avions hâte de rejoindre notre chambre d’hôtel pour prendre une bonne douche, la conduite sportive avec une Alpine de 1976 n’est pas de tout repos, et sous un soleil omniprésent, on a vite chaud. Et y a pas la clim !

20240525_114210Après le repas du soir, nous nous sommes littéralement écroulé pour une nuit réparatrice. Lever 7h30 le dimanche, et après un bon petit déjeuner, je fais les contrôles traditionnels notamment les niveaux d’huile et liquide de refroidissement : elle n’a pas perdu une goutte d’huile et à redémarrer au quart de tour. Au départ en ce dimanche matin, on nous indique que l’on part toute les minute comme d’hab. mais quand on veut sans respecter forcément les numéros de voiture. Alors, ni une ni deux, je me cale derrière la Porsche 911 jaune. Nous avons 120kms à faire ce matin. Vous l’aurez compris, je colle littéralement la Porsche en restant prudent bien entendu, mais la circulation sur route ouverte fait que l’on s’éloigne les uns des autres, les routes étant chargées en ce dimanche matin par les autochtones, quelques camping-cars, beaucoup de cyclistes aussi. Et bing, nous nous retrouvons derrière un pauvre break juste avant d’attaquer la montée de la Cadière, et là on a roulé à 30km/h pendant 6 kilomètres et en arrivant en haut la route était fermé pour une course cycliste, ce qui nous a tous obligé à changer le parcours. On a donc tout redescendu à la queue leu leu. Ça faisait quand même une belle brochette d’anciennes.

Ah, alors l’expression « à la queue leu leu » signifie « être les uns derrière les autres ». C’est le latin « lupus » qui donna au XIème siècle les noms « leu » et « lou ». Deux siècles plus tard y sera ajouté un « p » donnant notre actuel « loup ». Toutefois la forme « leu » subsistera jusqu’au XVIème siècle. « A la queue leu leu » renvoie donc aux loups qui, se déplaçant bien souvent en meutes, se suivent et marchent dans les pas les uns des autres, soit « les uns derrière les autres ». Et pour les plus jeunes qui ne connaissent pas du tout !…écouter André Bézu, encore du pur vintage :*

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Une fois redescendu sur la Cadière, nous sommes redirigés par la r8 gord, qui apparemment connait bien la région. Et au moment de repartir sur la bonne route, la Porsche fait une petite halte, et là je pars derrière une Simca Rallye 2 toute bariolée de stickers de guerre. Elle roule fort, et Maxou est super content. On se fait littéralement plaisir sur cette partie de matinée, tout en restant prudent. J’ai eu le droit à un bon vieux coup de klaxon d’un bon vieux SUV pour un virage pris un peu au milieu !! Arrivés sur Alès, je lâche la Simca Rallye pour prendre du carburant puisque nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de l’arrivée, et il va bien falloir repartir sur Mende. Là le temps de faire le plein, je me fais houspiller par Maxou qui vient de voir passer l’A310 V6 Calberson et qui ne veut plus la voir devant nous !… Je ne vous donne pas la définition de « houspiller », je pense que vous aurais compris !! Bref, nous arrivons à la salle des fêtes pour le repas du midi où nous retrouvons tout le monde. Je profite de ce moment pour décrocher un petit tour en A110 GT nouvelle génération et ainsi partager les sensations sur ce modèle.

Aïe, aïe, aïe…quelle auto…quelle accélération…il va falloir que je libère de la place dans mon garage, je suis toujours séduit. Mais est-ce raisonnable ? l’avenir me le dira ! C’est l’heure de l’apéro, puis nous nous mettons à table toujours avec la même équipe. Et j’ai oublié de vous dire que Maxou, un peu la tête en l’air sur cette fin de parcours, a loupé une sortie, mais il s’en ai très vite aperçu, ce qui ne nous a pas trop éloigné et avons très vitre repris le bon chemin. On a bien rit. Le repas dure un peu, c’est très copieux, on nous remet un softshell aux couleurs du 30ème Critérium des Cévennes Historique. Il est 14h45 et nous n’en sommes qu’au trou normand…et nous avons encore 1h50 de route de retour, sans parler que c’est le jour de la fête des mères. Aussi, nous reprenons la route sur les 15h direction Mende. Et comme tout ne peut pas être un long fleuve tranquille, à la sortie d’Alès sur un énième rond-point, l’Alpine n’accélère plus…la tuile…

Je me gare sur le côté au beau milieu du rond-point ne pouvant pas faire un mètre de plus, et ouvre le capot moteur pour voir ce qu’il se passe. J’avais ma petite idée puisque j’avais eu la même mésaventure avec ma précédente Alpine. Maxou n’était pas rassuré mais quand il a vu que je pouvais réparer il était d’un seul coup tout euphorique ! J’ai donc revissé le câble d’accélération qui relit la tige d’accélération au niveau des carburateurs (vous me suivez ?) et tout est rentré dans l’ordre. Nous avons pu rejoindre Mende sans soucis.

Merci à Jacky et aux bénévoles de l’association pour l’organisation de ce week-end fort en émotions, en sensations. On adore.

Et pour le Team Foot, allez consulter leur page FB : cliquez ICI

 

Capture21ème Pays de Lozère Historique – 29 et 30 juin 2024

Nous avons été retenu pour notre participation à ce rallye lozérien, rallye de régularité qui se déroulera sur les terres de l’Aubrac. Et ce sera une première pour mon navigateur, mon très cher fiston Maxou. Et ce sera avec la Renault 8.

Il a fallu mettre en place une connexion 12V pour le transpondeur, l’organisation nous a fait passer un petit mémo. Comme il fallait que le courant passe seulement quand la voiture est en route, et mes talents d’électricien étant ce qu’ils sont, je prends l’appareil adéquate afin de tester toutes les sources possibles. Et je trouve que l’alimentation de la bobine d’allumage coche toutes les cases. Donc je prépare mes fils, les passent à travers la tôle arrière de la R8 et installe les connectiques. Jusque là tout va bien, le « jus » passe, sauf qu’au moment du contrôle technique sur le rallye, le gars se présente pour brancher son transpondeur et là…il me regarde et me dit que j’ai mis deux raccords « mâle » alors qu’il fallait deux raccords « femelle ». J’ai du mal lire la notice !!, mais qu’à cela ne tienne, deux bouts de scotch isolant électrique feront l’affaire !! Et ça l’a fait tout au long de ces deux jours de rallye…

20240629_084238Après être parti le samedi vers 7h30, car nous sommes assez prêt (30mn de route), nous arrivons sur place à Aumont-Aubrac, et comme d’hab., nous procédons aux vérifications administratives et techniques. Tout va bien, nous pouvons nous garer sur notre emplacement et aller boire un café. Nous rencontrons quelques connaissances, notamment des alpinistes qui étaient présents au Critérium Historique des Cévennes, mais qui se sont engagés dans la catégorie balade. Car effectivement l’organisation propose deux catégorie : la régularité ou la balade. Nous – comme on aime les défis – on a pris la régularité, et Maxou s’en est globalement super bien tiré.

Petit briefing, et comme nous sommes le numéro 36, nous ne pouvons pas récupérer le raod-book tout de suite, il nous faudra attendre notre heure, c’est-à dire, 30mn de moins que notre heure de départ. Comme le 1er se lance à 10h, nous ce sera à 10h36, et donc on a pu récupérer le road-book à 10h06. Vous avez tout suivi j’espère !

Ce samedi, c’est 4 étapes avec 11 zone de régularité pour environ 250kms. Et en découvrant le road-book, on s’aperçoit de nombreux changements de vitesse dans les ZR, et on a fait comme chez nous, comme on avait l’habitude de faire. Sauf que…leur changement de moyenne ne se fait pas dès le passage à la case suivante, mais elle se fait sur un point précis : ce que l’on avait pas du tout capté. Après renseignements le dimanche matin, on nous a expliqué comme faire, ce qui nous a valu des points de pénalités le samedi car on ne changeait pas de moyenne quand il faut. Mais c’est aussi comme cela que l’on apprend, l’année prochaine on sera au top !…

Etape n° 1 : Aumont – Nasbinals, 53kms, 3 ZR. Rien de spécial sur cette étape, tout est assez fluide, Maxou suit les indications à merveille, on a droit à un road-book fléché, métré, à des indications en « phrasé », on s’en sort bien, pas de plantage. Vous l’aurez compris, on pensait être dans les clous, mais notre méconnaissance du mode de passage des changements de vitesse nous aura porté préjudice dans les pénalités obtenues. On a pointé tous les contrôles de passage, on a repéré les lettres et/ou chiffres sur le bord de la route pour les relever sur la fiche de pointage, on est fier de nous pour cette 1ère étape.

20240629_093009On est bien organisé avec nos petits matériels qui se résument à nos deux téléphones portables, le mien avec une appli « tripmaster » (un peu archaïque car une seule moyenne possible !) et celui de Maxou, indiquant la vitesse et le kilométrage total. On est plutôt bien organisé dans l’auto, et la R8 fonctionne parfaitement bien. Un plaisir de parcourir ces routes sinueuses et pleines de charme.

Et on enchaine les 2 ZR suivantes sans problème particulier. A chaque fois, nous sommes dans les temps pour rejoindre le départ des ZR. Même si parfois, comme les cases s’enchainent très rapidement, on zappe quelques cases, mais Maxou a toujours su s’y retrouver. On arrive finalement à Nasbinals pour la pause du midi, ravis de notre matinée. Et comme toujours, le repas est un moment de partage des impressions, un retour d’expériences, mais il est déjà temps de libérer la table pour les suivants, c’est un jeu de chaises musicales qui s’instaurent dans le restaurant afin que tout le monde puisse déjeuner au fur et à mesure des arrivées et des départs. Car oui, la 1ère voiture part à 13h00, ce sera donc 13h36 pour nous.

Pour les résultats, on prend en pénalités : 107,8 points sur la ZR 1, 199,1 points sur la ZR 2, et 212,4 points sur la ZR 3. Il y a pire que nous puisque notre classement sur chaque ZR est le suivant (sur 47 concurrents) : 42ème sur la ZR 1, 43ème sur la ZR 2 et 40ème sur la ZR 3. On se console comme on peut ! Le tout est de prendre du plaisir !

Etape n° 2 : 71kms, Nasbinals – La Canourgue, 3 ZR. Comment vous dire que la digestion nous a un peu endormi…ah ben je viens de le dire !! Maxou a eu du mal à la reprise, mais on s’en ai toujours sorti, et avons toujours pris les départs des ZR dans les temps. Et même au jeu de la petite cartographie, impeccable. Cette étape a été l’occasion de faire connaissance avec les concurrents de la Peugeot 504, que l’on a doublé, relaissé passer, qu’on a perdu de vue, qui sont reviendu !! Toujours sympa ce genre de petit jeu, et comme nous n’étions toujours pas dans les bonnes règles sur les changements de vitesse, on a parfois rattrapé le concurrent de devant.

20240629_122343Sur la ZR 4, pour la petite histoire, on loupe le moment où il faut passer à 30km/h de moyenne alors que l’on était à 48. Sacrée différence tout de même, sauf que ce qui nous a sauvé, c’est que l’on devait conserver cette moyenne de 30km/h uniquement sur 300 mètres, donc ça ne nous a pas était trop préjudiciable, d’ailleurs ce sera notre meilleure performance !

En pénalités sur cette étape n° 2, on prend : seulement 22,7 points sur la ZR 4 (mais elle était courte avec un seul changement de moyenne) et on se classe 26ème sur 48 (pas mal, vous ne pensez pas ?), 364,5 points sur la ZR 5 (là ça se gâte !!) pour terminer 44ème sur 48, et 232,6 points sur la ZR 6 avec un classement de 43ème sur 48. Sur la ZR 5, il y avait beaucoup de changement de moyenne et du coup avec mon application un peu rudimentaire pour cet exercice on a perdu du temps. Alors il vaut mieux être en retard qu’en avance car on prend moins de pénalité : 1 point de pénalité par seconde de retard, mais 2 points de pénalités par seconde d’avance.

Et sur la ZR 6, même topo, beaucoup de changement de vitesse. On arrive après cette ZR sur la zone de pause, mais il commence à « bruiner » comme on dit dans le ch’nord. Ça ne sent pas bon, car ça confirme les prévisions météo qui annoncent un orage à partir de 15h, mais nous sommes en Aubrac donc on espère que rien ne se passe comme prévu. Et en plus il fait froid, heureusement qu’il y a du chauffage dans la R8. La pluie s’intensifie au fur et à mesure, au moment du départ de l’étape 3.

Etape 3 : 105kms, La Canourgue – Montrodat, 5 ZR. On prend donc le départ de l’étape 3, toujours en fonction des numéros de voiture, et 1 petit kilomètre après nous arrivons au départ de la ZR 7.

Cette ZR 7, pas mal, Maxou a repris totalement ses esprits, est reboosté, bien décidé à tout faire bien. Et effectivement ce sera pas mal, on ne prendra que 122,8 points de pénalités pour un classement 26ème sur 48. Nous sommes à fond, le duo fonctionne bien, c’est vraiment cool. Même si par moment on a des coups de gueules, parce qu’on ne s’écoute pas, on zappe des informations, mais on se reprend en se disant que ce n’est qu’un loisir et qu’on veut se faire plaisir. Et il pleut toujours. Mais ce n’est rien à côté de se que l’on va prendre dans quelques minutes.

20240629_093031En effet, au départ de la ZR 8, les nuages apparaissent, l’orage n’est pas loin. Je me souviens d’avoir regarder la montre et il était 15h10, les prévisions météo étaient plutôt bonnes…car peu après le départ sur cette ZR, l’orage s’est installé et ce sont des trombes d’eau qui se sont abattues sur notre vaillante R8. Essuie-glace en place, phares allumés, on y voyait plus rien du tout, sans compter la buée sur le pare-brise. On a fait tan bien que mal pour conserver la moyenne, jusqu’au moment où nous arrivons sur une patte d’oie, je ralenti pour être sûr de notre direction. Et là je vois la Peugeot 504 embourbée dans une haie. On s’arrête pour prêter mains fortes et essayer de dégager l’auto, mais c’est qu’elle est lourde la bougre, et la roue arrière côté haie patine à fond provoquant une fumée abondante (l’herbe qui a chauffé). En voyant ça, Maxou prend peur et va de suite se réfugier dans la R8. Imaginer la scène le tout sous des trombes d’eau !

Vous l’aurez compris, nous n’avons pas réussi à dégager la 504, aussi pendant que l’équipage appelle l’organisation pour un dépannage, on reprend la route, avec 4 ou 5 minutes de retard. Autant dire impossible à rattraper surtout sur une route glissante avec de nombreuses zones de flaques d’eau et/ou de ravinement. Maxou pense toujours à l’équipage de la 504, et est complètement désœuvré, il ne suis plus, il est carrément démoralisé. J’essaie de le réconforter en lui disant que ce n’est pas grave, que l’équipage de la 504 va s’en sortir et que pour nous, rien de grave on finit la ZR doucement en toute sécurité. Et nous arrivons sur la fin de la ZR pour rejoindre ensuite le départ de la ZR 8, toujours sous la pluie, moins virulente certes. mais Maxou n’y est plus, je le vois démotivé, et je lui propose d’arrêter là pour aujourd’hui même s’il reste encore 3 ZR à faire. Un rallye de régularité reste assez intense pour l’équipage, et donc Maxou me demande de rentrer à Aumont-Aubrac. On appelle donc l’organisation qu’on arrête là pour aujourd’hui et que l’on reprendra demain. On rejoint l’hôtel où on se prend une bonne douche bien mérité, dans l’attente du repas du soir, où on reverra la Peugeot 504 sur le parking. Plus de peur que de mal, la 504 a pu repartir et finir cette étape.

Et mesdames, messieurs, pour votre culture générale, cette expression trouve son origine au XVIe siècle chez le poète belge Jean Lemaire, expression qui est employée lorsqu’une personne échappe à un grave danger sans dommage, alors que la situation aurait pu avoir des conséquences dramatiques.

20240629_091924On se prend 998,4 points sur cette ZR 8, et les points de forfait sur les 9, 10 et 11. Et nous n’avons pas été les seuls à être dans la galère sur cette ZR 8 puisque nous finissons à la 42ème place sur 48… Nous finissons cette première journée à la 46ème place au général sur 48 concurrents.

Après une bonne nuit requinquante, nous revoilà au parc de départ pour cette demi-journée dominicale, avec une météo clémente puisque le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Comme hier, nous ne pouvons pas récupérer le road-book avant les 30mn de notre heure de départ. Maxou est sur le qui-vive pour retirer le raod-book à la seconde prêt !

Donc étape 5 : environ 90kms, oui environ car sur cette étape il y a une ZR qui se parcoure uniquement au chrono (donc sans indication de kilomètre) et que la dernière boucle est une boucle non chronométrée, non kilométrée qui se parcoure uniquement au « phrasé » (typique de ce rallye semble-t-il). Et 4 ZR à faire. Comme je vous le disais, Maxou veut faire sa « remontada » et est super motivé pour grappiller quelques places. On part de lojn car on a pris très cher notre abandon des 3 ZR d’hier soir, mais je fais comme si c’était possible. Entre temps, Maxou s’est fait expliquer le bon rythme pour les changements de vitesse, et tout est maintenant limpide, y a + k. Aie, je commence à écrire comme les jeunes tchatchent !! Les cases du road-book défilent aisément, Maxou est super concentré, et sur les changements de moyenne : RAS. Sur la ZR 13, il y a un changement de moyenne mais aucune indication de texte, sauf qu’en relisant en même temps que faire ce récit je m’aperçois qu’il fallait prendre la moyenne du panneau de signalisation, Maxou n’avait probablement pas lu. Il m’a donc dit de continuer avec ma moyenne.

Ah oui, sur cette matinée, je lui ai pleinement fait confiance et c’est à peine si j’ai regardé les notes du road-book. Le fléché allemand de la liaison entre les ZR 12 et 13 a été englouti facilement par Maxou. Tout roule, nous sommes dans les temps à chaque fois et on arrive à la ZR 15 qui se déroule uniquement au chrono. Une première pour tous les deux, mais on se dit que ça n’est pas plus compliqué que le reste.

Maxou se concentre sur son chrono, car le road-book nous indique à la seconde prêt ce qu’il faut faire : la direction à prendre ou le changement de vitesse, mais il faut – pour être raccord – bien respecter la moyenne horaire, une évidence !. Et ben, arriva ce qui arriva, nous n’avons pas vu un panneau pour le changement de moyenne, à moins qu’il n’y ait jamais eu de panneau et qu’il fallait se concentrer sur le chrono. Bref, le reste de la ZR s’est faite au pifomètre. Mais si, ce nom masculin existe vraiment et n’est pas une déclinaison du magazine Pif que beaucoup d’entre nous ont parcouru dans leur jeunesse. Et qui de mieux que Jacky pour en parler :

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et pour les plus motivés, une vidéo d’un peu plus de 3h sur Pif Gadget :

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Finalement on s’en sort pas trop mal de cette dernière ZR, et nous arrivons à St Chely d’Apcher pour une pause de 20mn, petit rassemblement sur la place du Foirail où nos autos sont examinées par de nombreux autochtones. Sur place, on nous enlève le transpondeur puisque la dernière boucle se fait sans chronométrage et je vous le rappelle le raod-book est écrit en toutes lettres, il faut donc se concentrer sur chaque ligne pour ne pas louper une information. Mais Maxou est au top, on arrive même à se tirer un peu la bourre avec une 205 GTI. Et nous arrivons au gymnase d’Aumont-Aubrac pour le repas du midi et la remise des prix.

Les résultats de cette matinée : ZR 12 : 85 points et 40ème sur 48 / ZR 13 : 434,5 points et 43ème sur 48 / ZR 14 : 30,5 points et 34ème sur 48 et ZR 15 : 112,4 points et 36ème sur 48.

Classement final : 46ème sur 48 avec 8217,7 points, nous n’aurions jamais pu reprendre les 900 points qui nous séparaient du 45ème. Nous avons fait notre maximum, le plaisir était là, la R8 a bien tourné, l’organisation était géniale (UN GRAND MERCI AUX ORGANISATEURS, et AUX BENEVOLES). A l’année prochaine…

Tous les résultats : c’est en cliquant ICI

Mes photos : c’est sur ce lien

Petite vidéo réalisée par le fiston :

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Rallye touristique Hors Série – 21 septembre 2024

20240921_094113A l’occasion des 10 ans de l’association Mende Auto Passion, on a eu droit à une journée de folie, pleines de surprises, de paysages à couper le souffle et surtout 250 kms à travers les Gorges du Tarn et le Causse Méjan.

Nous avons sorti la Renault 17 tl de 1974 pour cette journée, et nickel, aucun soucis mécanique. J’avais juste pris soin de changer les bougies, faire le plein de SP98 et la pression des pneus. Seule r17 du plateau qui comptait tout de même 90 autos, elle a attirée les regards des connaisseurs.

La veille, je me suis présenté au contrôle technique, place du Foirail à Mende, où on m’a remis notre numéro – le 38 – et le roadbook pour le samedi matin. Car pour l’après-midi, tout était confidentiel !…Et de retour à la maison, on charge le coffre – puisque là il y a de la place contrairement à l’Alpine – avec caisse à outils, pince de démarrage, un peu de matos (sait-on jamais). Le rendez-vous est donné le samedi matin entre 8h et 10h parking du Super U, pour un départ de la première auto à 10h.

Je ne mets pas le réveil pour le samedi matin comme d’habitude, et c’est seulement à 8h30 que j’ouvre les yeux, moi qui voulait y être pour 9h, c’est raté !! Je réveille mon fiston et le temps de prendre le petit-déjeuner, se laver, s’habiller enfin tout ce qu’il y a à faire la matin avant de partir et nous voilà stationnés sur notre emplacement n° 38 vers 9h15. Petit tour au café offert, poignées de mains aux connaissances, et à 10h le première auto part, nous ce sera une trentaine de minutes plus tard. Nous partons pour 94,36kms. Le matin même, on m’a fait découvrir une nouvelle application pour la régularité, et je me dis que c’est le moment de la tester, même si sur ce rallye il n’y a aucune notion de vitesse. Le roadbook est très détaillé avec un total des kms et des partiels, donc à ce niveau aucun problème pour Maxou qui déroule parfaitement et totalement à l’aise.

20240921_114038On découvre un secteur du département que l’on n’a jamais exploré, aussi nous découvrons de jolis paysages vallonnés avec des points de vue époustouflants. Et c’est ainsi que nous arrivons à notre premier point de pause, appelé le Point Sublime. Ce point panoramique nous donne une vue à 180° des Gorges du Tarn, c’est splendide. Quelques kms avant, je vois mon collègue Florian – grand amateur d’italienne (je parle de voiture !) – arrêter sur le bord de la route capot ouvert avec sa Fiat X1/9…Bien entendu je m’arrête et je découvre que la liaison de la gaine au boîtier de filtre à air est cassée, ce qui lui provoque un appel d’air et du coup un gros manque de puissance. Je fouille dans ma trousse à outils et avec un câble de vélo et du chatertone, il colmate comme il peut. Il a pu repartir, sauf qu’à priori ça a été galère toute la journée, ah ces italiennes ! Et du coup, quand nous repartons de notre pause, Florian arrive seulement. Nous ne ferons que nous croiser toute la journée, alors qu’il porte le n° 34.

Nous reprenons donc le roadbook là où on en était, et roule ma poule. Eh ! mais d’où vient cette expression ? Allez, je vous aide : C’est une expression fréquemment utilisée à partir des années 1950, avec un sens analogue à celui de « ça marche ». La popularisation de l’expression vient certainement de l’aspect sympathique de la rime.

Aucun incident à signaler sur ce second parcours, il nous arrive de rattraper des autos, que l’on double quand on peut, car dans ces petites routes de montagne, ce n’est pas facile et certains participants ne se laissent pas dépasser, comme une récente Mercedes SLK !! Ce qui fait grogner Maxou. Mais au final, on se dit que l’on est en rallye touristique et qu’il nous faut profiter du paysage. La fin du roadbook arrive et nous arrivons à la fromagerie « Le Fédou ». On a droit à une visite des locaux totalement rénovés pour certains et neufs pour d’autres avant d’aller déjeuner. Maxou a les crocs. Nous avalons la trufade avec délice, et profitons des nombreux plateaux de fromages. Après tout cela, il est déjà 14h30, et nous reprenons la route pour une étape de 40,18kms qui va nous amener à une brasserie.

Trouver une brasserie en plein milieu de rien, il n’y a qu’en Lozère que c’est possible. Nous avons donc droit – avant une petite dégustation – à la visite de la brasserie avec une explication sur la fabrication de la bière. Il s’agit de la Brasserie de La Jonte. On y apprend les ingrédients de fabrication, la nécessité de la fermentation et les secrets de l’embouteillage. Et pour tout vous expliquer en long, en large et en travers, j’ai demandé à mon ami Jamy :

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Et j’en suis à ma deuxième expression, pour ceux qui suivent…alors d’où vient-elle ? Et bien voici :

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20240921_114725A l’issue de la visite, je me prépare pour aller à la dégustation, mais c’est sans compter sur Maxou, qui, s’étant plutôt ennuyé lors de la visite, me demande de reprendre tout de suite la voiture pour la dernière étape. Heureusement que nous sommes sortis de la brasserie avec un cadeau : 2 bouteilles de limonade et 2 bouteilles de bière par personne. Et je ne vous l’avais pas dit, mais on est aussi reparti de la fromagerie avec 2 beaux morceaux de tome de brebis généreusement offerts, sans compter les petits achats que l’on a fait pour la maison !

Donc direction Mende, étape de 74,15kms sans grande difficulté. Si ce n’est que nous rattrapons la R5 Turbo 2 ouvreuse en double zéro qui dans les petites routes prend son temps et envoie sur les grandes départementales !… Et c’est aussi sans compter que nous rattrapons au trois-quart du parcours la magnifique Simca Rallye 2 orange, qui porte le n° 0. Et c’est donc en convoi que nous abordons Mende pour arriver place du Foirail vers 17h30. Nous ne pouvons rester trop longtemps car c’est le jour de l’anniversaire de Flavie, et il nous faut aller chercher le gâteau avant la fermeture de la pâtisserie.

Nous aurons passé une magnifique journée, dans des contrées non moins magnifiques. Un grand MERCI à l’ensemble des bénévoles pour l’organisation sans faille de cette journée.

Le petit article dans la presse locale :

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A 1mn et 12s, on aperçoit la R17 :

cliquez sur ce lien pour visionner la vidéo

 

27ème rallye de l’Ardèche VHRS – 4 et 5 octobre

Capture5Ce 27ème rallye de l’Ardèche représente un parcours de 377 kms avec deux étapes et quatre sections. Et il comporte 10 épreuves spéciales d’une longueur totale de 138 kms.

J’ai débauché mon collègue Jean-Philippe pour qu’il occupe le siège de droite. Ce sera une 1ère pour lui et la 2ème pour moi. J’ai engagé l’Alpine A310, qui fonctionne à merveille.

Le pied ! une météo au beau fixe, des superbes spéciales, des paysages à couper le souffle, de belles rencontres, deux jours extraordinaires.

Pour ce rallye, j’avais pris contact avec Christophe via le groupe FB « Rallye Cup VHRS », qui nous a très généreusement accueilli au sein de son équipe. Un grand merci à son accueil mais aussi à toute son équipe y compris l’assistance même si nous n’avons pas eu de mécanique à faire, et heureusement. Christophe roulait en BMW 1800 de 1965 et son frère et épouse en Super 5 GT Turbo. La BMW a terminée 1ère de sa catégorie mais aussi au général, tandis que la GTT a dû abandonner pour suspicion de joint de culasse.

34 engagés en VHRS, 17 en VHC et 115 en moderne. Quant au parcours : 1 prologue le vendredi soir avec une spéciale de 6,842 kms, et pour le samedi un parcours composé de liaisons et de 3 spéciales – ES2 : 14,993 kms, ES3 : 14,008 kms et ES4 : 14,837 kms, à faire 3 fois dans la journée.

Nous sommes complètement débutants sur ce type d’épreuve, que nous allons attaquer sans aucune reconnaissance et avec un matériel de régularité qui se résume à une application sur smartphone. Mais on a la « banane ».

Partis de Mende vers 10h30, nous débarquons à Lalevade d’Ardèche vers 12h où on rejoint Christophe au parc d’assistance, juste en face de la salle pour le contrôle administratif. Ni une ni deux, on se rend à ce contrôle où on vérifie nos identités, nos permis de conduire, avec remise des numéros et des autocollants à poser sur l’auto. Nous aurons le n° 326 (attribution de numéro : de 0 à 199 : modernes, de 200 à 299 : VHC et les 300 sont pour les VHRS). On aura droit aussi à un petit sac avec deux bouteilles de vin ! ça doit être pour le réconfort !  Ensuite, on descend l’Alpine du plateau, on va poser le plateau au parc réservé à cet effet, on va chercher la clef de l’appartement que nous avons réservé, et au retour pause déjeuner. A l’issue, pose des autocollants sur la voiture, petite photo, petit message sur FB pour les amis et on se décide d’aller au parc fermé de Vals les Bains pour le contrôle technique.

20241004_163701Arrivés sur place, le contrôleur technique me demande – avant que je n’ai pu descendre de la voiture – si j’ai bien les deux gilets jaunes, le triangle et l’extincteur 2kg. Je lui réponds « oui » et sans vérifications particulières, il nous indique de rejoindre le parc fermé…plus rapide tu meurs ! On gare donc l’Alpine, et comme un bon citadin, je ferme les portes. On traîne un peu et on se fait rattraper par un commissaire qui nous précise de quitter le parc fermé de suite. On s’exécute, il est presque 16h et on se demande quoi faire !. Alors on va prendre un café au bar du Casino et on se penche sur le road-book et l’ensemble des informations que l’on a à ingurgiter comme les moyennes horaires et les parcours. On programme notre application, enfin on essaie d’être pro quoi !

Le prologue de ce soir ne comporte qu’une seule moyenne qui sera à 55km/h pour nous (catégorie « moyenne intermédiaire »). Tout ceci nous amène à 1h du départ de ce prologue, enfin à 1h de la sortie de la 1ère voiture du parc fermé. Et comme les VHRS partent en dernier, on a 3h devant nous puisque notre horaire de sortie de parc sera à 22h04. Et après 25mn dans le parc d’assistance et le quart d’heure pour rejoindre la première ES, on se dit que tout sera bouclé pour 23h et que l’on sera couché avant minuit. Mais nous qui pensions faire cette ES1 de jour, c’est mort ! Tout est strictement rythmé sur les rallyes, avec des heures de pointage obligatoires. Mais c’est sans compter avec les aléas de la course, et on l’a appris à nos dépends (histoire à suivre). On tourne un peu, on regarde les autos, et j’aperçois les gars de Chronodium qui posent les transpondeurs dans les autos. Souvenez -vous, pour ma part j’avais fermé les portes. Je ne vous fais pas un dessin, vous avez compris. Il m’a fallu demander gentiment au commissaire si je pouvais accéder à l’Alpine pour ouvrir les portes. Je fais celui qui ne savait pas – ce qui n’est pas faux – et je suis accompagné jusqu’à la voiture comme un détenu peut l’être pour aller au parloir !

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Nous sommes impatient, et au moment où c’est possible de rejoindre nos autos, tous les concurrents des VHRS se précipitent dans le parc fermé, plus aucun contrôle, à croire que l’on nous a oublié. Mais non, c’est comme ça me dit-on. Comme on a encore plus de 30mns devant nous, on fait connaissance avec les autres participants, ou concurrents comme vous voulez. Un commissaire m’aborde, et là je me dis au fond de moi : « qu’est-ce que j’ai encore fait ou pas fait ? ». Ouf…rien finalement, il me dit qu’il a aussi une 4 cylindres mais une VF carburisée et qu’il fait parti de l’Amicale A310 4C. Ni une ni deux, selfie avec François pour poster la photo sur le forum. Allez contact, et direction le premier pointage de sortie de parc fermé pour se rendre au parc d’assistance. Bien entendu, nous n’avons rien à faire sur l’auto, tout va bien, et heureusement. Et à l’heure dite, nous passons le contrôle de passage de sortie de parc d’assistance pour rejoindre le départ de l’ES1.

Et là, vous vous souvenez des aléas de course. Et bien en arrivant sur la zone de départ de cette ES1 : bouchon ! et tout le monde à l’arrêt, devant nous il y a encore 40 modernes à passer…on apprend que la spéciale a été arrêtée pour sortie de route d’un concurrent et le temps de dégager l’auto, de rendre à nouveau le parcours accessible et sécurisé, on a pris 2h dans la vue. Pour une première, c’est une première ! Mais nous restons motivés, et c’est l’heure de se lancer sur ce prologue, court mais de nuit. Et impossible d’atteindre la moyenne demandée de 55km/h, je serais à maxi 51km/h. C’est la première !, donc conduite prudente avec une visibilité somme toute relative car il faut avouer que les phares d’origine de mon Alpine ne sont pas géniaux. Le parcours est également très sinueux, avec des passages très étroits et des courbes assez serrées. Et pour ajouter à tout cela, le lecture de cartes qui s’éteint ne tenant pas les secousses de l’auto. Donc pas facile pour Jean-Philippe de me donner les indications nécessaires. Pour une première, c’est une première ! On s’en sort tout de même, et finissons cette ES1 à la 27ème place sur 34. Retour au parc fermé pour la nuit. On nous envoie un sms pour nous indiquer notre heure de départ le samedi qui sera à 10h23. Ce qui nous laisse un peu de dodo après cette journée de découverte.

IMG-20241005-WA0001Le lendemain, après une nuit assez courte, nous sommes gonflés à bloc et prêts à en découdre. La météo est au beau fixe, on se dit que ça va être génial. Donc sortie du parc fermé de Vals les Bains à 10h23 tapante, et on passe les 45mns au parc d’assistance. Ensuite direction Burzet pour l’ES2. Et bing bang…nous sommes bloqués 200m avant le départ, tout est à l’arrêt, même scénario qu’hier en pire : 2 spéciales sont arrêtées pour de grosses sorties de route. On prend un peu plus d’heure dans la vue sachant qu’il est déjà un peu plus de midi ! Tour le monde se jette sur la seule boulangerie ouverte qui s’est super bien organisée au regard de cette influence inédite, situation qui a du gonfler son chiffre d’affaire en ce samedi 05 octobre. On en profite pour échanger entre nous, raconter quelques anecdotes entre passionnés. Malgré tout, le moment de reprendre la compétition arrive. On remet les casques et top départ pour l’ES2. Trois moyennes dans cette spéciale, 61 puis 68 puis 72km/h. Un régal, un tracé roulant et sinueux, tout pour se régaler. Le binôme fonctionne bien. Et l’Alpine se comporte super bien.

Les ES3 et 4 sont tout aussi belles que la 1. On s’affine dans le respect des moyennes : ES3, 64, 66,10 et 68km/h puis dans l’ES4, 58, 60 et 70km/h. Nous sommes montés jusqu’à 1400m en altitude toujours sous un soleil de plomb. J’ai même réussi à faire quelques beaux dérapages dans les belles épingles ! Il y avait beaucoup de spectateurs, parfois même dans des endroits un peu inattendus, certains ne respectant pas du tout les consignes de sécurité. On consulte les résultats, car quand bien même nous sommes venus les mains dans les poches sans prétention, mais vraiment aucune que celle de passer de bons moments, de rouler sur routes fermées, la compétition nous rattrape toujours. Et donc, nous sommes remontés à la 17ème place.

 

Ces trois spéciales nous auront bien boostées. Nous avons trouvé un bon rythme dans notre communication, et pour pallier la non-reconnaissance des parcours, Jean-Philippe suit le parcours via « maps » sur son téléphone. Cela lui permet de me communiquer la typologie des virages. Et même si le tracé « maps » est un peu « light » parfois, les informations me permettent de mieux anticiper, et d’être donc plus réactif au parcours.
C’est donc sous ce nouvel angle de communication, que nous abordons pour la seconde fois les trois spéciales. Météo stable, le soleil commence à se coucher tout doucement, ce qui magnifie le paysage. Comme me l’a fait remarquer Jean-Philippe, les spéciales sont bien orientées puisque nous n’aurons aucun problème de soleil dans les yeux. Je profite des 45mns d’assistance pour faire le plein de l’Alpine, ça glougloute fort ! Puis je regarde à nouveau l’allumage car elle a tendance à pétarader à bas régime à chaud. Après un rapide diagnostique, je pense fort probablement que ça vient des bougies qui ne sont pas adaptées à ce niveau d’utilisation (la bobine et le faisceau sont neufs). Mais je fais le choix de ne pas les changer car le moteur fonctionne parfaitement à haut régime, et c’est ce dont j’ai besoin sur les spéciales (je verrais à la maison l’état des bougies…).

IMG-20241006-WA0050Et c’est reparti, sortie du parc d’assistance, direction Burzet pour en découdre à nouveau. Sur place tout est fluide, et on se félicite à la sortie des 3 spéciales. On jette un rapide coup d’œil aux résultats, et on remonte à la 15ème place. Pas mal non ! Par contre, la fin du retour au parc fermé se fera de nuit, et oui il est déjà un peu plus de 19h. Nous qui pensions faire le dernier passage de jour, c’est raté, et on fait un peu la tête car l’Alpine n’éclaire pas très bien, ce qui ne me permet pas d’anticiper comme en plein jour. Et je n’ai pas forcément mémorisé par cœur tous les parcours. Et donc, après concertation rapide, on se dit que l’on fera le maximum, le principal étant de rentrer. On apprend par l’organisation que les moyennes sont revues à la baisse de 3km/h.
Ah oui, arrivés au parc fermé après le second passage, on nous colle 45mn d’attente de « parc de regroupement ». On aurait préféré repartir de suite pour terminer plus vite, car la fatigue commence à nous envahir, et il nous faut reprendre la route du retour sur Mende à l’issue du troisième passage. Mais c’est ainsi. Jean-Philippe en profite pour ingurgiter une bonne frite saucisses, pendant que je me descends une bonne bière pour me désaltérer. La première et la seule du week-end ! On élabore notre planning des 45mns d’assistance : réajustement des moyennes dans le road-book (je vous laisse faire le calcul vous-même), petit ajout de carburant histoire de, préparation du retour en allant rechercher le plateau prêt à y charger l’Alpine et nouveau contrôle des fluides (huile et eau).

En route pour le troisième passage. Et arriva ce qui était prévisible. Fatigue et nuit ne me permette pas de maintenir la même cadence que sur le second passage, je suis à 2/3km/h de moins que la moyenne prévue. Alors, d’un commun accord, on se focalise tous les deux exclusivement sur la route pour essayer d’anticiper le plus possible. Ça ne m’empêche pas de regarder de temps à autre la moyenne, mais on zappe littéralement les changements de moyenne car notre application ne permet pas d’ajuster les temps de passage si on est en retard. Mais du coup, je réalise des meilleurs temps que je ne l’avais imaginé, et à la sortie de ce troisième passage, nous ne perdons qu’une place. En effet, le classement provisoire nous classe 16ème. Ce que le classement définitif confirmera. Nous sommes contents de la perf.
En arrivant au parc fermé, parking du Casino de Vals les Bains (je ne crois pas vous l’avoir déjà dit !), un commissaire nous indique avant que l’on entre que nous pouvons faire ce que l’on veut : rester au parc ou partir de suite. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’on décide de repartir de suite ayant une bonne heure et demie de route pour rentrer. Et il est déjà presque minuit. On ne mettra pas longtemps pour charger l’Alpine sur le plateau pour prendre la route du retour, je ne prends même pas la peine d’enlever ma combinaison et mes chaussures de conduite. 1H45 plus tard nous sommes à Mende, Jean-Philippe me fait remarquer que le confort de la 308 est appréciable !! Le temps de ranger l’Alpine au sous-sol et le plateau sur le parking : fin de cette merveilleuse aventure à 2h15.

Jean-Philippe s’est aussi mis dans la peau d’un photographe, voici sa production : lien pour les photos.

 

Dans :
Par alpinea310montecarlo1975jeanluctherier
Le 4 février 2024
A 18 h 10 min
Commentaires : 5
 

5 Commentaires

  1.  
    MARE Jean-Louis
    MARE Jean-Louis écrit:

    Coucou Fred,
    Bon week-end sportif avec l’Alpine;
    au plaisir de lire ton résumé;
    Amitiés de Normandie
    Jean-Louis

  2.  
    MARE Jean-Louis
    MARE Jean-Louis écrit:

    bonsoir Fred,
    Eh bien, quel week-end, bravo pour le résultat ;
    Il faudra perfectionner l’éclairage de la voiture, je crois que tu l’avais fait sur la précédente;
    Et bravo aux organisateurs (et bénévoles) car gérer 166 voitures , ça doit être un sacré boulot !!!
    Amicalement

  3.  
    cheynet christophe
    cheynet christophe écrit:

    Joli compte rendu, il y a tous les détails. Très heureux d’avoir fait votre connaissance.

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