Alpine A310 Monté-Carlo 1975 Jean-Luc Thérier

Ma passion des autos anciennes et du sport auto

 

Année 2015

6ème rallye Saumur Légende – 28 et 29 novembre 2015

cuidf-affiche_saumur_2015Ce week-end n’est pas à graver dans le marbre, mais les routes du Pays de Loire – surtout les toutes petites et celles entre les vignes (qui ne sont pas de vraies routes vous pouvez imaginer) – valent tout de même le détour.

Tout commence à 6h15, départ d’Evreux avec l’Alpine sur le plateau bien préparée la veille pour ne rien avoir à faire le matin du départ. Pour ne pas réveiller les enfants, ma chérie, je décide d’accrocher le plateau au 807 à la main : c’est là que l’on s’aperçoit que c’est quand même lourd, mais avec mes bras de gladiateur !! facile enfin presque, je mets 5mn tout de même !! et j’ai déjà perdu 1kg !!

20151128_065840Allez, je prend la route direction Damville pour aller chercher mon navigateur attitré, beau papa Gérard. Nous attendons également Estelle et Jean-Louis avec qui nous feront la route jusqu’à Saumur. Beaux équipages qui tout au long de la route feront tourner les têtes.

Nous traçons sans arrêt jusqu’à l’hôtel du Parc à Saumur, où nous laissons voitures – celles au mazout – et plateaux dans la concession Mazda juste derrière, partenaire du rallye, bien pratique tout cela. Et ce sont les premiers balais d’autos anciennes dans Saumur, notamment pour aller rejoindre un bâtiment qui fait des contrôles techniques pour – vous n’allez pas le croire – faire le contrôle technique de nos autos et avoir le petit autocollant qui va bien. Certes, notre contrôle est plutôt basique : vérification des papiers (assurance et permis) et fonctionnement des feux.

Par contre, je tombe nez à nez avec un équipage un peu spécial, équipage féminin en 2 chevaux !! si si vous avez bien lu en deux chevaux, mais non pas l’auto mais les animaux, petite balade du samedi matin pour ces amoureux des chevaux mais probablement pas de mécanique (photo un peu plus bas).

Le temps de faire quelques photos, et nous reprenons la route du retour vers l’hôtel où le repas nous attend avant les premières épreuves. Estelle, qui aime bien l’Alpine, me glisse une petite demande pour faire le retour dans le baquet de droite. Je suis toujours ravi de faire partager les sensations à quelques centimètres du sol, ce qui n’est pas le cas de sa Manta – non ce n’est pas une erreur de frappe car Samantha c’est un prénom féminin mais c’est aussi « ma sorcière bien aimée », moi je parle de son auto.

Et pour ceux qui ne connaissent pas « ma sorcière bien aimée » qui fait tourner son nez pour sa magie, série télé des années 70 je crois, voici une petite vidéo.

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Nous retrouvons au restaurant Elisabeth et Philippe avec leur Volvo 343 qui sont venus avec la sœur d’Elisabeth et son mari et leur BMW série 3 (ils m’excuseront mais j’ai oublié leur prénom) pour qui c’est une première. On apprendra au fil du week-end que ce ne sont pas des initiés des sports mécaniques, puisque leur fils fait de l’endurance en moto et pour qui ils font l’assistance. Donc déjeuner entre amis, blagues, anecdotes ..etc.. tout y passe, normal quoi.

Nous nous rendons ensuite Place de la République en bord de Loire où beaucoup de personnes scrutent, examinent les autos se rappelant de leur jeunesse pour certains, des exploits de pilotes pour d’autres et ceux qui se disent ouah c’est celle-là que je veux ou c’est mon rêve ou c’est la plus belle – ils parlent bien sur de mon alpine !!. Nous partageons quelques moments avec des passionnés autour d’autos toutes aussi passionnantes, retrouvant notamment une 205 Turbo 16 avec équipage féminin qui vient de gagner le Paris-Pekin, une magnifique Triumph Hérald en configuration rallye d’époque et des autos très récentes comme une Toyota GT86, une Ferrari 599, une Porsche Carrera 4S, un coupé z3 BMW, une Porsche GT3, une Mazda MX5 dernière génération.

Allez c’est le départ, Gégé prend connaissance du road-book qui nous est familié puisque nous avions fait ce rallye l’année dernière. Lecture des consignes de course et hop dans le baquet prêts à décoller. Nous remarquerons au fur et à mesure des kilomètres que les tracés sont identiques à l’édition 2014, ce qui ne nous empêchera pas de nous glander tout de même ! 4 secteurs, 12 zones de régularité sur environ 350 kms avec des changements de moyenne mais nous sommes là pour ça.

Top, c’est parti pour la première étape, le temps de sortir de Saumur pour se mettre dans le bain et à nous l’aventure en Alpine. Rien de spécial, aussi cela me permet de vous indiquer que nous concourrons dans la catégorie Navigation et que dans ce cas seules 4 épreuves comptent sur les 12 pour le résultat final, avec en prime un classement pour ceux qui feront l’épreuve de nuit et un classement pour ceux qui ne la feront pas. Nous étions 20 dans la catégorie Navigation et un peu plus, 22 je crois, pour les concurrents de la catégorie Aguerris. Les moyennes sont comprises entre 47,5 et 49,99 km/h ce qui reste élevé sur certains tronçons très sinueux avec des routes peu larges pour ne pas dire « 13 et 3te » (pour ceux qui ne savent pas lire … : très étroites !).

20151128_164701Chaque fin d’étape est l’occasion de se retrouver tous sur la Place de la République, d’échanger nos impressions, de voir la tête de certains qui portent sur leur visage la réussite ou non de l’étape (‘jai des photos !), c’est assez marrant. J’en profite même pour pour prendre en photo la raie de Jean-Louis. Ah ben oui, je vous vois venir … et bien non, ce n’est ni celle de ses cheveux – car il n’en a pas beaucoup et il a plutôt la coupe du soldat – ni celle de son postérieur – car là je ne me serais surtout pas permis – mais son « insigne », représentant la raie manta, collée sur les ailes avants : un accessoire bien approprié sur cette auto.

Nous enchaînons les étapes, tout se passe bien avec, bien entendu, quelques plantages ou des « je tourne à gauche » alors que Gérard m’avait dit à droite, mais où ai-je la tête, ou des « y a pas de panneau » mais pas grave nous sommes au bon kilomètre donc ça ne peut être que cette route ..etc.. Arrive le 3ème secteur en fin de journée : j’installe la rampe de phare pour y voir clair dans le noir, je teste et tout fonctionne, il est déjà 16h30 passé et nous décidons d’un commun accord de ne pas prendre part au départ de la 1ère zone de régularité de ce 3ème secteur. En effet, un petit repos sera bien mérité autour d’une bonne bière au troquet du coin et en plus cette étape est assez longue, 2h, Gérard est un peu fatigué – et moi avec – et ne compte pas pour notre classement.

Nous faisons connaissance avec un monsieur venu avec sa récente acquisition : une Lancia Monté Carlo groupe 4 d’origine, qui est allé la chercher en Belgique il y a peu et qui souhaite embarquer sa femme sur ce type de week-end. Cool, c’est donc tout naturellement que nous discutons le morceau, et vu qu’il faisait un peu frais, nous nous réfugions dans le bar d’en face autour d’une bière et d’un thé pour madame. Une fois le thé dégusté, madame nous quitte pour faire connaissance avec le centre ville de Saumur et probablement ses magasins de vêtements. C’est sûr que trois bonhommes qui discutent bagnole ça peut être rébarbatif pour une femme, mais nous on aime. J’ai beau cherché, je n’ai même pas pris de photos de cette superbe Lancia Monté Carlo. On se quitte tout de même pour que je puisse aller faire le plein de carburant de l’Alpine et être à l’heure pour le départ de l’épreuve suivante. Généreusement, il nous offre la tournée, ravi d’avoir partagé ce moment avec nous. Je lui glisse dans les mains un flyer de notre rallye de mars 2016 et lui indique qu’il faut absolument qu’il commence par un rallye plus facile que celui que nous faisons ce jour. Et pour la petite histoire, nous nous retrouvons le lendemain matin au départ des épreuves et je lui propose de nous suivre pour qu’il se rende compte des parcours utilisés et de la vitesse imposée. Super emballé, il grimpe dans sa voiture et nous suit jusqu’au départ. Je me place devant le panneau, on part, jusque là tout va bien, il embraye et nous suit. Nous traversons une route après un stop, il tarde un peu à traverser – oui mais bon, il ne pouvait pas non plus couper la route aux voitures ! – et sur notre road-book nous devons tourner à 800m à gauche dans un chemin de terre – carrossable tout de même – et … et bien plus rien dans mon rétro, il n’a pas du voir que nous tournions. Bref ça aura durée 2mn, mais je ne pouvais pas m’arrêter, faire demi tour pour aller le chercher car nous étions dans notre épreuve chronométrée. Nous le retrouvons – j’espère – sur notre rallye car il avait l’air d’avoir vraiment envie. Et s’il lit ce résumé, encore merci pour la bière.

20151128_165213Départ pour le secteur 3, ZR n° 8, la nuit est tombée. Tout va bien, nous sommes confiant et la lecture du road-book se fait coulante, nous ne loupons aucune route jusqu’au moment où tout l’électricité intérieure de l’Alpine s’éteint et refonctionne dans la seconde qui suit. Oups, que ce passe-t-il me dit mon mécano., à quoi tu as touché ? Ben à rien chef, j’ai les deux mains sur le volant c’est tout. Bon ben, comme ça fonctionne on continue et nous finissons l’épreuve dans les temps. Tout le monde se regroupe au resto pour un repas commun durant lequel la conversation principale est … vous avez deviné : les anecdotes de la journée. Chacun ayant son lot d’expériences à raconter.

L’heure de l’épreuve de nuit arrive. N° 32, nous partons dans les derniers. Mais confiant, nous prenons le départ sans compter sur la capricieuse Alpine. Car en plein milieu d’étape, alors que nous nous arrêtons pour poinçonner notre feuille de pointage, l’électricité intérieure s’arrête à nouveau mais là complètement, plus de lecteur de carte par exemple, je n’ai plus les oscars avants éclairant les côtés, mais j’ai encore les phares et l’éclairage du tableau de bord : un moindre mal !. Gérard passe un œil dans le compartiment avant pour vérifier fusibles et autres organes électriques, mais rien ne paraît anormal, il conclut qu’il y a un problème mais sans trop savoir d’où ça vient, il suppose un ou plusieurs relais, ceux-ci étant pratiquement d’origine donc pouvant être défectueux. Bref, pour repartir, beau papa utilise sa pile électrique pour lire le road-book, ça se passe finalement pas trop mal. Et quelques kilomètres plus loin, l’électricité revient comme par enchantement. Toutefois, quelques minutes plus loin, Gérard me demande si je n’ai pas l’impression de moins voir devant. Je répond par l’affirmative en lui indiquant que l’aiguille de charge de la batterie est dans le rouge, mais que ça à l’air de tenir en roulant et restant dans les tours. Sauf qu’à un stop, plus rien du tout, le moteur s’arrête et impossible de repartir, batterie à plat, ça recommence. Nous plaçons l’Alpine sur la bas côté pour ne pas gêner, et attendons des concurrents pour nous venir en secours, ayant des câbles de démarrage nous n’avons besoin que d’un moteur qui tourne finalement !! Et vous n’allez pas le croire, c’est une Renault 4 L, oui oui une 4L maquillée aux couleurs Gordini, qui nous dépanne. Son propriétaire nous nargue en indiquant que c’est la première fois qu’une 4L vient au secours d’une Alpine et si je me souviens bien à du prendre beaucoup de photos (ce n’est pas bon ni pour nous ni pour l’image d’Alpine !) : merci à lui car nous avons pu repartir sans toujours savoir pourquoi. Mais avant, Gérard a mis cette fois-ci le nez dans le compartiment moteur à l’arrière, l’alternateur est toujours branché !?! étonnement, on s’aperçoit tout de même que les ventilateurs avants tournent en permanence alors qu’il ne fait pas très chaud !?!, il augmente donc le ralenti pour favoriser la charge et repartons, et c’est naturellement que nous décidons de rentrer direct à l’hôtel vu l’heure et que de toute façon nous sommes dans les choux !!!.

Ah mais j’allais oublié, cette nuit a été réellement une épreuve pour nous car nous nous sommes aussi fait arrêter par la gendarmerie comme notre poursuivant, une petit austin mini – oui je sais c’est redondant car une mini c’est forcément petit mais je trouve que ça fait bien de dire une petit austin mini. Bonjour Mme l’agent, que ce passe-t-il ? Nous avons reçu des plaintes pour le bruit et la vitesse. Ben vous savez Madame, même en roulant à 50 km/h avec notre voiture en pleine nuit, les gens ont toujours l’impression que l’on roule à 100 ! Nous faisons parti d’un rallye qui a été déclaré en préfecture ..etc.. Pendant ce temps, son collègue arrête la fin du peloton et c’est environ une dizaine de voiture qui se trouve bloquée et s’amassent sur le petit parking où nous nous trouvons. Et pendant que celui-ci discute avec les autres concurrents, moi j’ai le droit de souffler dans le ballon comme on dit : négatif, ouf. Et alors que Madame l’agent s’apprêtait à faire de même pour les autres, son collègue – peut-être submergé par le nombre de véhicules et les réclamations des concurrents – nous fait signe que tout est en ordre et que l’on peut tous repartir. Oui très bien, sauf que nous avons perdu plus de 10mn dans l’affaire et qu’arriver premier, nous n’avons pu repartir que dernier de cet arrêt non prévu. Comme quoi à 1mn prêt, voir à 30s prêts, nous serions passer à travers. Ça plus nos ennuis électriques, la décision de repartir direct à l’hôtel a été prise vite fait !!

20151128_111614Quelle nuit mes amis, mais ça fait partie du jeu et des imprévus de rouler sur route ouverte. Nous rencontrons beaucoup de spectateurs sur le bord de la route même la nuit, certains sont super contents et lèvent le pouce, d’autres le sont beaucoup moins et téléphonent à la gendarmerie !!! Et arrivés à l’hôtel, nous sommes bien sur les derniers car nous avons parcouru les 10 derniers kilomètres en code et non avec la rampe de phares pour éviter de trop décharger la batterie, et nous confions notre feuille de route à la charmante bénévole qui nous attendait dans le froid.

Une nuit assez courte passée en compagnie d’un tracteur, je vous laisse deviner !! et il est déjà 6h45 quand Gérard qui, habillé, ayant déjà pris sa douche me demande si je dors. Ben non, sous entendu tu as déjà fait beaucoup de bruit, et me dis « allez, faut se lever car j’ai du boulot sur l’auto, enfin je voudrais essayer de comprendre ce qui s’est passé ».

Après le petit déjeuner et cet intermède de contrôle sur l’Alpine, nous nous rendons sur l’aérodrome de Saumur pour une petite séance de slalom chronométrée, enfin normalement, car nous n’avons pas eu connaissance des temps : j’aurais bien voulu savoir si notre petit 1600 avait battu les 2 litres ou V6, voir V8 de certains concurrents. Mais le plaisir était une nouvelle fois au rendez-vous avec une piste un peu humide propice aux dérives de nos autos préférées. Ensuite, nous sommes repartis pour les deux dernières épreuves, sans grande difficulté, sauf que nous n’avons pas trouvé la moyenne à respecter dans le road-book pour la 1ère ZR. On apprendra à la fin qu’on aurait du nous donner une table de moyennes au départ, mais que nous sommes beaucoup à ne pas l’avoir eu. Et dans la seconde ZR, nous avons refait la même boulette que l’année dernière … et là sans commentaire !!! ce qui nous a valu de ne plus savoir où nous en étions dans le moyenne horaire même si nous avons retrouvé le bon chemin, nous avons alors fini cette épreuve à fond la caisse, pour un pur plaisir de conduite.

20151129_123016Nous voici de retour sur la Place de la République, pour ce que l’on peut assimiler à un parc d’arrivée où tout le monde se retrouve avec un bon nombre de spectateurs et en offrant mon baquet à tous les enfants qui voulaient s’y installer. Rare sont les propriétaires à le faire, c’est dommage car lorsque l’on voit les yeux des enfants briller au volant de l’Alpine, et quelque soit notre résultat final, la récompense est là d’avoir fait partager un tout petit moment de notre passion et de bonheur. Sans compter sur les grands, qui sont également enchantés de pouvoir les photographier et de ramener des souvenir à la maison. Moi j’aime ça et ça me fait plaisir.

Nous allons ensuite au resto et prenons le café avec les résultats. Nous apprenons que nous sommes classés 5ème sur 8 dans la catégorie Navigation n’ayant pas fait l’épreuve de nuit, sauf qu’on l’a bien faite et comme elle était tourmentée, on s’en souvient bien !!. L’organisateur nous dira un peu plus tard ne pas avoir eu notre feuille de pointage pour valider l’étape de nuit … bien dommage. C’est le moment de nettoyer la voiture et de la monter sur le plateau pour faire le chemin retour et retrouver ma petite famille, pour qui j’ai eu beaucoup de pensée tout au long de ce week-end, et principalement pour ma chérie qui me manque terriblement et avec qui je souhaiterais passer de tels moments et lui faire partager cette passion.

Mes quelques photos : cliquez ici

Vidéos trouvées sur le net :

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Le 24 novembre 2015

Au programme, 4 secteurs sur le week-end dans la belle région du Pays de la Loire, avec en prime un petit slalom le dimanche matin sur l’aérodrome de Saumur.

Le problème sur cette période est de savoir si je dois chausser l’A310 de ses pneus pluie ou pas. Mais comme nous partons avec l’alpine sur la plateau et le Peugeot 807, bien vaillant avec ses 244.000 kms au compteur, le mieux est de tout prendre, nous serons donc chargé samedi matin pour le départ. Préparation de l’auto, vendredi après-midi pour un départ prévu aux alentours de 7h30 pour un bon 3h30 de route. Et nous devrions y retrouver quelques connaissances, notamment Estelle et Jean-Louis avec leur Opel Manta B et Elisabeth et Philippe dans leur Volvo 343 DL.

 5ème rallye de printemps – 14 mars 2015

Première participation à ce rallye organisé par l’association Handi Rallye Passion. Je vous encourage dès à présent à consulter leur site internet : www.handirallyepassion.fr afin de rendre hommage à ces bénévoles qui œuvrent toute l’année pour procurer des moments de bonheur à des jeunes porteurs de handicaps. Hommage également aux pilotes qui ont « embarqués » ces navigateurs dont les yeux, les sourires ont émerveillés cette journée un peu couverte de nuage, mais sans pluie.

20150314_083048Levé 6h15 pour être à Damville à 7h15 pour embarquer mon beau-père, navigateur attitré de l’alpine, et arrivée à Richebourg (78) à 8h00 dans les locaux de l’IME pour les vérifications administratives, techniques et briefing avant la 1ère épreuve. Un super petit-déj. nous attend, et je profite de retailler ma ligne avec des pains au chocolat !! je vous entends d’ici, mais j’ai une excuse autre celle que d’être gourmand : je suis parti le ventre vide !

Nous revoyons des connaissances, et c’est avec plaisir que nous passons la journée avec Eric et Francine avec leur redoutable R16, que … non je vous dirais plus tard !! ce qui obligera Eric à lire la suite !

Nous avons décroché le numéro 24 sur les 39 participants, milieu de peloton, et sommes encastrés entre une DS23 et une TR6. Guy et son Alpine V6 blanc nacré sont devant avec le numéro 22 … Joëlle et sa toute nouvelle Alpine V6 Pack GT Blanc Nacré ne sont pas là … bon elle a une vrai excuse : elle fête son anniversaire aujourd’hui … quoi qu’elle aurait bien pu le fêter avec nous dans cette grande famille de l’auto ancienne.

Briefing à 9h00, au cours duquel nous apprenons les règles de ce rallye, qui nécessitera beaucoup d’attention pour relever un nombre incalculable de panneaux par exemple. Mais c’est ce qui fait la particularité de ce rallye, et j’ai hâte de voir ce que ça donne sur la route. Mon beau-père en profite pour affiner ses connaissances en roadbook en se joignant à une formation rapide donnée à un équipage 100% féminin qui n’a aucune expérience de ce type de rallye, mais l’enthousiasme est là, enfin ce matin !!

1ère étape : 58 kms, 1h15mn avec une moyenne de 46,4 km/h. Le roadbook est donné à la dernière minute, même pas le temps de se familiariser avec et c’est déjà le départ.

J’oubliais, l’auto fonctionne à merveille même pour une auto en plastique … petit clin d’œil à – il se reconnaîtra !! – nous sommes confiants pour cette journée. Donc, il nous faut être dans les temps, relever les panneaux sur le bord de la route, la première et la dernière lettre de tous les panneaux d’entrée de ville, répondre à quelques questions complémentaires comme « quel est le numéro inscrit sur la première boîte aux lettres de la rue machin ? » : si on passe à 100 à l’heure, ben c’est sur qu’on ne le verra pas. A tout cela, s’ajoute les arrêts obligatoires aux contrôles humains où il faut avoir le tampon sinon pénalités.

20150314_083119Nous sommes dans les choux sur la moyenne horaire dans cette première épreuve … nous ne sommes pas seuls dans ce cas, c’est rassurant. L’exercice est tout nouveau pour nous et va nous demander une vigilance de tous les moments pour les prochaines étapes.

Ceci dit, la vallée de Chevreuse est magnifique, avec des maisons hors du commun superbement bien entretenues, et quant aux routes, elles vont bien à nos anciennes qui aiment les parcours sinueux, étroits et boisés.

Nous terminons cette étape avec 80 points, soit une 6ème place sur 39. Mais ce résultat n’est pas connu au moment où nous reprenons le départ de la 2nde étape !!! Dommage car cela nous aurait en plus motivé … en fait non, je n’ai pas besoin de ça pour être motivé, quand je suis au volant de l’A310 1600, ce n’est que du bonheur, c’est presque le prolongement de mon bras tellement je m’y sens bien, et ce bruit : toujours épatant. Le petit hic sur cette journée est que nous n’avions pas les casques radio, j’en ai un qui est parti au SAV, on a simplement du parler un peu plus fort.

2ème étape : 46,7 kms, 1h05mn avec une moyenne de 44,3 km/h. Nous voilà maintenant avertis de ce qui nous attend … et c’est pourquoi, nous entamons cette seconde étape sereinement.

Le plus dur sur ce rallye, c’est de bien anticiper pour ne pas « louper » une réponse, car cela nous a valu quelques retours en arrière pour trouver la réponse aux questions afin d’éviter de prendre trop de pénalités … et qui dit retour en arrière, dit moyenne horaire « dans le vent ». Et oui, tout cela paraît simple vu de derrière votre ordi ou smartphone, mais dans la voiture c’est une toute autre affaire !

Cette étape se déroule fort bien, tellement bien que nous pointons à tous les contrôles en avance !!! pas bien du tout, car l’avance est énormément pénalisée, enfin beaucoup plus que le retard, il y a un proverbe qui s’applique bien : « rien ne sert de courir, il faut arriver à point » (oui je sais je l’ai arranger à ma sauce ch’timi !!).

C’est pourquoi, nous prenons 116 points sur cette étape avec un classement à la 22ème place, beaucoup moins bien.

20150314_083101Le plus compliqué à la fin de cette étape a été de trouver du carburant. L’arrivée se faisant au fin fond de la forêt de je ne sais plus où au beau milieu de rien … et renseignements pris auprès des organisateurs, le première station est à plusieurs kilomètres de là. N’ayant pas le choix – mais si on a toujours le choix, sauf que moi j’ai choisi d’aller faire le plein de carburant plutôt que de tomber en panne au beau milieu de la 3ème étape !! – nous laissons nos ventres gargouiller pour reprendre la route (il est déjà 12h45), et c’est pas moins de 25mn pour arriver à la fameuse station, qui – ouf – était ouverte !!

Juste le temps de revenir pour déjeuner, merci à Eric et Francine pour avoir garder deux places à leur table, et c’est le départ pour la 3ème étape.

3ème étape : 52 kms, 1h10mn avec une moyenne de 44,06 km/h. Le temps est toujours de la partie, le soleil pointe même le bout de son nez, afin de rendre cette journée encore plus agréable. Les cabriolets ont tous décapotés, ça c’est génial, car les températures ne sont pas fortes tout de même, et cela fait la joie également des jeunes qui en profitent pleinement.

Rien à signaler sur cette étape, les contrôles de passage et les panneaux sont toujours là !! on jardine un peu, on cherche, on roule, bref le quotidien sur ce rallye, dont je commence à apprécier l’identité mêlant roulage avec plumage … je m’égare … enfin vous aurez compris.

Nous améliorons notre performance en nous classant 20ème sur cette étape avec 103 points de pénalités.

4ème étape :  50,1 kms, 1h05mn avec une moyenne de 46,2 km/h. Dernière étape sans grande surprise mais tout aussi excitante que les précédentes avec des pièges, et nous ne prenons que 81 points … mais les autres ont fait pareil, donc une 15ème place sur cette étape. Nous étions un peu en retard sur la moyenne, c’est pourquoi nous avons du « allumer » sur certains tronçons et notamment sur la dernière très belle ligne droite en montée avec un revêtement tout neuf à quelques centaines de mètres de l’arrivée, ce qui nous a valu quelques sourires au pointage !!. Ben moi pas comprendre !! Et nous avons appris un peu plus tard que le bruit de l’A310 avait fait écho jusque là … nous étions donc pistés !!

20150314_083104Au final, c’est une belle 18ème place qui nous revient avec 380 points de pénalités, soit avec les coef. un total de 410 points. Effectivement, sur certains rallyes, un coef. est mis en place en fonction de l’année de la voiture. Aussi, plus l’auto est vieille, plus le coef. est élevé. Pour ma part, je ne l’applique pas sur notre organisation du Rallye du Val d’Iton, car la régularité est la même pour tout le monde, que l’on ait une voiture des années 50 ou des années 90, il faut respecter la même moyenne, qui reste accessible à tous types de véhicules. Mais c’est comme tout, il faut savoir respecter les choix de chacun, et cette fois-ci, cela nous a servi sur ce rallye puisque – grace au coef. – nous terminons juste devant … la R16 !! qui est d’une année plus vieille que l’A310 (373 points sans coef. et 428,48 avec). Je pense qu’Eric doit déjà être en train de travailler sur sa Cox des années 60 !!

Pour finir, je vous mets cette photo d’une des deux Renault 4cv qui a participé à ce rallye, comme quoi on peut se faire plaisir avec des véhicules très anciens – celle-ci est de 1951.

9ème Nuit des Lions – 10 et 11 janvier 2015

Le 22 novembre 2014, programme diffusé aux « déjà » inscrits : départ de la Place du Château au Neubourg le samedi pour 5 étapes :

Samedi :

  • 1ère étape : Le Neubourg – Duclair
  • 2ème étape : Duclair – Saint Martin du Vivier
  • 3ème étape : La Bertellière – Franqueville Saint Pierre

Dimanche :

  • 4ème étape : Franqueville Saint Pierre – Franqueville avec un départ pour la 1ère auto à 6h !!
  • 5ème étape : Franqueville Saint Pierre – Les Andelys

Le 12 janvier 2015

Voilà notre 1er rallye 2015 est déjà terminé !! et pour nous c’est le meilleur classement depuis le début, c’est le top ten, je vous laisse un peu deviné car nous avons fort progressé dans le classement … alors … 9ème, oui je sais ce n’est pas le podium comme vous l’espériez tous mais c’est un bond en avant de plus de 20 places … de la gonflette me direz-vous … non du travail, du travail, encore du travail, mais surtout de la bonne humeur, du flegme, de la patience, du no stress.

20150110_170157Je vous raconte tout cela de suite, mais avant je voudrais remercier Estelle et Jean-Louis (Opel Manta B de 1977), qui par amitié, m’offre une photo de l’A310 lors du rallye Maine Perche de 2014. Ils auraient pu s’arrêter là, mais pour se moquer un peu aussi … ils m’offrent une seconde photo, que je ne vous montrerais jamais !, car sur fond d’humour elle représente mon beau-père le nez dans le moteur … un peu pour me dire que nous ne faisons que cela !!! et bien non, pas cette fois-ci, et nous avons montré que l’alpine fonctionne bien ainsi que le pilote et son navigateur. Toutes mes amitiés à Estelle et Jean-Louis, qui pour la petite histoire, se marient en 2016 sur le thème de l’automobile ancienne bien sur !!

Je remercie également mon vieux pote Patrice, dans les 2 sens du terme !!! (il ne m’en voudra pas je pense), pour sa présence et son petit reportage photo, que vous avez en lien en bas de page.

Un autre petit clin d’œil à un couple devenu emblématique puisqu’ayant participé à de très nombreuses courses automobiles dont de nombreux Paris Dakar, qui nous a fait l’honneur de venir participer à ce rallye à bord d’une non moins emblématique voiture, une Cadillac Coupé Le Mans de 1950, en excellent état : Fenouil et Puce.

Vérifications administratives et techniques réalisées, nous retrouvons nombres d’amis, des visages familiés et partageons quelques moments sympas comme cette remise de photos décrites plus haut. Nous déjeunons avec Véronique, Francine, Jean-Pierre et Eric, concurrents et amis, autour d’une bonne table, faut-il le préciser !!, Jean-Pierre et Véronique participent avec leur Porsche 911 de 1976, vainqueur de notre 1er rallye du Val d’Iton, Eric et Francine dans la très populaire Renault R16 de 1976.

20150110_111855Les choses sérieuses commencent après à partir de 14h15, départ des 1ères voiture en liaison jusqu’au Château du Champ de Bataille pour le départ de la 1ère zone de régularité. Et comme il faut bien pimenter ce récit, c’est tout naturellement que je n’ai pas honte de vous dire que nous nous sommes égarés dans cette liaison de 5 kms, mon navigateur et moi-même aussi, n’ayant pas vu que la première colonne du roadbook était destinée au kilométrage partiel et la seconde au kilométrage total … je ne vous dis pas le fouillis. Ben oui, sur notre rallye, on fait l’inverse donc on pense que tout le monde fait pareil … normal quoi !!! Néanmoins, nous retrouvons bien vite notre chemin pour arriver au départ.

ZR n° 1 : Le Neubourg – Duclair, 56,050 kms, temps idéal :1 h 13mn 07s, vitesse moyenne : 46 km/h. Le temps est maussade, et la pluie s’est invitée dès l’approche de la Seine. Mais et attention c’est une nouveauté, nous sommes sur la bonne route, pas de plantage en début d’épreuve comme d’hab. !!, oui … les mauvaises langues diront que c’est déjà fait lors de la liaison, et même si c’est vrai, valait mieux là que dans la 1ère épreuve non ! Bref, tout s’enchaîne, les essuie-glaces fonctionnent à merveille, nous repérons tous les panneaux. Petite faiblesse en milieu d’épreuve, petite erreur de navigation, mais nous rattrapons vite le coup. Sauf qu’à chaque fois dans ce cas, et n’ayant pas le matériel adéquat, nous ne pouvons plus nous fier sur la moyenne horaire ni sur le kilométrage total, alors on fait au chrono et au partiel. Ah oui j’oubliais, j’ai aussi levé le pied comme dirait mon beau-père (il m’appelle « la pédale de plomb » : je vous vois venir et précise donc que la pédale est en référence au pédalier de l’auto !!), moins vite, plus d’attention et moins de plantage, c’est peut-être la bonne recette finalement, mais j’avoue un peu moins excitant !.

Nous terminons cette épreuve à la 12ème place avec 37 points de pénalités au scratch sur 55 et 9ème au classement des « classics » sur 31. Vous avez remarqué : ce n’est pas les résultats des précédentes éditions où nous sommes en général en bas de tableau.

Cette épreuve nous a conduit à Duclair, et pour l’occasion nous empruntons le bac pour se réfugier sur la rive droite de la Seine. Sympa et original, merci André !! Qui est André ? : c’est un vaillant personnage très sympathique, qui ne se prend pas le tête et qui compte sur sa femme pour mettre de l’ordre dans ces papiers d’organisation – ce n’est pas moi qui le dit, c’est lui même : André DENISOT, organisateur de nombreux rallyes qui font la joie des participants puisque c’est complet à chaque fois : voici son site si vous êtes curieux : Rétro Rallye Sport.

Couv_286Et comme André est vaillant, je ne peux m’empêcher de parler de l’autre VAILLANT, oui oui le Michel, Michel VAILLANT, le héros de la bande dessinée portant le même nom.

Dans ma jeunesse, je dépensais un fric fou en bandes dessinées, je crois en avoir eu jusqu’à 400. L’âge avançant et la raison l’emportant, bon c’est surtout la passion automobile qui me poursuivait aussi !! et qui me grignotait petit à petit mon porte-feuille d’étudiant (si si je l’ai été !!), je me suis débarrassé de quelques séries, mais en ai conservé quelques unes dont l’œuvre de Jean Graton et ses 70 tomes, site officiel : www.michelvaillant.com. Je continue cette collection qui me passionne toujours : les 3 derniers tomes sont issus d’une nouvelle saison, puisque son créateur nous a quitté il y a quelques années.

ZR n° 2 : Duclair – Saint Martin du Vivier, 35.610 kms. Le temps est à la pluie. Nous avons passé la Seine dans les premiers et le temps que l’ensemble des concurrents rejoignent la place de Duclair, nous avons le temps de nous désaltérer au chaud dans un petit troquet bien sympathique qui a connu une affluence record, je pense, pour un samedi après-midi. Petit clin d’œil à Francine qui a trouvé le temps de faire du shopping … les femmes et les soldes : une légende ? … je vous laisse seul juge.

Cette épreuve est neutralisée, c’est à dire qu’elle ne comptera pas pour le classement général. En effet, au vu de la circulation dense aux abords de Rouen, André DENISOT préfère ne pas engager les concurrents dans une chasse à la moyenne rendue plus que difficile à cette heure de la journée. Aussi, c’est un départ « en vrac » de la place de la mairie de Duclair pour rejoindre le restaurant en début de soirée. Il y avait des tronçons assez cool, mais en effet au vu de la circulation et du nombre de petits villages traversés avec feux tricolores et ralentisseurs, il aurait été difficile de maintenir la moyenne horaire.

Pour ce trajet, nous avons chaussé la rampe 4 phares sur l’alpine. Et bien ce jour, tout s’est formidablement bien déroulé, aucun problème électrique ni d’alternateur. Il faut dire que mon beau-père avait passé la semaine sur l’auto pour la réviser et tenter de résoudre se souci de connexion sur l’alternateur. Ce travail s’est avéré concluant, et nous avons aussi une petite idée sur la charge de la batterie. L’alternateur est d »origine « bridée », c’est un toyota – ah ah -, qui demande donc de tourner rapidement pour charger correctement. Aussi, sans casse de la connexion et avec quelques moments à haut régime comme je les aime, tout s’est passé à merveille avec une batterie qui a maintenu sa charge toute la nuit.

C’est donc après un excellent repas que nous prenons la route pour la 3ème zone de régularité.

20150110_170151ZR n° 3 : La Bertellière – Franqueville Saint Pierre, 71,600 kms, temps idéal : 1h 25mn 55s, vitesse moyenne : 50 km/h. Il fait frais, alors je me positionne dans la file d’attente pour le départ 10mn avant afin que l’alpine soit prête à parcourir ces kilomètres de nuit. Top départ, nous sommes confiants et avons décidé d’y aller cool et de faire super gaffe aux indications du roadbook.

Et … commence un problème électrique, l’allume cigare ne fonctionne plus, et ce pratiquement dès le début de l’épreuve et les « oscars » d’accotement de route non plus … bah bah bah … Gérard est contrarié bien entendu, car autant on peut se passer des « oscars », que l’allume cigare alimente mon smartphone sur lequel fonctionne l’application qui nous guide dans les épreuves. J’essaie de le rassurer en lui indiquant que j’ai suffisamment de batterie pour cette épreuve, mais cela n’empêche, il reste préoccuper pensant déjà à demain et à la bidouille à envisager pour que cela fonctionne !!

On continue à se concentrer, et nous ne faisons pas d’erreur de navigation malgré toujours quelques incertitudes dans une nuit profonde, mais nous passons les contrôles de passage dans les temps ainsi que l’arrivée. Je ne vous parle pas du paysage : c’est la nuit !! Et nous rentrons donc direct à la maison, il est 23h30, nous avons hâte de nous coucher, car demain dimanche, départ de la 1ère épreuve à 6h30, ce qui nous fait un lever à 5h00 et un départ de la maison à 5h15 !! le nuit a été courte mais reposante à côté de ma chérie, et je profite de la remercier une nouvelle fois d’assumer les 4 enfants sur le week-end pendant que moi, je m’amuse au volant de l’alpine.

Nous dévalons la RN154 à vive allure, quand soudain … l’allume cigare refonctionne … étonnement, interrogation … mais sommes heureux de voir que les Alpine sont fidèles à elles-mêmes !!! Nous n’avons pas tout compris, mais à l’heure où j’écris ces quelques lignes, tout fonctionne encore parfaitement. Gérard a pu dormir sur ses deux oreilles.

ZR n° 4 : Franqueville Saint Pierre – Franqueville Saint Pierre, 51,820 kms, temps idéal : 1h 05mn 09s, vitesse moyenne : 47 km/h. Ouhlala, il est tôt, et c’est dur de se mettre dans le baquet ce matin, mais nous sommes vaillants – ah ah ah – et arrivons à l’hôtel, lieu du départ 20mn en avance, ce qui nous laisse le temps de prendre un bon petit-déjeuner avec les amis.

Nous ne connaissons pas les résultats de la veille, aussi on se dit qu’il faut maitriser ces deux épreuves de ce dimanche matin pour essayer de bien figurer au scratch. C’est une zone de régularité qui se déroule sans problème particulier et nous enfilons les kilomètres conformément au roadbook avec souvent en ligne de mire la Renault R16 qui nous devance.

Nous revenons à l’hôtel pour la fin de cette étape, et devinez … ben oui … j’en profite pour prendre un nouveau petit-déjeuner copieux !! on ne se refait pas, et un Ch’ti doit bien maintenir sa réputation. Voilà l’explication du « 59″ sur mes plaques d’immatriculation !!

ZR n° 5 : Franqueville Saint Pierre – Les Andelys, 112,660 kms, temps idéal : 2h 20mn 50s, vitesse moyenne : 48 km/h. Un peu pareil que la ZR n° 3, aucun souci à signaler ni sur la route ni dans la voiture. Nous sommes confiants quant aux temps de passage aux différents contrôles. Nous avons la très agréable surprise d’emprunter quelques tronçons neutralisés rien que pour nous, ce qui nous permet d’allumer un peu et de se faire plaisir au volant.

J’ai apprécié particulièrement un tronçon en pleine forêt avec de nombreux zig zag, et un public assez nombreux – je n’ai pas été ébloui par les flashes, mais il y en a eu quand même, c’était très sympa. Sauf qu’au 2/3 de la montée, euh ben … qu’est ce qu’elle fait là celle-la, nous tombons nez à cul avec la Renault R16 nous freinant dans mon élan. Pas très grave ceci dit, et en plus Eric n’avait pas été informé que ce tronçon n’était rien que pour nous. Bon s’il l’avait su, cela n’aurait peut-être rien changé, une R16 TL reste une R16 !!! et même si nous avons la même base de moteur, Eric me l’a bien fait remarqué !!!, nous n’avons pas le même rapport poids/puissance … ce sont des blagounettes entre nous !

Sinon, impossible de faire décrocher l’alpine dans les épingles, un vrai kart … il va peut-être falloir que je roule en Porsche !! n’est ce pas Jean-Pierre, qui n’a cessé de me dire que les Porsche partent du c… – on dit que l’auto survire – et que même, il n’avait pas apprécié quelques kilomètres par l’instabilité de sa 911. Mais elle est belle ta Porsche, et elle a fini 1ère à notre rallye, c’est tout de même une référence non !!

20150111_145900C’est déjà fini !!!, oui nous arrivons aux Andelys et parquons notre auto sur la place de la mairie, en attendant tous les concurrents. Il y a foule, et je profite de laisser mon baquet à un petit enfant le temps d’une photo : c’est toujours attendrissant de voir un enfant avec les yeux grands ouverts et plein de joie devant nos autos de collection.

Après 3 bières au troquet d’en face en compagnie d’Estelle, Jean-Louis, Elisabeth et Philippe, c’est l’heure des résultats dans la salle des fêtes. Un grand bravo à nos compagnons de rallye, Francine et Eric, qui terminent 2nd avec leur Renault R16.

Et donc pour nous, c’est une 9ème place au scratch.

Quelques photos :

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Dans :
Par alpinea310montecarlo1975jeanluctherier
Le 22 novembre 2014
A 12 h 49 min
Commentaires : 2
 

2 Commentaires

  1.  
    Vincent
    Vincent écrit:

    Non mais tu vas cesser d’etre insolent jeune homme!!
    Si j’avais effectivement su que les deux tronçons etaient neutralisés, et qu’un spectateur un peu trop fan n’avait pas mis une barriere quasi au milieu de la route….tu aurais peut etre appercu à tres bonne distance les courbes elegantes d’une vraie renault…tout en acier!!!!!
    ….;)))

  2.  
    Eric
    Eric écrit:

    Sympa les photos et le CR… Bonjour au tracteur !

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