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Année 2016
3ème Rando Autorétro de la Haute Somme – 27 août 2016
Tout commence début août, après avoir demandé à l’ensemble du Team ce qu’ils pensaient faire pour le 2nd semestre de l’année. Là Eric m’annonce un certain nombre de participations, comme Philippe d’ailleurs – mais où trouvent-ils le temps, ah oui le 1er est dans l’enseignement et le 2nd est retraité, ceci explique cela ! surtout pour le 2nd ! – et je découvre cette rando de la Haute Somme qui se déroule sur une journée fin août. Je pianote sur mon clavier, prends quelques renseignements et découvre que ce rallye est basé sur la navigation et pas du tout sur la régularité. Banco, et pour tous ceux qui auront lu « Benco » c’est soit que vous êtes fatigué, soit que vous aimez cette boisson chocolatée ou alors que vous êtes un aficionados du film « Camping » qui, dit en passant, est excellent dans son opus n° 3 de cet été 2016 (moi, je me suis bien régalé !). Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, voici la bande annonce :

Alors où en étais-je … je disais donc Banco : ce sera l’occasion de se former à la navigation sur une journée pas trop loin de la maison et de plus de pouvoir sortir pour la première fois la Lancia Fulvia et emmener mon petit dernier Maxou qui n’attend que ça depuis ses 1ers jours …
Je contacte rapidos l’organisateur qui m’indique qu’il reste quelques places suite à des désistements. Ni une ni deux, je sors les imprimés, les remplis et les renvoie avec le chèque, et le tout sans en parler à Gérard mon navigateur attitré qui découvrira la sauce à son retour de vacances. J’ai mon Maxou au téléphone le soir même et lui dit que s’il est sage avec papy et mamie en vacances, je l’emmène en fin de mois sur un rallye. Papy, alias Gérard, ne moufte pas, ne pige rien quoi !!, et Maxou me répond : « yes génial » ! lui apparemment a tout compris !
Alors c’est quoi la navigation. En me référant au règlement de cette rando : « Une randonnée cartographique basée sur la lecture de carte et le respect d’un itinéraire. Le classement prendra en compte uniquement le respect du parcours imposé. Des contrôles de passages apposés par l’organisation jalonneront le parcours, et c’est le relevé de ceux-ci sur un carnet de bord qui permettra d’établir ce classement. Le temps n’intervient absolument pas. » Il y aura des fléchés orientés et métrés, des fléchés complexes, des notes littéraires – on va faire dans la poésie ! -, des fléchés allemands, de la boussole traditionnelle et belge, des cartes tracées et muettes, des cartes à tracer, des murs belges. Et bien je confirme, nous n’avons jamais fait ça, ce sera donc une première. Bon je me suis tout de même inscrit dans la catégorie « débutant » et non « confirmé », ce qui soulagera fort probablement un peu les neurones de Gégé. Maxou, quant à lui, sera là pour le fun car à 4 ans difficile de lire une carte vous en conviendrait, à moins qu’il ne perturbe son papy, ce qui est fort possible aussi. Çà va être chaud, dans tous les sens du terme !
Nous sommes la veille de la rando, et pour me rassurer – car c’est tout de même la plus longue sortie que fera la Lancia – je profite de devoir emmener mon fils chez un copain d’école – eh oui ça commence à 4 ans et à 17 ce sera la nuit en retour de boîte !! – pour la tester, il y a 50 kms aller/retour à faire. Au retour, sous une chaleur accablante, le frein avant gauche présente une résistance non conforme. Et bien, voilà un travail pour cette journée. Je démonte l’étrier, les plaquettes sous l’œil aguerri de beau-papa et effectivement les cylindres sont un peu durs à sortir ou à rentrer comme vous voulez. Avec un bon dégrippant que tout le monde connaît, et de l’huile de coude, tout est rentré dans l’ordre. Mon beau-père en profite pour installer un allume cigare compatible avec mon chargeur de téléphone, car celui d’origine est tellement profond que mon petit chargeur n’atteint pas le bout !! Je vous entend déjà : donc pour ceux qui pensent que c’est le cas pour tout, demander à ma femme, je n’en dirais pas plus. Et puis Gégé, alias beau-papa, me demande comment on fait pour demain, car j’avais plutôt prévu d’emmener la Lancia sur le plateau, et avec surprise, il me dit « mais Fred, on peut y aller direct avec, les sièges sont confortables et blablabli et blablabla ». Ni une ni deux, je répond par l’affirmative et suis heureux qu’il souhaite tenter l’aventure jusqu’au bout. Donc demain départ à 5h du mat. pour 230 kms pour rejoindre Hem Monacu, 190 kms sur place d’épreuves en tout genre et 230 kms de retour, un périple de 650 kms, que nous ferons finalement sans mon petit Maxou vu les chaleurs annoncées.
Comme d’habitude je ne dors pas ou très peu : peur de ne pas me réveiller dans les temps ou stress, je n’ai jamais su, toujours est-il que je me suis levé à 3h45 pour un départ à 5h … j’ai eu tout le temps de m’occuper de moi, de charger le coffre de l’auto, car oui il y a un coffre – avantage de la fulvia par rapport à l’A310 ! – et d’étendre le linge. Gégé arrive à l’heure et top départ. RAS, tout se passe super bien, je ne la pousse pas trop, elle ne chauffe pas, fait pas trop de bruit – 2ème avantage par rapport à l’A310 – et les sièges sont assez confortables avec des suspensions souples – 3ème avantage par rapport à l’A310. Non non rien à changer … l’Alpine reste ma préférée, mais je découvre la Lancia sur un grand trajet, et tout est différent lorsque l’on parcourt 260kms plutôt que 20 … Tiens ça me rappelle une chanson qui est de 71 … tiens l’année de la Fulvia !! Découvrez :

Nous arrivons donc sur place dans les 1ers vers 7h45, l’accueil est convivial, la Lancia attire l’oeil, je me rends aux vérifications : ras, collage des stickers sur l’auto, un café croissant, enfin le béaba d’un accueil de rallye ici tout à fait bien orchestré. Il fait chaud en ce début de matinée. Dans l’intervalle, le Team Foot arrive en force avec la R16 et la 205 GTI. C’est l’heure du briefing durant lequel on nous confirme qu’il y a 3 étapes, 2 de 2h30 et 1 de 1h30. Ce sont des temps de référence théorique car en fait il n’y a aucun contrôle de temps, les pénalités sont attribuées sur les panneaux ou CP manqués. 2 zone de régularité ont été ajoutée cette année, auxquelles je me suis inscrit : il aurait été dommage de faire autant de kilomètres et de ne pas tout faire ! Donc 2 classements, l’un pour la régularité et l’autre pour les étapes de navigation.
Nous prenons donc le départ sous le chapiteau prêt à en découdre à Hem Monacu. Je suis confiant et il nous restera à nous familiariser avec le road-book navigation, que l’on nous donne qu’une minute avant le départ. Gérard l’ouvre, et nous découvrons un road-book sans métrage, juste des flèches et des indications, et des cartes sur lesquelles sont matérialisés le parcours. Mais pas de pression dans la mesure où le temps ne compte pas, ce qui permet – et nous le vérifieront de nombreuses fois – de revenir en arrière lorsque l’on sera perdu. J’avais préparé mon trip mais pas besoin, nous nous concentrons sur le road-book uniquement. Tout se passe plutôt bien, quelques coquilles bien sûr car certains dessins sont complexes, nous rejoignons avec la carte le point B en partant du point A, jusque là pas de problème sauf que nous zappons l’amorce. C’est une technique qui, dès qu’une amorce de trait est faite sur la carte, oblige de poursuivre cette route et de rejoindre au plus court le tracé A vers B sans croisé de concurrents – si vous n’avez pas compris, je vous ferais un dessin la prochaine fois !!. Donc nous avons loupé quelques panneaux c’est sûr. Puis nous rentrons dans notre 1ère zone de régularité, ce qui nous est plus familié et l’usage du trip devient nécessaire. Pas facile tout de même de tenir les 49 km/h de moyenne et de passer aux contrôles à 0, la Fulvia est moins puissante que l’Alpine et les reprises sont donc plus lentes en sortie d’épingles.
Et c’est déjà l’arrivée à Moreuil où nous sommes bien accueillis sur une place entièrement réservée au rallye. Déjeuner dans la salle des fêtes avec le Team Foot et comme toujours c’est l’occasion de débriefer et de continuer à apprendre les règles de la navigation. Départ à 14h30 pour la seconde étape, départ qui s’est moins bien passé : petite pagaille générale le tout sous un soleil de plomb mais avec de nombreux spectateurs. Nous parvenons toutefois à partir, toujours confiant et zen.
Et nous nous concentrons tellement sur le road-book que nous en oublions carrément la zone de régularité, et en plus je ne me souviens même pas d’avoir vu le panneau du départ de la ZR, pour dire que nous étions super concentrés. Et c’est en arrivant que je m’aperçois de cette erreur, bien entendu pas du tout rattrapable : tant pis, de toute façon il fait trop chaud pour travailler … euh pour repartir. Les plus de 40 ans trouverons sans doute l’allusion à la fameuse publicité devenue culte pour la boisson Pulco Citron. Allez pour le fun :

A part cet oubli – fâcheux mais pas existentiel ! – cette deuxième étape s’est finalement déroulée sans problème avec une Fulvia au top de sa forme. J’avais décidé de la vendre avant de venir, maintenant j’ai un gros doute puisque sa fiabilité mécanique n’est plus remise en cause … je cogite, je cogite. Fin de cette étape à Peronne avec une nouvelle fois un accueil chaleureux et un petit encas ou goûter comme vous voulez. On nous laisse 20 mn avant de se présenter au prochain départ et on nous laisse une feuille de liaison dans laquelle nous découvrons devoir passer au Mc Drive !?! quoi qu’est-ce ? je n’ai rien commandé !?! tout ce que je sais c’est qu’il faut faire le plein de la rouge italienne. Nous prenons donc la liaison comme convenu et arrivant à la hauteur du fameux restaurant rapide – partenaire de cette rando – une demoiselle nous fait signe de nous engager dans le drive pour se voir offrir boissons fraîches et petits cadeaux : là c’est une grosse heureuse surprise surtout pour les boissons fraîches mais cela souligne aussi l’importance du partenariat, et je sais de quoi je parle. Allez, ce petit égarement effectué, nous prenons place devant la pompe à carburant du supermarché d’à côté pour assouvir la soif de notre italienne ! Sortie de la station, nous sommes pris en charge par l’organisation pour le départ de la dernière étape.
Pour celle-ci, pas de zone de régularité, c’est dommage car on aurait vraiment fait attention !! Top c’est parti, je trace la route bien guidé par mon navigateur jusqu’au moment où il nous faut nous arrêter pour matérialiser le parcours sur une carte en fonction des indications de l’organisateur. Nickel, nous pensons trouver c’est cool. Sauf qu’arrivée sur un tronçon, nous sommes devant un sens interdit, nous n’avions jamais penser que ça pouvait exister. « Bon que fait-on ? » me dit Gégé, et lui répond « on trace », je n’ai aucune envie de recommencer mais plutôt de rouler toutes vitres ouvertes. Il me répond : « on va perdre des points s’il y a un panneau ou plusieurs », je lui répond « pas grave au point où on en est ! ». Je ne vais pas vous faire toute la conversation, car ce serait un peu loin mais surtout parce que je ne me souviens pas de tout ! Et puis comme c’est moi qui tient le volant, de toute façon j’ai toujours le dernier mot ! pratique vous ne trouvez pas !
Et puis au bout de quelques minutes, Gérard me dit que l’on est bientôt arrivé et qu’on a mis 2 fois moins de temps que prévu. Le pourquoi nous arrivons dans les 1ers sur cette dernière étape, mais pas grave car le temps ne compte pas, moi je me suis fait plaisir au volant de la Fulvia et on ne s’est pas perdu. Arrivé sur place à Hem Monacu, nous rendons notre feuille de contrôle, reprenons notre place du début de journée et attendons les autres concurrents et la remise des résultats. Moments également privilégiés pour faire connaissance avec les autres participants et je tombe sur des eurois habitants Louviers et échangeons quelques anecdotes de rallyes aussi diverses que variées. J’en profite pour leur glisser la pub pour notre rallye. Mais comme je ne suis pas en reste, j’avais pris soin de distribuer sur tous les pare-brises un petit flyer de notre rallye préféré. Le soir commence à tomber, on nous délivre le résultat des épreuves de régularité et sommes classés 20ème sur 39.
Puis il commence à se faire tard alors je décide de reprendre la route du retour afin de ne pas rentrer trop tard à la maison en ayant bien pris soin de nourrir le navigateur et le pilote aussi bien sur !. Résultats envoyés, nous figurons à la 25ème place sur 58 dans la catégorie « amateur ».
Les articles de journaux
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Pour la petite anecdote, le lendemain dimanche, nous allons chez des amis pour le goûter et Laure – ma charmante épouse que j’aime à la folie – me suggère de prendre la Lancia. Ni une ni deux les clefs en poche, nous grimpons tous les 4 et c’est parti. En revenant, comme je cogite toujours, je pose la question de garder ou non cette voiture et à l’unanimité familiale, cette Lancia Fulvia restera encore quelques mois voir années dans le giron de la famille. D’autant que le petit dernier me demande souvent si l’Alpine et la Lancia seront à lui quand il sera grand … mais là c’est une autre histoire et un autre temps.
On voit la Lancia à 1mn43 :


8ème Route du Vexin Classic – 21 et 22 mai 2016
Cela faisait longtemps que nous entendions parler de ce rallye, et c’est donc tout naturellement que nous nous y sommes inscrits cette année dans la catégorie GT.
Mais avant, il nous fait penser au plancher de l’Alpine, qui sur nos routes un peu bombées, a tendance à toucher. Ca m’oblige souvent à rouler une roue au milieu et l’autre donc dans le bas côté de la route. La dernière fois, nous avons pris une visse qui nous a valu une crevaison lente de la roue arrière droite.
Donc, ce jeudi 19 mai, installation de cales de 13mm pour rehausser l’auto. Je verrais si efficacité il y a ! Sauf que c’est sans compter ce que l’on va découvrir, car au bout de 1h30 sur le train arrière gauche, nous n’avons pas avancé du tout, l’amortisseur est toujours dans son sabot. Nous avons compressé le ressort, enlever tous les boulons qui pouvaient gêner … mais rien il n’a pas bougé d’un centimètre même avec le ressort compressé à mort. En fait l’amortisseur suit le mouvement, ce qui nous fait penser à un amortisseur à gaz, ce qui est fort probablement le cas. Ceci dit, on a tout remonté et remballé, et j’ai profité de mon après-midi pour commencer à couper mes haies et aller chez mon garagiste préféré pour refaire équilibrer mes roues « pluie » car lors de la dernière sortie c’était assez pitoyable, le retour de la direction dans le volant, j’ai appris ce que c’était ! Et effectivement, il a changé tous les plombs, aucun n’était à sa place, on verra bien si on utilise ces roues car les prévisions météo sont assez mitigées.
Départ 7h30 d’Evreux, le temps est de la partie. Nous arrivons sur place vers 10h00 et commençons notre installation. Il y a de jolies autos et nous retrouvons Eric et Francine en Renault 16, Cihan et Sophie, non pas avec leur 205 GTI mais avec une Daf, révisée à l’arrache !! et qui posera quelques soucis mécaniques à Cihan, mais comme le dit le dicton ce sont les cordonniers les moins biens chaussés. Et surprise, mon A310 ne sera pas la seule, car Bernard C. est venu renforcé les rangs de l’Amicale A310 avec sa VE blanche, mais nous ne serons pas concurrents puisqu’il sera dans la catégorie « découverte » et moi en « gt ».
Nous passons les vérifications administratives et techniques avec succès, et Gérard – et un peu moi aussi – profitons d’un petit moment pour se faire expliquer, au cul de la Renault 16 (finalement ça sert un hayon !!!), quelques modalités de cartes comme le fléché allemand – ou plus vulgairement l’arrête de poisson – qui sera une première pour nous. Bon, apparemment il va falloir tout de même un peu de pratique, mais nous sommes là pour apprendre. Il est l’heure d’aller prendre notre premier repas. Ça papote et Francine me lance un scoop à tomber par terre : Eric veut s’offrir une A310 V6, mais ça c’est rien comparé à son achat impulsif ou compulsif d’une R14 TS … le coup de grâce pour Francine ! mais qui à défaut de la trouver belle, la trouve confortable. Allez je vous mets la pub d’époque :

Etape n° 1 – 40,750 kms. Nous avons le n° 23 et l’heure de notre départ est arrivée, ayant bien écouté le briefing du midi, j’ai hâte d’en découdre. Le roadbook nous est donné dans les dernières secondes, même pas le temps de tourner la première page que le top départ nous est donné. Tous les appareils sont lancés, enfin le peu qu’on ai, car dans certaines autos, le tableau de bord ressemble à un cockpit d’avion. Le temps de se familiariser avec ce roadbook, nous effectuons cette première étape sereinement avec quelques plantages bien sur – sinon ça ne serait pas nous – mais sans perdre de temps, les moyennes sont assez basses, en-dessous de 40 km/h, mais des consignes strictes nous ont été données comme notamment respecter le 30 km/h en agglomération. Nous sommes impressionnés par le nombre de CP à reporter sur notre feuille de contrôle car c’est du boulot et nous savons de quoi nous parlons ! Il y a des pièges partout : des CP qui ne sont pas forcément pour nous car placés à des endroits stratégiques pour faire croire que c’est par là qu’il faut passer, des directions à prendre à 10 ou 20m d’intervalle ..etc.. ce qui demande une attention et une concentration pour le navigateur assez particulière. Nous arrivons à la fin dans la minute prévue et au contrôle, on nous dit top départ pour l’étape n° 2, même pas le temps de réfléchir, de se dégourdir les jambes. Nous finissons cette 1ère étape 22ème sur 36 avec 60 points de pénalités, majorés à 105 points avec le coefficient (année de l’auto).
Etape n° 2 – 57,610 kms. Comme je vous l’ai dit nous sommes déjà dans la seconde étape ni vu ni connu, nous commençons à rouler et qui nous voyons la tête dans le moteur, notre ami Bernard qui n’a pu redémarrer son A310. Il est en train de nettoyer ses bougies, trop noires à son goût !! Nous repartons car il maitrise la chose et ne serions pas d’un grand secours à ce moment précis. Pour la petite histoire, il a pu redémarrer et continuer le rallye. Cette étape se complique un peu avec de la cartographie et du fléché allemand. Mais les cartes, Gérard adore, alors avec tout son flegme, il lit tranquillement sa carte et tout se déroule super bien. Heureusement d’ailleurs car avec mon daltonisme je n’arrive pas du tout à discerner les couleurs et j’aurais été planté à coup sur. Le fléché allemand nous donne quelques fils à retordre mais à la fin ça y est j’ai compris le principe, et ce fléché demande beaucoup d’attention et de rigueur. Quant à lui, Gérard n’est toujours pas rassurer. Mais ça passe. Nous jardinons un peu, et prenons 2mn de retard à l’arrivée, rien de grave en soi. C’est 90 points de pénalités majoré avec le coefficient à 157,5. Eric me fait remarquer que nous sommes juste devant lui grâce au coefficient, pas ouais « c’est le jeu ma petite lucette » !!… Bon sur ce coup Francine a un peu galéré grave car ils sont nettement meilleurs que nous d’habitude. Petite pause d’une vingtaine de minute avant de reprendre la route pour la 3ème étape avec collation, belle organisation je dois l’avouer.
Etape n° 3 – 67,150 kms. Nous n’avons pas pu faire le plein avant de repartir pour les 70 kms de cette 3ème étape, et je croise les doigts pour que nous en ayons suffisamment pour rejoindre l’arrivée, car en cette période de pénurie cela reste compliqué de trouver un peu d’essence. Nous avons un bidon de 20 litres dans le 807, mais encore faut-il rejoindre le parc fermé. Allez top départ pour une étape qui va s’avérer être compliqué pour rester poli !. Vers les 20 kms, je ne sais plus réellement, nous arrivons dans un village, jusque là rien de surprenant, sauf que nous en avons fait le tour au moins 5 fois et nous ne sommes pas les seuls. Simplement la mauvaise lecture du roadbook, accompagnée par des appareils de mesure que nous ne pouvons pas ajuster en fonction des kms que nous faisons en trop, nous a ocassionné une consommation de carburant non prévu. Aussi, au prochain contrôle humain, nous demandons à l’organisation si elle dispose d’un peu de carburant car nous n’irons pas au bout de l’étape. Elle nous indique une station à quelques kilomètres de là, et nous détournons donc notre route pour aller la rejoindre en espérant fortement qu’il reste du Super sans plomb 98. En arrivant, une queue de 100m … j’envoie mon beau-père faire les repérages et là d’un signe de la main, tous mes espoirs s’estompent : plus rien, enfin il ne reste plus que de gasoil. Je prend mon téléphone, mets le GPS en route et il m’indique que pour rejoindre le parc fermé il faut 25 kms. Nous prenons alors la décision de couper au plus rapide avec bien entendu à l’arrivée des pénalités qui vont pleuvoir, mais je n’ai vraiment pas envie de pousser la voiture et tomber en panne de carburant en pleine campagne ce n’est pas non plus la joie. Verdict, nous prenons 400 points de pénalités et sommes classés sur cette première demi-journée 29ème sur 36. Il nous reste l’épreuve de nuit et celles de demain matin pour se rattraper, c’est trop bête. Mais nous avons bien fait car nous avons finalement réussi à refaire le plein sur la station à côté du parc fermé et j’ai mis 32 litres, c’est à dire qu’il ne me restait pas plus de 5 litres !! Car notre réservoir a été configuré pour la compétition et sa capacité est nettement réduite du à la présence de mousse. Et il y a aussi la consommation de la bête, qu’est-ce qu’elle peut boire !! mais comme on dit « on n’a rien sans rien » !.
Etape n° 4 – 60,780 kms. Après un diner presque parfait – et non ce n’est pas de la télé réalité sinon nous y serions encore !! – nous prenons le départ de l’épreuve de nuit, que certains participants ne font pas. La rampe de phares a été installée, tout fonctionne, nous sommes prêts. Pif, paf, pof, nous enchainons les cases du roadbook nickel, tout se déroule bien si ce n’est des zones où nous sommes pris en sandwich par d’autres voitures. et dans ce cas c’est galère car l’alpine est assez basse, donc je me prend les phares de derrière en plein les yeux via le rétro et devant je ne peux pas voir la route correctement ne pouvant actionner nos longues portées. Et dans ce cas, nous sommes donc obligés de suivre, car en plus c’est toujours sur les petites roules vicinales que ça se passe, et perdons donc un peu de temps que je n’arrive pas à rattraper sur les tronçons plus rapides. Là n’est pas l’essentiel, puisque nous prenons peu de points sur cette étape, 94 exactement, avec un classement de 15ème sur 36, et juste derrière Eric et Francine. Ce qui nous permet au général de gagner une place : nous finissons cette journée du samedi 28ème sur 36 avec 1.056,5 points majoration comprise.
Je fais du covoiturage pour se rendre à l’hôtel avec Eric et Francine à 15 kms de là, et une courte nuit nous attend avant de reprendre les dernières étapes le dimanche matin sous une météo déchainée qui n’a rien trouvé de mieux que de rendre les routes grasses et de remplir d’eau toutes les irrégularités de la route occasionnant des gerbes d’eau, pour le plus grand plaisir du photographe du rallye. En ce dimanche de fin mai, la pluie est au rendez-vous le matin et toute l’après-midi pendant notre retour au bercail. Avec cette météo capricieuse, nous décidons de monter les pneus pluie et bien nous en a pris, ça m’a été bien utile. J’ai pu aussi vérifier l’équilibrage des roues qui semble parfait, aucun retour dans le volant même à grande vitesse. Pourquoi utile, car vu l’état des routes, j’ai bien failli sur un 90° droit me planter tout droit dans un chemin boueux. Avec les pneus racing j’y étais à coup sur !
Etapes n° 5, 6 et 7 – 32,930, 34,990 et 40,530 kms. Peu d’erreurs dans ces étapes matinales ou alors vite rattrapées, nous passons même la ligne d’arrivée dans le temps pile sur la dernière étape. Quelques pièges intéressants comme prendre le contraire de ce qui est indiqué dans le roadbook. Facile vous allez dire, sauf qu’au bout de quelques cases, vous oubliez la consigne et là … ça pardonne pas, une petite virée au milieu des champs !. Cette matinée nous aura tout de même permis de gagner 4 places au classement général puisque nous finissons ce week-end à la 24ème place sur 36. S’il n’y avait pas eu ce problème de carburant, nous aurions pu être dans le top 10 je pense, c’est rageant, merci El Khomri !!
Nos résultats en image :
3ème Montée historique d’Epieds – 01 mai 2016
Samedi était le cauchemar côté météo, je commence à me demander si je vais maintenir ma participation à cette montée historique. Le soir, planté devant la météo de TF1, on nous annonce du beau temps … bon mais je reste un peu sceptique. Et miracle le dimanche matin un temps magnifique, frais mais un ciel sans nuage. C’est donc à 8h00, que nous partons en convoi à Epieds, à une bonne vingtaine de kilomètres de la maison, mon beau-père au volant du Peugeot 807 familial avec mon petit dernier Maxendre, et moi au volant de l’A310.
Arrivé sur place, on nous fait directement descendre en bas de la côte au départ, où je retrouve une file indienne d’autos prêtes à avaler les 2km500 de la montée. Café, croissant – de rigueur pour un dimanche matin – c’est le moment aussi de rencontrer quelques connaissances, comme Bob « la moustache » et sa R8 Gord, Martial et sa Clio V6, Philippe et sa Volvo 343, Laurent et sa R8. Tout cela me rappelle mes premières années en compétition sur les courses de côtes, avec ambiance conviviale, sauf qu’ici pas de concurrents, pas de temps de montée, juste du fun, du loisir, du plaisir.
Il y a de magnifiques autos et motos également, le seul petit hic c’est l’arrivée de cette montée dans la commune même d’Epieds où sont quelques virages assez intéressants pour assurer le spectacle : l’organisateur nous demande de lever le pied – sans jeu de mots – pour les riverains. Admettez que ce n’est pas facile surtout l’après-midi quand le public est fortement présent, mais il faut respecter l’organisation, c’est aussi comme cela que ce type de manifestation perdura (et j’en sais quelque chose !).
9h30, heure du briefing, consignes, prudence, convivialité, bref faites vous plaisir sans vous mettre en danger.
Ca y est les moteurs commencent à chauffer et la première moto s’élance dans un vacarme digne des sports mécaniques. Et arrive mon tour, j’enfile mes gants de conduite, clipse mon harnais, me mets sur la ligne de départ tel un vrai pilote mais sans la pression du temps, et ça change vraiment tout. La route est assez défoncée, beaucoup de bosses mais l’Alpine reste en ligne accrochée à la route par les Toyo R888. Malgré la météo de la veille, la route est totalement sèche et se prête de fait très bien à ce genre d’exercice.
2 chicanes sur la ligne droite avant les grands virages pris à fond de cales et j’arrive déjà à la pancarte !! je lève le pied mais un peu seulement. Yes, je suis satisfait de l’A310 qui me procure toujours autant de plaisir. Mais 2km500 que c’est court, c’est comme les « Raider », pourquoi ils ne les ont pas fait plus longs !! Nostalgique des années 80, voici la pub qui nous a bercé !! :
Dans le parc fermé, c’est le moment de faire le point avec les autres participants et d’admirer d’autres véhicules de collection qui sont exposées. Ce sera trois montées que nous avons pu faire le matin, l’organisation est rodée. Nous sommes donc déjà fin de matinée, et nous nous installons sous notre petit barnum monté par Gégé et mon petit Maxou (je ne suis pas sur qu’il est fait grand chose à part mangé des frites, mais c’est mon petit clin d’œil). Nous sommes vite rejoins pas Elisabeth et Philippe et entamons le rite du déjeuner : charcuterie, pain et vin bien sur, et la-dessus je trouve que nous nous sommes bien complétés sans concertation préalable, assez cool. Je profite aussi de cette trêve pour fréquenter les allées de la foire à tout et arrive à y dénicher deux babioles : une manivelle pour le cric de la Super 5 de mon fils ainsi qu’un rétroviseur California qui va tant à mon A310 et à ma Fulvia. Maxou trouve tout de même à me faire acheter une petite voiture miniature, et deveniez ce qu’il a choisi sans que je ne l’influence … allez non pas une alpine mais belle et bien une Lancia Fulvia Rouge, comme celle de Papa. Bon il est vrai qu’avec Maxendre, nous jouons souvent au jeu des logos de voitures, et c’est certainement pour cela que ma femme trouve qu’il connaît beaucoup mieux les marques de voitures que les animaux … il y a un peu d’influence tout de même dans tout cela. Je vous conseille ce petit jeu pas cher et ludique.
L’après-midi fut beaucoup plus intéressante par les rencontres, le balai des véhicules de collection, certaines nouveautés en matière automobile comme une Audi R8 cabriolet moteur V10, et la toute dernière Mac Laren : mais que fait-elle dans cette contrée aussi lointaine qu’Epieds ?!? en tout cas beau chassis, belle carrosserie, beau bruit même si un peu atténué par toutes les normes, mais comme la si bien dit Martial, je ne vais pas l’acheter « il n’y a même pas un levier de vitesses ! ». Et bien oui tout se fait avec des palettes au volant maintenant. Ce qui ne l’a pas empêché de se mettre derrière sur une montée pour essayer de lui coller au c.. et bien tout ce qu’il a vu, c’est la première accélération au départ ensuite plus rien et même s’il a du envoyer « grave » avec sa Clio V6, Martial reste impressionné par les capacités des 570ch de la Mac Laren, enfin lui et nous tous aussi.
Entre deux montées, Maxou joue au volant de l’A310 et un moment en montant pour la deuxième, je crois me souvenir, je trouve un fusible part terre à moitié écrasé. Là inquiétude, je demande à Maxou d’où ça vient et me montre le commodo de clignotant. Je lui répond que c’est impossible car il n’y a pas de fusible dans les commodos. Bref, on en reste là.
Les trois montées de l’après-midi se déroulent parfaitement, l’auto tourne à merveille et je m’éclate, rien à signaler. J’ai le plaisir de croiser Michel et sa femme, ça faisait très longtemps que nous ne nous étions pas croisé ainsi que Frédéric D. qui a pu monter dans la Clio V6 pour un tour de sensations fortes. C’est aussi le moment de partager nos impressions au volant de nos bolides, de bronzer un peu, bref détente au programme.
Il est déjà 17h30, et il nous faut repartir à Evreux, je en pourrais pas participer à la parade du soir. Et sur le chemin du retour, je m’aperçois … devinez vous aller rire, que mes clignotants ne fonctionnent plus. Je ne mets pas plus d’une seconde pour faire le lien avec le fusible trouvé par terre tout à l’heure. Bon je verrais cela à la maison, et effectivement au bout du cache colonne de direction, je ne découvre – que maintenant – une installation électrique avec fusibles qui gère warning et clignotants ! Merci ou pas Maxou, mais tout refonctionne après avoir remis un fusible neuf.
10ème Nuit des Lions – 09 et 10 janvier 2016
63 concurrents pour cette 10ème édition, gage de notoriété, André peut en être fier.
Cette fois-ci, j’ai pris la décision de ne pas partir trop tôt ce samedi, rendez-vous étant donné à Routot entre 10h et 12h à 50mn de la maison. Nous partons donc à 9h50 et arrivons gentiment à 11h05, nous ne sommes pas les derniers, ce qui n’a pas empêché Estelle d’être inquiète et de me laisser un sms pour savoir si nous venons toujours, sms que je découvre bien-sur en arrivant. Les vérifications techniques se font dans la foulée, et je découvre que Joëlle est aux vérifications administratives, voilà la raison qu’elle nous avait cachée pour ne pas participer avec son Alpine A310 V6.
Nous retrouvons toute la dream team : Eric et Francine avec la Renault 16 TL maquillé en TS – et qui va peut-être devenir TX et que mon grand-père avait quand j’étais petit … oui il sait … enfin c’est ce qu’il n’arrête pas de dire. Quand on possède une voiture de VRP, ce n’est pas moi qui le dit !! mais Joël le speaker à la queue de cheval, c’est ce qui arrive. Il y a également Estelle et Jean-Louis avec l’Opel Manta B, Véronique et Jean-Pierre avec leur Porsche 911, la famille Neveu avec l’Alpine GTA rouge et leur petit toutou, la famille Cohen avec une toute nouvelle monture : une réplique de la R5 Alpine Turbo Calberson, et de nombreux autres participants à notre rallye, qu’ils m’excusent de ne pas les nommer.
Tout commence après le repas du midi partagé ensemble, Francine ayant déjà fait ses ongles à la place des soldes car rien d’intéressant à Routot ! Allez passons au chose sérieuse ! Départ vers 14h, dans les 1ers, nous sommes en effet le n° 5, pour l’étape n° 1 – 70,100 kms – 1h29mn29s – 47 km/h de moyenne.
Nous partons sur un rythme plutôt calme sur la zone de liaison pour se concentrer et retrouver nos réflexes, zone de liaison qui sert également de parcours d’étalonnage, et notre application sur smartphone paraît bien réglée. Un parcours d’étalonnage sert à recaler les appareils de mesure en fonction des données de l’organisateur, chacun ayant ses propres moyens et propres méthodes pour calculer les distances.
Sur cette 1ère étape, RAS tout a bien fonctionné pour nous malgré quelques erreurs de parcours vite rattrapées dans le temps, ce qui ne nous pénalise pas ou très peu à l’arrivée : faut bien tester l’Alpine ! Comme à chaque fois maintenant nous doublons, redoublons, nous nous faisons doubler, bref une habitude qui ne nous inquiète plus et qui même nous permet de progresser. Nous croisons en sens inverse par exemple Véronique et Jean-Pierre et leur 911 qui ont fait la même bêtise que nous. Moi en tout cas j’ai une excuse : au moment de devoir tourner à gauche, plusieurs circonstances : nous sommes derrière un concurrent cul à cul qui tourne bien à gauche, le trip nous indique bien la distance, nous sommes à fond dedans … et boum il nous manquait quand même 60m avant de tourner. Mon appli était bonne mais je n’y ai pas fait attention étant plus préoccupé par la magnifique Austin Healey de devant que par mes appareils … de mesure dois-je préciser pour ceux qui imagineraient autre chose ! L’excuse de Jean-Pierre, c’est Véronique bien sur … peut-il en être autrement !! qu’elle me pardonne pour cette moquerie mal placée mais trop facile à faire !
Nous arrivons donc à point nommé sur le parking fermé au Neubourg où nous sommes merveilleusement bien accueilli par la mairie avec boissons chaudes et petits gâteaux. Il y a un monde fou, la com. est bien passée. Par contre, nous avons 1 bonne heure devant nous pour attendre l’ensemble des concurrents, mais c’est aussi le moment de rencontrer du monde et de partager notre passion. Comme il fait froid au bout d’un moment, je m’installe dans l’Alpine 15mn avant le départ. Et là grande surprise, je vois débarquer Jean-Christophe et son fils qui viennent me saluer et m’encourager pour la suite. Cool et merci à eux d’être venu me voir.
Allez c’est l’heure du départ et il fait déjà nuit. Là c’est un peu l’angoisse avec tous nos ennuis électriques des derniers rallyes. Et même si beau-papa a changé l’alternateur qui débite … non je ne le fais pas exprès, c’est comme cela qu’on dit !!, à plus bas régime, c’est le premier test en course. Mais ouah quel bonheur d’avoir de la lumière la nuit qui éclaire comme en plein jour avec surtout une batterie qui tient son intensité. Yes yes yes, re yes et de fait, à part une petite erreur du navigo qui tourne deux pages à la fois plutôt qu’une – ce qui vous l’imaginez, nous a posé un petit problème d’orientation – c’est une seconde étape bien gérée sur les 64,170 kms pour 1h19mn23s, vitesse moyenne de 48,5 km/h.
Nous arrivons sur Saint Marcel, hôtel Mont Vernon, mais André nous dit de faire le plein de carburant obligatoirement, alors nous nous exécutons. Un chef, ça se respecte, on ne discute pas, on exécute. C’est un peu comme Eric, qui n’est plus prof mais chef des profs ! ça c’est pour le taquiner un peu car il n’arrête pas de le faire avec ma voiture en plastique : je ne m’appelle pas Playmobil tout de même et puis nous avons un point commun : la même base mécanique, alors c’est de bonne guerre !. Nous prenons le dîner tous ensemble, maintenant ça devient une habitude et c’est encore le moment de partager notre expérience des deux premières étapes. Notre vigilance commence à baisser et nous sommes en train d’imaginer l’annulation de l’épreuve de nuit, Francine sommeille et Jean-Pierre semble fatigué.
Ah oui j’ai oublié d’indiquer qu’après la première étape, il a déjà fallu, à certains concurrents, sortir la caisse à outils, ce qui n’a pas été le cas pour Gégé avec l’Alpine.
C’est l’heure des 1ers résultats après les 2 premières étapes, et nous sommes classés 11ème dans le classement des « classiques », Eric et Francine 8ème, Estelle et Jean-Louis 6ème et Jean-Pierre et Véronique 18ème. Il faut tout de même dire que la 911 a perdu sa courroie d’alternateur. Le gars de la cox s’arrête, prêt à lui réparer cela en un rien de temps et ben non Jean-Pierre n’a pas de courroie de rechange, enfin si mais il avait oublié, elle est donc rentrée sur plateau. Réparation sur le parking de l’hôtel puisque nouvelle courroie est là !! et c’est reparti pour un tour avec la 911.
C’est toujours à ce moment que les calculs se font, que l’on se fixe de nouveaux objectifs, que l’on se dit qu’on peut encore faire mieux mais que l’épreuve de nuit est déterminante. Mais vous aurez remarqué nous sommes une table de winners tout de même, et Jean-Pierre nous propose de créer un Team. Et spontanément tous nous nous rallions à cette idée, qui nous permettra d’évoluer ensemble en toute amitié. Reste à trouver un nom sympa. Nous formons un bon petit groupe. Séquence nostalgie, comme dirais notre illustre défenseur d’Ushuaia. Et pour ceux qui n’ont pas cette culture : une petite vidéo pour vous ouvrir les chakra de l’environnement (j’en ai pris une au hasard !) :

Revenons sur terre et sur une passion qui n’est pas vraiment écologique. En tout cas, n’ayant plus de problème électrique, c’est sereinement que nous abordons l’étape n° 3 de nuit : 41.750 kms – 50mn06s – 50 km/h de moyenne.
Top départ, première galère, impossible d’accéder au logiciel pour calculer notre moyenne, la 4g ne passe pas. Nous débutons donc cette étape sans connaître la moyenne et je dis à Gérard que dès que possible nous nous arrêterons pour la calculer : mais ça nous a fait perdre quelques secondes précieuse au beau milieu de cette étape. Mais ce n’est pas tout, nous perdons du temps derrière l’Austin Healey qui n’avance pas et que nous ne pouvons doubler avant d’arriver au premier contrôle. Et cette minute et quelque seconde de perdues ne pourront jamais être rattrapées, cause à l’étroitesse des routes empruntées, aux agglomérations dans lesquelles nous limitons notre vitesse, les nombreuses zones 30 avec dos d’ânes – je n’en ai d’ailleurs jamais vu autant en si peu de kilomètres – aux nombreux stops, bref une étape où il est fortement difficile de maintenir la cadence. Et puis, et puis ce fameux scooter sans lumière que nous abordons à je ne sais plus quel moment. Bref, je me calme, reste derrière car impossible de doubler sur routes étroites et dès que je m’apprête à le doubler en mettant ma super rampe de phare, le scooterman se met systématiquement au milieu de la route, trouvant certainement agréable de voir où il va !! Bref ça nous a pris encore quelques secondes de plus … et passons les TIP un peu en retard ainsi que la ligne d’arrivée. Mais nous limitons la casse tout de même puisque nous sommes classés 7ème au départ du lendemain matin après ces 2 étapes avec 127 points, belle perspective, les 2 étapes du dimanche devront confirmer.
A minuit, Florence – société ESA Evolutions – m’envoie un sms pour m’inviter à boire un café chez elle puisque nous sommes passés devant … pour moi sans m’en apercevoir je l’avoue. Elle et son charmant compagnon Christophe ont remarqué les fous du volant qui sont passés à fond devant chez eux ! Allez consulter leur site, c’est génial et tout est fait pour le respect de l’environnement : www.esa-evolutions.fr.
Nous prenons la route de la maison pour une bonne nuit de 4h, le départ de l’étape n° 4 étant donné à 6h30 : 49.440 kms – 1h00mn32s. Nous faisons attention de ne réveiller personne à la maison et me glisse doucement sous la couette dans la chaleur de ma chérie. Elle dort tellement bien à mon réveil qu’en bon mari, je lui fait un bisous de loin. Gérard est debout, c’est l’heure de vérifier la pression de pneus, ceux de l’arrière ayant tendance à se dégonfler. On fait l’appoint d’air et plus tard de carburant sur la route du retour à l’hôtel, pour être tranquille sur ce point.
L’hôtel commence à se réveiller quand nous arrivons et retrouvons les têtes fatiguées de tous les concurrents. André et ses acolytes partent pour se mettre en place, mais sans la belle Renault 18 break qui reste en plan !! elle rejoindra la Place de la mairie d’Evreux en fin de matinée.
Cette 4ème étape s’est formidablement bien déroulée, nous sommes dans les temps sur les TIP et dans la seconde à l’arrivée. Aucun problème, l’Alpine vole littéralement sur le bitume trop froid encore. Petit-déjeuner au restaurant de l’hôtel au retour de cette étape et nous nous préparons pour la dernière étape n° 5 : 85.080 kms – 1h42mn06s – Moyenne de 50 km/h.
Tout pareil , nickel chrome, nous flânons tellement ça se passe bien, Gégé est au top dans ses notes, nous roulons régulièrement avec l’Alpine GT4 nous devançant et sommes rattrapés à chaque TIP par l’Opel Manta B, chacun reprenant son rythme en fonction de son chronomètre.
Nous aurons parcouru 310 kms dans une ambiance conviviale, sans ennui mécanique, que du bonheur. Il va vraiment falloir que je trouve une solution pour associer ma chérie à tout cela et lui faire découvrir cette passion de la route.
Nous finissons donc 6ème avec 183 points. C’est 3 places de mieux que l’année dernière.
Un grand merci à Florence et Christophe qui m’ont accueilli à notre arrivée sur la place de la mairie à Evreux, Florence étant motivée pour s’inscrire sur le prochain rallye du Val d’Iton en mars 2016, et Christophe pour nous aider dans l’organisation, notamment dans la vérification des tracés avant la date fatidique.
Sympa le résumé, beau résultat, dans 2 ans avec cette progression, vous finissez 1er !!!
Toujours de belles photos, merci !!
Très beau résumé, en plus fait dans la foulée, quel courage … Merci !!
Bravo aussi pour avoir fait l’aller-retour dans la nuit, quand on sait le peu qu’on a dormi en restant sur place !