Alpine A310 Monté-Carlo 1975 Jean-Luc Thérier

Ma passion des autos anciennes et du sport auto

 

Année 2017

4ème Rando Autorétro de la Haute Somme – 26 août 2017

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Le 23 août

Deuxième participation, mais cette fois-ci une première pour l’Alpine A310 et ma chérie. L’équipage change, et il faut à ma nouvelle navigatrice – Laure ma tendre épouse – s’approprier toutes les définitions, les règles de base et les subtilités de ce rallye.

Afin de ne pas perturber notre sommeil, nous décidons de partir la veille, ce qui nous fera en plus l’occasion de partager une soirée ensemble loin de chez nous.

Nous retrouverons sur cette rando, Sophie, Cian et Jean-Pierre (DAF 66 et Innocenti Mini 1300, ils ont laissé la 205 GTI au garage), Francine et Vincent (Renault R16), Joëlle et le fiston Florian (Alpine A310 V6 Pack GT), Martial et Laurent (Renault Super 5 GT Turbo Alain Oreille), Tic et Tac (Honda Asthmatique !!!, euh pardon, automatique), Pascal (Mini Austin) ainsi que quelques concurrents de nos rallyes du Val d’Iton.

20170826_084048Le 26 août

Tout commence à 6h30, le levé de l’équipage n° 56, vous aurez compris c’est celui de votre narrateur. Je vous passe les habitudes du matin, et nous voici à 8h à Hem-Monacu, lieu du RV pour le départ de ce rallye de navigation. Nous y retrouvons nos amis, ainsi que des têtes connus, et nous apprendrons le soir que nous avions dans les concurrents, l’équipage vainqueur du Tour de Corse Historique 2017 et la navigatrice de l’équipage vainqueur du Rallye des Princesses 2017, la barre est haute mais heureusement nous ne sommes pas dans la même catégorie, nous c’est « amateur », sauf qu’il y a tout de même 66 concurrents dans cette catégorie … Bref, nous découvrons sur place un très beau plateau avec des autos très éclectiques et les décapotables seront les reines du jour avec cette météo au beau fixe.

C’est l’heure du briefing, moment privilégié pour les navigateurs et Laure se prend déjà au jeu en prenant de nombreuses notes. Nous découvrons les nombreuses consignes, dont une nouvelle : les E.R.K. En phonétique, ça me fait plus penser aux fameuses saucisses de Strasbourg, qu’à Epreuve de Rélevé Kilométrique : il s’agit sur cette zone de reporter le kilométrage parcouru au mètre près … je comprends mieux pourquoi de nombreux équipages ont testé leurs appareils sur le parcours d’étalonnage, ce que je ne fais jamais puisque je ne dispose que d’une application qui fonctionne qu’avec des coordonnées gps, sans aucune possibilité de les modifier. Ah oui, pour les nostalgiques des pubs des années 80, j’ai trouvé ceci pour vous :

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20170826_141550Oui rien à voir avec les ERK qui nous ont donné beaucoup de fils à retordre car en plus il y avait les entames. Et bien non, on ne parle toujours pas de nourriture mais de tracé cartographique. Car dans nos roadbooks, Guy nous met des cartes, parfois tracées, parfois à tracer, et lorsqu’elles sont tracées, bien entendu il ne trace pas tout, il fait des entames, ou plutôt des amorces de direction, et à nous de tracer le chemin le plus court pour revenir au même point. Et bien nous, on a tout zappé : premièrement parce que moi je n’y ai plus du tout pensé – car vous savez tous qu’un pilote n’a qu’un neurone quand il a son volant dans les mains !!! – et deuxièmement parce que ma navigatrice avait purement et simplement oublié cette info et qu’en plus elle n’a vu aucune amorce. Nous avons donc perdu fort probablement de nombreux points en ne passant pas devant certains CP. Mais là n’est pas l’essentiel, car notre duo fonctionne bien et Laure maitrise pas mal le sujet, car en cartographie il y a le fléché métré, le fléché orienté, le fléché allemand, les notes binaires, les méthodes de la boussole et de la montre … bref il y a de quoi perdre les pédales, mais Laure se débrouille comme une cheffe.

Alors bien sûr, il y a eu quelques ratés comme sur la fin de l’étape n° 1, où avec Tic et Tac nous avons fait beaucoup de chemins devant/derrière, derrière/devant. Sauf que sur la fin, je n’ai pas voulu les suivre, ne reconnaissant pas la typologie du carrefour. Je continue donc et j’arrive à persuader Laure que nous avons raison. Et tout nous donnait raison, car les carrefours suivants collés bien aux visuels du roadbook. Sauf que nous sommes sur une nationale et que je roule, je roule et roule encore. Au bout d’un moment je me pose des questions, mais Laure me dit que nous sommes dans la bonne direction car en plus elle a lu sur la carte servant de repères aux égarés que nous devions déjeuner sur Peronne. Alors je continue à aligner les kilomètres et arrivons sur un rond-point qui, encore une fois, ressemble à deux gouttes d’eau au visuel du roadbook, avec – et là vous n’allez pas me croire – avec les mêmes enseignes de magasin. Un comble, oui un comble car je vais au garage Citroën, lieu du RV pour déjeuner et là, la claque … personne, enfin si, mais que des clients, pas un seul concurrent et pas un seul homme en gilet jaune, tenue caractérisant nos sympathiques organisateurs. Et je peux vous dire qu’ils le sont car nous offrir des bonbons aux CPH, ouah c’est de la balle !! Revenons à notre déconvenue : ne voyant personne, je me gare et emprunte la carte à ma chérie. Bon, comment dire, elle n’a pas lu la bonne information, elle s’est reportée aux consignes de l’arrivée de l’étape 2 alors que nous sommes sur l’étape 1, qui prévoyait une arrivée sur la ville d’Albert … et non à Peronne, à disons quelques 50 kms de là !! Bon ben, c’est la tuile et il n’y a plus qu’à reprendre la direction d’Albert. Nous arrivons enfin, je laisse ma chérie aller se restaurer pendant que je vais faire le plein de carburant, ben oui on a tout de même fait un peu plus de 80 kms de trop …

20170826_141622Nous retrouvons à table Tic et Tac, mais eux sont déjà au dessert car ça fait trois quarts d’heure qu’ils sont arrivés ! Mais encore une fois là n’est pas l’essentiel puisque je partage ma passion avec ma chérie, elle me trouble. Elle me trouble tellement que pour la petite histoire il m’est arrivé un truc qui ne m’est jamais arrivé quand je suis avec beau-papa en rallye. J’ai presque honte de vous le dire mais c’est vraiment trop drôle. Au moment de descendre l’Alpine du plateau le matin même, je me mets au volant après avoir enlevé toutes les sangles d’amarrage, enlever les crochets d’attache pour permettre la bascule du plateau, enlever le frein à main, enlever la vitesse et … rien, l’auto ne descend pas, elle ne veut pas descendre. Je commence à angoisser : donc je la démarre – ce qu’elle fait superbement bien – passe la 1ère et elle ne veut toujours pas bouger d’un pouce. Vous commencez à piger ! petite panique, j’arrête tout et descend faire le tour du plateau. J’avais tout simplement oublié de retirer le câble du treuil : je vous laisse imaginer la tête de ma chérie !!

Bon c’est l’heure du départ de l’étape n° 2, et entre temps ma chérie s’est transformée en paparazzi et nous a fait de très belles photos stylisées comme elle aime le faire. Moi c’est du basique, autos de 3/4 avant ou 3/4 arrière. Je vous en présente quelques une ci-dessous, mais pour les autres : voir tout en bas du résumé, vous verrez de suite quelles sont mes photos et quelles sont les siennes ! Quelques selfies aussi, une nouveauté aussi pour moi, du jamais vu avec beau-papa, on peut aussi comprendre pourquoi : il n’a pas le même charme !!

Les positions stylées c’est aussi l’affaire de Francine, qui ne trouve rien de mieux que d’aller changer de chaussures au beau milieu de la file d’attente pour le départ. Pourquoi, et bien elle seule le sais, mais j’ai ma petite idée … car pour ceux qui nous suivent depuis le début, rappelez vous sur une certaine Nuit des Lions, période des soldes, elle n’a pu s’empêcher de jouer à Pretty Woman. Ça doit donc être inscrit dans ses gênes, ce que je ne sais pas c’est combien de paires de chaussures Eric a du charger dans la R16, allez photos ! Et la troisième photo, c’est leur saucisson sur pattes – enfin celui d’un ami parti en vacances – qu’ils ont du, de fait, emmener avec eux, mais il a aussi été de la fête !

Et toujours pour les nostalgiques des années 80/90, la bande annonce de Pretty Woman : ça vous met dans l’ambiance ! vous voyez la ressemblance ? :

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Je m’égare un peu mais ce rallye regorge d’anecdotes et de plus, je ne peux pas vous parler de résultats puisque rien ne transpire à ce niveau, tout ne sera dévoilé qu’à la fin de la journée, mais là n’est pas l’essentiel, … vous connaissez maintenant la suite. Nous partons pour l’étape 2, et tout se déroule super bien, je suis fier de ma navigatrice, elle pige vite et bien, même si avec la digestion elle est un peu plus … un peu moins … comment dire … enfin vous comprenez quoi ! Jusqu’à ce fameux stop, où je m’arrête bien sur, mais au moment de passer la 1ère, l’embrayage ne répond plus, la pédale joue les yoyos. Laure me dit : « bon c’est ici que l’on s’arrête alors !! ». Ah non, ce n’est pas le moment, j’arrête l’auto, je pompe, je pompe, redémarre l’auto et yes !… l’embrayage refonctionne. Ne me demandais pas pourquoi ni comment, fort probablement la chaleur et les incessantes marche/arrêt de l’étape. Cette fois-ci nous arrivons bien sur Péronne pour la 3ème étape, tout en étant passé prendre le 4h sur la place centrale d’Albert où il y a un monde fou. Il y a même un monsieur qui m’a proposé une Alpine A310 VG. Je lui ai laissé ma carte de visite, on ne sais jamais.

20170826_201255Pour la 3ème étape, à part les boucles que nous n’avons pas faites pour entame ou amorce pas vues, tout a été comme sur des roulettes. Nous avons rejoint Hem-Monacu une grosse demi-heure en avance, Laure me fait même remarquer qu’il n’y a pas beaucoup d’autos de rentrées. Ce qui m’a laissé le temps de recharger l’Alpine sur le plateau tranquillement et de rejoindre ensuite les amis en attendant les résultats.

Nous terminerons 42ème sur 66 concurrents de la catégorie « amateur ». Après avoir lu les résultats, nous comprenons nos erreurs – assez basiques en somme … ah ah quel jeu de mots … en Somme (et oh réveillez vous en Somme, rallye de la Haute Somme) … ça y est ! – ce qui augure une grosse marge de progression. Il faut dire aussi que nous n’avons pas testé notre équipage sur le plus simple des rallyes. Rallye très bien organisé et encadré, bravo à toute l’équipe, nous reviendront certainement en 2018.

Les photos : cliquez ICI

Les résultats : fichier pdf classement amateur 2017

Article :

courrier Pi 28 08

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Montée historique des Essarts – 11 juin 2017

20170611_072835Parcours empruntant l’ancien circuit des Essarts, cette montée d’environ 1,2 km a ravi bon nombre d’amateurs de sensations et de spectateurs. Dans la semaine, on se cale avec le Team Manta – Estelle et Jean-Louis – pour que l’on se rende ensemble sur cette manifestation. Une première pour moi, mais pas ma première montée historique. Organisée comme une course de côte officielle, cette journée m’a permis d’effectuer 6 montées sur la journée, mais surtout de partager de bons moments entre amis et passionnés, avec de belles rencontres. Ouvertes aux autos et motos, de tout âge, je découvre de vrais bolides.

Mais avant c’est un départ à 6h00 d’Evreux, et nous avons bien fait car arrivés tôt nous aura permis d’avoir un emplacement proche de la ligne d’arrivée et ombragé, la journée s’étant déroulé sous un soleil de plomb. Les enregistrements effectués, Jean-Louis sort tout son attirail et nous construit un vrai bivouac que nos autos peuvent fièrement accompagner. Je sors le café et tranquillement attendons les consignes et les modalités d’organisation. Ce sera donc 3 séries, chacune pouvant monter 6 fois, en 3 passages, un passage permettant de monter deux fois. Cette modalité est intéressante car les roulages sont plus denses et l’attente entre les roulages parait moins long. L’entre deux roulages permet d’aller voir les autres participants sur la montée et de partager notre passion. C’est ainsi que j’ai appris beaucoup de choses sur les side-cars par exemple, que j’ai découvert une autre Alpine 4 cylindres montée avec un moteur 2 litres.

Par ailleurs, Joëlle était présente avec son A310 V6 Pack GT et la Famille Leleu avec leur belle GTA V6 Turbo Le Mans. Beaucoup de modernes également, toutes aussi rutilantes les unes que les autres, Ford et sa Focus RS se confrontant aux Renault Clio RS, mais aussi des Porches GT3, des Nissan 250Z, une MG d’avant guerre aussi, et j’en passe.

20170611_082500Les deux premières montées avec beau papa  en passager permettent de se familiariser avec le tracé, mais j’ai de bonnes sensations et l’A310 marche fort et colle à la route. Jean-Louis aura moins de chance avec la Manta, puisqu’une auto immobilisée sur le parcours l’obligera à ralentir sur la première montée et sur la seconde il se fait alpaguer par l’organisateur car il est entré dans la dernière chicane d’arrivée à fond … comme moi, mais je n’ai pas eu droit à de remarques !. Bref, Jean-Louis est contrarié. Nous finissons la fin de matinée par notre deuxième session et j’embarque le fiston, Florian.

Reportage France 3 – le 19/20 édition Rouen du 11 juin 2017, on aperçoit brièvement l’Alpine dans le reportage (début à 16mn33s) : cliquez ICI

Je me perfectionne à chaque montée et améliore mon temps de montée, même si sur ce genre de manifestations, aucun temps n’est calculé, je sens bien la fluidité de l’auto dans les chicanes. L’organisation arrête le show après notre session pour le repas du midi. Nous retrouvons Henry et Sophie, qui doit accoucher dans 3 semaines !… Henry est au petit soin et se prépare donc à changer de vie et devenir papa. Moment convivial entre amis, au cours duquel Joëlle nous rejoint. Je fais ensuite ma sieste d’un quart d’heure bien mérité.

20170611_102610Pour la dernière session, j’embarque Henry dans le baquet de droite : c’est pour lui une première en Alpine et je pense qu’il n’a pas été déçu ! Il est déjà 16h quand nous finissons notre session, et à ce moment j’ai envie de rentrer à la maison, ça fait tout de même deux jours que nous sommes dans des aventures automobiles. Je bouscule donc un peu les amis pour que l’on range le bivouac, et ainsi libérer le plateau. Entre temps, Jean-Louis reprend le chemin de la montée avec sa Manta qui montre quelques faiblesses au démarrage, mais rien de grave.

Nous regagnons tranquillement Evreux où je retrouve ma chérie au calme dans la maison.

Notre série :

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Toutes les autos : cliquez ICI

3ème Rallye du lycée Château d’Epluches – 10 juin 2017

20170610_092157C’est avec un immense plaisir que nous nous sommes rendus cette année au 3ème rallye du lycée du Château d’Epluches organisé par Francine et Eric dans la région de Cergy Pontoise (95). Ils ont pour l’occasion associé le Team Foot en long, en large et en travers, Jean-Pierre ayant laissé sa 205 GTI à son fils. Et il y avait aussi « Tic et Tac », enfin c’est comme cela qu’ils se font appeler. Rien à voir avec le dessin animé, je vous l’assure, pour ma part ils me font plus pensé à « Ben & Nuts ». Pour ceux qui connaissent, la légendaire De Loréan en version publicité pour des biscuits apéritifs !!!. Et pour ceux qui ne connaissent pas :

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Bref une belle équipe pour un rallye découverte très sympa. Découverte, c’est vite dit, car nous avons eu droit à du fléché métré, de la cartographie et du fléché allemand sur un parcours de 3 étapes pour un peu moins de 100 kms.

Départ 7h00 du mat pour une arrivée au lycée vers 8h30, pile pour prendre un petit café et découvrir les concurrents, dont la majorité est issue de la sphère du lycée. Mais l’ambiance est déjà a son maximum et les vannes tombent déjà, c’est tout Eric ça ! Nous prenons nos numéros, j’ai décroché le 9 avec la Lancia et le fiston le 11 avec la MX5. C’est l’heure du départ pour la 1ère étape : 21,170 kms, moy. 31,78 km/h. Un métré fléché bien sympathique dans un milieu péri-urbain où se mêlent feux tricolores et campagne. Un mélange savant nécessitant une certaine vigilance. Dès les premiers kilomètres, nous croisons quelques autos, alors que c’est formellement pas possible, est-ce nous qui sommes dans le faux ou les autres ?, c’est toujours le même soucis ou les mêmes interrogations, mais nous persistons et nous nous rendons compte que nous sommes dans le vrai ! En plus de suivre le roadbook, il faut relever des noms, des marques de concessionnaires et j’en passe. C’est ainsi que nous passons dans une zone industrielle où est concentré un nombre incalculable de concessionnaires, sauf qu’Eric a organisé son truc pour que l’on soit pratiquement obligé de tous les noter. dans un autre registre, le plus chi..t, ce sont les ralentisseurs, j’aurais du les compter ! et en plus ils sont sacrément haut. Oserais je dire que c’est ça aussi la région parisienne !

Tout d’un coup au stop, nous apercevons Cian et Sophie en planque … euh non … en poste pointage CH. Sauf que Cian se trouve debout devant le panneau « Voie sans Issue » et que c’est donc une voie à ne pas prendre, vous me suivez !! Ben oui, toutes ces voies ainsi que les « sens interdits » ne peuvent être empruntés, donc Cian s’est posté à un endroit assez stratégique histoire de brouiller les pistes et d’ajouter quelques points de pénalités aux équipages qui auront pointés. Nous ne tombons pas dans le piège et saluons sympathiquement nos amis en poursuivant notre chemin. Ce qui ne nous empêche pas de nous planter quelques kilomètres plus loin sur le fléché allemand mais on s’est vite aperçu de notre bourde et avons repris le bon chemin pour se diriger vers l’arrivée, ayant pris tout de même 3mn dans la vue. Nous terminons cette étape 1er, ça ne nous est jamais arrivé !

20170610_15413920 à 30mn plus tard, départ de la seconde étape alors que tous les concurrents ne sont pas arrivés … c’est chaud pour certains, surtout que c’est l’étape qui nous amène au resto. 2ème étape : 38,470 kms, 38,47 km/h. Nous aurons le droit à un passage en cartographie avec la consigne de relier des points de passage dans l’ordre de la liste donnée mais sans jamais se croiser et en parcourant la plus petite distance. Là, ça nous oblige à réfléchir un moment au calme. Nous tombons dans une zone artisanale que nous parcourons, de fait, de long en large en passant trois fois devant le poste de pointage de Francine, qui s’amuse comme une folle. Au moins, c’est un poste rentable !! Tout se passe bien et entamons la dernière page, nous sommes dans les temps c’est cool, et en plus il fait un temps magnifique et pouvons profiter du paysage. Nous croisons encore quelques concurrents mais ne prenons pas la tangente pour autant. Sauf qu’en bas de la dernière page, boum, paf, plantage en règle et tout seul. Le temps de retrouver notre parcours, nous pointons avec un peu plus de 30mn de retard … pas bien, pas bien du tout. Et que dire de « Tic et Tac » qui étaient planqués pour un pointage dans une zone piégeuse comme les organisateurs les aiment, on voyait juste la barbe de Tic ou de Tac je ne sais pas qui est qui en fait ! Bon, c’est cool nous sommes tout de même au resto et apprenons plus tard que nous sommes classés 2nd sur cette étape sur les 18 équipages inscrits : le plantage, ce n’est pas que pour nous. C’est aussi l’étape de la mise à mal de la 205 GTI arrêtée pour joint de culasse hs, Jean-pierre me dira plus tard qu’elle a tout de même bien vadrouiller sur des courses et ne paraît pas du tout inquiet.

IMG_1890De notre côté, la Lancia marche bien, et nos estomacs bien remplis nous rejoignons la ligne de départ pour la 3ème et dernière étape : 49,74 kms, 38 km/h. C’est la totale sur ce parcours : cartographie à redessiner via un calque, du fléché métré et du fléché allemand. Il ne faut pas s’endormir et il y a toujours des trucs à relever sur le bord de la route en faisant attention aux leurres : ah, ces sacrés organisateurs, toujours le sens de la plaisanterie. Cian s’est encore mis sur un poste fictif que seuls deux concurrents ont déjoués – dont nous. Le parcours se passe sans encombre et encore eux, « Tic et Tac » nous arrêtent sur un pointage et nous indiquent que le parcours est modifié pour fête du village. Ils ont l’air un peu perturbé, mais est-ce plus par la jeune femme avec qui ils discutent que par la modification du parcours … ils sont les seuls dans le secret ! Allez, je vous le dit, ils sont super sympathiques tous les deux et font un sacré duo ! Nous entrons dans le dernier kilomètre et apercevons la Mg B des organisateurs, qui s’arrête à notre niveau, et Jean-Pierre tout sourire nous demande de les laisser passer afin qu’ils puissent installer le poste d’arrivée avant notre arrivée … mais nous savons exactement à quelle heure il faut pointer et pointons à 0 seconde sur cette dernière étape.

20170610_154052Il faut tellement beau que nous prenons le temps d’attendre les autres concurrents – qui arrivent tour à tour – et c’est un moment d’échanges et de partage entre tous. Nous rejoignons le lycée où nous attendent Eric et Francine, l’un préparant déjà les résultats et l’autre s’activant autour du buffet de fin de journée. Pour ma part, je me jette littéralement sur les boîtes de bonbons … mon péché mignon ! comme beaucoup d’autres choses aussi.

C’est l’annonce des résultats, chacun repartant avec sa coupe et un lot de franche camaraderie. Nous terminons 2ème avec 10.944 points de pénalités derrière l’équipage en Golf 4 et ses 9.494 points. Le fiston termine quant à lui 6ème. Nous ne tardons pas à reprendre la route en remerciant l’équipe d’organisation que nous retrouverons certainement sur notre rallye de mars 2018 : histoire de leur montrer aussi que nous sommes capable de les piéger !

 

9ème Route du Vexin Classic – 20 et 21 mai 2017

Nous sommes engagés pour la seconde année sur ce rallye en catégorie GT, pas trop expert mais pas trop débutant non plus ! Il se déroulera sur Savignies (60650) et sa région. 72 équipages seront au départ et notre vaillante Alpine A310 portera le numéro 71. La réservation de la chambre sur un hôtel à Beauvais a été faite, reste à ce jour à charger le 807 de tout ce qu’il faut au cas où et atteler la remorque avec l’A310.

Lien pour prendre les informations et suivre les évènements : www.routeduvexin.fr

20170520_103139Départ 7h45 pour Savignies, c’est cool car ce n’est pas trop tôt ! En arrivant sur place, nous découvrons de belles, de très belles autos, on voit que nous sommes dans un rallye sous identité THRF – Trophée Historique des Régions de France – et que certains équipages viennent ici pour la gagne, ça va être chaud. De notre côté, nous sommes là pour apprendre, toujours et encore, et comme c’est un rallye beaucoup plus orienté sur la navigation que sur la régularité, nous ne disposons pas des appareils adéquats. Mais comme je le dis, participer à ce genre de rallye, c’est une satisfaction de rouler en sécurité en disposant d’assistance – et vous verrez que c’est un point relativement important ! -, de rencontrer des passionnés plus fous les uns que les autres mais surtout de rouler en ancienne et dans son auto adorée.

Gérard a le plaisir de recevoir son beau frère Henry, qui est aussi le frère de sa femme pour ceux qui ne sont pas habile avec ces choses là. Il passe quelques minutes avec nous, l’un faisant découvrir ce monde à l’autre, je vous laisse deviner qui fait quoi dans l’histoire ! Les vérifications administratives et techniques se déroulent parfaitement bien, l’auto en règle nous partons pour le parcours d’étalonnage – ce que nous faisons très rarement, mais là comme nous avions le temps, j’ai embarqué Gégé et … Et bien au moment de déclencher mon application sur smartphone : rien, rien, rien du tout, l’angoisse, comment allons nous faire et j’ai beau me mettre dans tous les sens, c’est imagé bien sur !, l’appli ne démarre pas. Réseau, pas de réseau, j’éteins le téléphone bref j’essaie tout mais toujours rien. Ça à quand même durée une petite demi-heure cette mésaventure et puis tout d’un coup, miracle, tout s’est mis à fonctionner et pourtant je vous le jure je n’étais pas à Lourdes.

20170521_092219Allez on y va, l’auto marche bien, le déroulé du parcours d’étalonnage est clair, nous rentrons au parc remonté comme des horloges. C’est le moment de retrouver tous les copains, certains habitués de notre rallye du Val d’Iton, le Team Foot en long en large et en travers, c’est cool et voilà nous sommes finalement en famille à 2h de chez nous. Un petit changement tout de même, Eric et Francine sont passés à la fibre. Non, pas la fibre optique ! Lui qui se moquait régulièrement de ma caisse à savon et n’en voyait que par sa R16, c’est avec une jolie A310 V6 toute blanche immaculée (je vous le redis nous ne sommes pas à Lourdes !!) qu’il se présente ce week-end, dotée d’un appareillage d’enfer de dernière génération … Maintenant Eric et Francine voient la route comme nous : au ras du sol ! et seront obligés de prendre les dos d’âne au ralenti.

C’est l’heure du repas, excellent buffet, et le départ de la 1ère étape approche, il fait une météo magnifique, quoi que ça se couvre au loin. Etape 1, secteurs 1, 2 et 3 : 45,07 kms, 54,31 kms et 56,97 kms. Cette étape de début d’après-midi s’est bien déroulée dans son ensemble. Bien évidemment nous avons fait des fautes de navigation mais nous avons toujours retrouvé notre chemin. Alors, voilà ce que je vous disais : c’est qu’avec l’application, je ne peux pas soustraire les kilomètres en trop et donc ça oblige – quand on se plante – à Gégé de recalculer les distances à chaque case du roadbook, et là ben ça devient compliqué car il faut continuer à rouler tout en essayant de rattraper le temps perdu, ça va donc parfois trop vite pour mon navigateur. Mais là n’est pas l’essentiel, on arrive toujours à se recaler, mais pas à la seconde prêt comme peuvent le faire certains équipages. Les parcours sont sympa et empruntons beaucoup de petites routes de campagne en plein milieu des champs. C’est tout vert, et parfois – voir souvent – les talus dépassent largement le toit de l’Alpine. A la pause, après avoir été faire le plein de carburant – c’est qu’elle consomme la bête, plus que mon ou ma … (la c’est secret ! et vous laisse imaginer ce que vous voulez), petit encas bien mérité. Le parc est peuplé, il y a du monde et ça discute dans tous les sens avec des passionnés.

20170520_172958Nous terminons cette étape à la 24ème place sur 35, avec à notre grande surprise des pénalités sur des CP en trop et manquant. Donc là explication : sur ce rallye il y a 3 catégories : Expert, GT et Débutants, ces 3 catégories se partagent une bonne partie du parcours et donc certains CP ne sont que pour une certaine catégorie. Et c’est là que rien n’est vraiment clair, car nous avons toujours été en adéquation avec la roadbook puisque nous ne nous sommes pas perdus et nous avons des CP en trop et des manquants… vous avez pigé ?

De retour à la salle de Savignies, nous prenons le dîner et comme d’hab c’est le moment de partager nos impressions, nos erreurs, et de comparer nos résultats. Même si l’on ne vient pas pour « la gagne », on se prend toujours au jeu. La prochaine étape est celle de nuit, j’installe la rampe de phare, vérifie que tout fonctionne : nickel, nous sommes parés. Etape 2 : 52,33 kms à faire en 1h10mn. Même s’il n’y a pas de moyenne à respecter, il faut tout de même arriver dans les temps. Cette épreuve de nuit comporte toutefois des secteurs avec des moyennes à 50km/h et 30km/h en ville : une mesure de protection je pense contre le bruit la nuit en plein village ou pleine ville, astucieux mais pour nous, compliqué avec notre application. Mais c’est sans compter sur le destin : j’effectue les premiers 15/20 kilomètres à faible vitesse, pas au ralenti tout de même, et paf, au 1er contrôle l’Alpine n’accélère plus et s’arrête. Il est aux alentours de 23h, donc en pleine nuit, vous voyez l’image (je n’ai pas pris de photo !). Je l’ai toujours dit : cette alpine n’aime pas les faibles vitesses, elle a besoin de monter dans les tours. Bref, première intervention à la lampe torche : changement des 4 bougies. C’est comme la randonnée, il faut toujours avoir un kit de secours. Je remets le contact et vroum vroum, opération réussie, sauf que nous avons perdu un bon quart d’heure. L’étape étant déjà bien entamée, je décide de tracer en faisant totalement abstraction des moyennes à respecter, histoire de rentrer le plus tôt possible. J’adore ces moments, car en pleine nuit on peut décalaminer, le seul vrai danger se situant au niveau des animaux qui peuvent débouler devant votre auto tout phare allumé sans prévenir : un des concurrents en a fait les frais en rentrant à l’hôtel (sanglier), il paraît que l’auto n’est pas belle à voir. Nous rejoignons quelques retardataires, notamment l’Opel Manta 1600 que nous suivons un bon bout de temps jusqu’au moment où je peux la doubler. Ce que nous ferons finalement de nombreuses fois car en allant vite, nous avons zappé quelques routes nous obligeant à faire demi-tour pour se retrouver à nouveau derrière l’Opel … vous voyez le topo, mais finalement nous arriverons avant eux à l’arrivée !. Tout s’est finalement bien passé et arrivons avec de nombreuses minutes de retard, mais l’essentiel était de rentrer. Nous terminons cette étape de nuit à la 26ème place, et un classement provisoire après cette 1ère journée à la 23ème place.

Ah oui, autre chose, Gégé a du mal à ouvrir sa porte de l’intérieur. Un peu de graisse, d’huile de coude, et après de nombreux essais ben ça a cassé et de coup plus possible d’ouvrir de l’intérieur. On enlève la petite trappe qui permet d’aller voir ce qui se passe et deuxième paf, le câble s’est rompu, cassé, dézingué, comme vous voulez car de toute façon le résultat est le même. Sauf qu’à chaque arrêt, il faut demander aux commissaires d’ouvrir la porte, pas classe direz vous mais surtout pas pratique. Mais pas le choix ! on réparera à la maison, ça n’empêche pas de rouler.

20170520_140802Nous laissons l’Alpine sur le parc fermé, et rejoignons l’hôtel en 807, ça fait tout drôle tout de suite de reprendre ce type de véhicule après l’Alpine. Petite nuit, j’ai toujours mon bruit de tracteur à côté dans la chambre … et levé à 6h30. A l’accueil de l’hôtel, nous sommes rejoints par le Team Foot au complet et dans un élan communautariste, nous décidons tous ensemble de ne pas petit-déjeuner sur place, nous le prendrons à la salle. Sauf qu’en arrivant, que du café, et Eric trouve le moyen d’appeler Frédéric – un autre qui, lui, roule en japonaise, une Honda Civic de 75 quand même – qui arrive finalement les mains remplies de viennoiseries, toutes aussi délicieuses les unes que les autres : merci la confrérie ! Je fais du covoiturage de l’hôtel à la salle avec Sophie et Francine. Eh oui, arrivant sur la parking de l’hôtel je vois Cian et Eric en train de bidouiller une aile sur la Daf, car à 4 dans l’auto les ailes touchent les pneus ou c’est peut-être le contraire. Donc en bon gentleman, je propose aux filles de venir avec nous, le 807 étant certainement plus confortable que la DAF à l’arrière.

Etape 3, secteurs 1, 2 et 3 : 39,31 kms, 39,72 et 39,40 kms. Comme nous sommes l’avant-dernier numéro, nous voyons défilé les autos pour le départ de l’étape n° 3 secteur 1, il fait super beau. Et malgré nos mésaventures d’hier, nous sommes relax et prêt à en découdre. Ce secteur est fluide, rien à signaler, sauf que le réservoir se vide à grand pas et profitons donc de la pause du matin pour rejoindre la première pompe à carburant à 12 kms, soit 24kms aller-retour, ou 2.400 mètres ou 240.000 cms, c’est bon vous êtes toujours là. En revenant, quelques petits ratés à l’accélération, mais finalement ça passe et rejoignons le départ du secteur 2, nous sommes les derniers à partir, l’organisation remballe déjà le matos. Le petit réservoir de l’alpine me contraint à faire le plein régulièrement et souvent il faut que l’on se débrouille, mais c’est comme ça. Nous finissons ce secteur 1 à la 16ème place, une belle progression. Top départ pour le dernier secteur, et finalement au bout de quelques kilomètres, nouveau paf – jamais deux sans trois – le moteur s’arrête après étouffement. Verdic : pompe à essence HS, impossible de réparer, je n’en ai pas d’avance et puis elle est sous la voiture à l’avant, pas très accessible. Nous nous retrouvons donc au beau milieu d’un petit village, sans pouvoir boire une bière, à attendre l’assistance de l’organisation. Nous déplaçons l’Alpine sur le parking de la salle des fêtes : elle semble bien seule, c’en ai presque triste de la voir ainsi … Finalement nous sommes rapatriés à la salle de Savignies où nous attendent les amis qui nous ont très agréablement réservé nos places pour le repas.

La proclamation des résultats a déjà commencé, et Laurence nous indique que nous sommes finalement classés 34ème sur 36. Nous ne sommes pas derniers, c’est finalement notre récompense. Et pour la petite histoire, j’apprends que malgré la multitude d’appareils dans l’Alpine A310 V6 – vous voyez à qui je fais référence – Francine a oublié de déclencher son chrono, un malheureux chrono !! sur la dernière étape !

Quelques photos : cliquez ICI.

11ème Nuit des Lions – 14 et 15 janvier 2017

Nous pensions tous que, suite à la déclaration d’André d’arrêter l’organisation de ce rallye, tout était fini. C’était sans compter la motivation des nouveaux organisateurs : la 11ème édition a bien eu lieu !

Voici le programme :

Programme-La-nuit-des-lions-2017

Le 9 janvier

L’autocollant des partenaires est sur l’auto … cette dernière est prête à affronter les routes euroises de jour comme de nuit, pas de modifications majeures si ce n’est le remplacement des ampoules des longues portées en ampoules à led moins dévoreuses de watt et normalement plus efficaces en luminosité (nous verrons bien … ou pas !!).

J’ai sorti la bête dimanche dernier pour aller au rassemblement des Douves à Evreux : aucune difficulté … c’est déjà bon signe, tout fonctionne même la batterie qui a tout de même demandé une recharge complète en début de semaine.

Nous avons eu l’heureuse surprise de partager une galette des rois ou des reines d’ailleurs – il va falloir que je me penche sur cette histoire, parité oblige ! – dimanche 8 janvier en compagnie d’Estelle et Jean-Louis, vous savez les jeunes mariés qui roulent en Opel Manta rouge avec capot noir. Nous avons parlé voitures, voitures et rallyes, et le Team « 1 volant pour 2″ a de gros projets pour 2017, mais chut … c’est une surprise … enfin c’est plutôt un énorme rêve d’enfant de Jean-Louis, et le large sourire d’Estelle en dit long sur le fait qu’elle partage : RV en terre euroise également mais en novembre. Là je vous ai mis sur la route, ou plutôt sur le terre … j’arrête là, je vous laisse deviner.

Ils se sont renseignés, et nous serons 28 équipages sur cette 11ème édition, c’est loin de la soixantaine de participants habituelles, est-ce la conséquence du changement d’organisateur, l’augmentation du prix … enfin nous y serons en compagnie de quelques amis puisque l’Opel sera donc présente ainsi que la Renault 16 d’Eric et Francine. Ben oui, leur Alpine A310 V6 n’est apparemment pas encore prête mais ce n’est pas grave, nous aurons l’exclusivité de cette auto au rallye du Val d’Iton de mars.

J’ai fait des recherches pour la galette des rois – enfin des recherches c’est vite dit : merci Wikipédia !!, donc voici l’histoire de la galette : « Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme pour tirer au sort le « Saturnalicius princeps » (Prince des Saturnales ou du désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile. Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service. Tacite écrit que, dans les fêtes consacrées à Saturne, il était d’usage de tirer au sort la royauté. Étienne Pasquier a décrit dans ses Recherches de la France les cérémonies qui s’observaient en cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maitre interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. » Le partage de la galette est également associée à la célébration des rois mages lors de l’Épiphanie dans l’univers chrétien. Toutefois, plusieurs calvinistes, luthériens, et certains catholiques se sont opposés à cette coutume païenne; ainsi, les discours du chanoine de Senlis en 1664 reprochent le côté festif de la galette. »

Et pour ceux que ça intéresse, la recette :

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Le 13 janvier

Veille du rallye, j’ai les yeux fixés sur la météo. Cette nuit il est tombé 4 à 5 cm de neige sur Evreux et pratiquement rien sur Damville … mais la météo du week-end s’annonce tout de même pluvieuse et venteuse, donc la prudence m’oriente au montage des pneus « pluie ». Et de toute façon vu la semaine que l’on a eu, les petites routes de campagne vont être glissantes ou grasses, comme vous voudrez. Ce soir, préparation de l’auto, avec vérification générale.

20170114_102607Le 14 et 15 janvier

420 kms de bonheur dans l’alpine sous une météo un peu chaotique, bizarre, avec pluie, froid et gel … de quoi nous donnez quelques moments sympa et des anecdotes. Et … et … notre premier podium … oui vous avez bien lu … une place dans le top 3, mais vous saurez à la fin.

Comme nous sommes pour ainsi dire sur place, nous prenons notre temps le samedi matin pour arriver place de ma mairie à Evreux, où nous retrouvons le Team « Foot.com », le Team « 1 volant pour deux » et de nombreuses connaissances dont nous avons déjà partagé quelques rallyes ensemble. Les vérifications se déroulent sans soucis, ce qui n’est pas le cas de mon moteur, il tourne sur 3 pattes ce matin. Donc, comme nous savons qu’une bougie nous embête particulièrement, je la démonte et effectivement après un bon nettoyage, vroum vroum : je reconnais le son de mon bon vieux 4 cylindres. Et tout ira mécaniquement bien durant tout le rallye.

La formule a changé, les nouveaux organisateurs travaillent avec des transpondeurs pour la prise des temps et sur chaque étape, nous aurons des zones de régularité avec des moyennes spécifiques et des départs en auto-start et des liaisons sans contrôle horaire. Une étape peut donc durer 3h et comprendre plusieurs zones de régularité et plusieurs liaisons. Le but étant de respecter la moyenne horaire de chaque zone de régularité sans être en avance sur chaque départ, le retard au départ n’étant pas pénalisé. C’est une formule que nous avions déjà pratiquée sur les rallyes de Saumur, de Tour par exemple. Mais ici chez nous, j’ai eu le déclic, j’ai de suite intégré la particularité de cette formule et tout est devenu très clair. Je peux comprendre que pour vous c’est plus compliqué à comprendre mais je vous assure que c’est finalement assez simple. Et pour corser le tout, il peut y avoir plusieurs moyennes horaires à respecter dans une seule zone de régularité.

Aux vérifs administratives, je décroche le numéro 8, mon numéro fétiche, un signe peut-être, non surement !

20170114_140617Nous déjeunons avec les Team et ma chérie qui nous a rejoint avec Maxou fou de voitures, oui les chiens ne font pas des chats !! 13h00, briefing, ras et 14h00 arrive, c’est le départ. Ghassan me fait l’heureuse surprise de venir nous voir au départ, je l’en remercie vivement et j’en profite pour faire de même pour Frédéric qui lui est venu à l’arrivée, c’est cool.

1ère étape : 102,99 kms à faire en 3h maxi avec 3 zones de régularité – Evreux / Le Neubourg. Rien à signaler, nous sommes dans le timing, nous communiquons bien entre pilote et navigateur, pas d’erreur de parcours. Je caresse la pédale de droite dans les zones de régularité, alors que je joue avec dans les liaisons, un bon mélange de ce que l’on peut faire avec une ancienne … auto bien sur !

2nde étape : 68,49 kms à faire en 2h maxi avec 2 ZR – Le Neubourg / Routot. Et bien tout pareil, sauf que nous sommes parti vers 17h00 et qu’à 18h il fait déjà nuit, c’est le moment de tester nos supers ampoules à led de la rampe de phare. Et comment dire, déçu oui très déçu, je n’y vois rien, enfin si mais pas beaucoup plus que sans … et la météo n’étant pas vraiment de la partie, je fais au mieux pour maintenir la moyenne horaire mais certaines routes en forêt notamment sont assez étroites, glissantes et le manque de luminosité ne m’aide pas. C’est comme si vous coupiez du pain avec un couteau à beurre ! Nous nous en sortons bien tout de même car – et tout aussi surprenant que cela puisse être – nous arrivons les premiers à Routot, ben où sont passés les 7 autos devant nous ?!? Ce n’est pas tout mais je décide de changer les ampoules de la rampe de phare ayant pris la précaution d’embarquer les anciennes ampoules qui fonctionnaient bien. Et ça crache quand même mieux. J’en profite ensuite pour taquiner Jean-Louis et Estelle qui ont un peu jardiné, ainsi qu’Eric et Francine …c’est de bonne guère car nous en avons aussi pour notre grade quand c’est le cas pour nous. C’est ensuite l’heure du repas, moment convivial où nous parlons de nos projets de voitures, nos expériences de rallye ..etc.. bref le monde de l’auto à donf. En fin de repas, nous avons droit au traditionnel classement de fin de journée et avons l’heureuse surprise d’être dans la top 10 et même à la 6ème place. C’est encourageant pour la suite, d’autant qu’en général les étapes de nuit nous réussissent bien. Je ne vous ai pas encore dit que nous étions 27 équipages au départ. Et l’heure du départ de la 3ème étape approche, étape de nuit, départ donné à 21h15 pour l’auto n° 1.

20170114_1851083ème étape de nuit : 95,55 kms à faire en 2h30 maxi avec 3 ZR – Routot / Saint Marcel. Je rentre dans les premiers tronçons avec une visibilité d’enfer, comme quoi il vaut toujours avoir le bon matériel avec soi. Certaines parties sont assez humides mais ça passe et je peux aisément jouer avec l’accélérateur pour obtenir le maximum du 4 cylindres. je ne peux pas passer sous silence les exploits de Michaël et Guillaume avec leur Triumph GT6 MkIII. Enfin quel exploit, celui ne noyer leur moteur après avoir passer dans une grosse flaque d’eau. Gilets jaune, auto sécurisée sur le côté, nous arrivons à leur niveau et en bons gentlemen !… nous nous 20170115_111633arrêtons pur leur demander s’ils ont besoin d’aide. Gégé lui dit de sécher sa tête de delco, non pas la sienne mais celle du moteur et la Triumph repartira. Ce qui c’est probablement passé puisqu’ils ont atteint l’hôtel. Mais rappelez vous : je vous ai parlé d’exploit. Ce dernier tient au fait que cet équipage a renouvelé 2 fois l’expérience sur les étapes du dimanche, comme si une fois ne suffisait pas ! Peut-être est-ce pour le plaisir de nettoyer la tête de delco ou d’ouvrir le capot moteur pour faire style !! ou encore pour avoir la possibilité de laisser l’auto dans la flaque d’eau et de sortir par le toit ouvrant !! Michaël : je t’avais dit que tu figurerais dans ce blog, tu es maintenant célèbre. Et pour me faire pardonner, je vous mets la photo de ce très joli bolide. Ceci étant fait on est loin de cette situation rocambolesque : cliquez ICI ou encore celle-ci : cliquez ICI. L’arrivée à l’hôtel de Saint Marcel s’est fait sur une route par endroit gelée, ce qui a nécessité quelques ralentissements et une bonne dose d’anticipation. Par contre, certains se sont faits plaisir autour d’un rond point présentant les mêmes caractéristiques qu’une patinoire : la Daf à moteur Renault Gordini et la Dodge Dart ont assuré le spectacle de quelques avertis et connaisseurs … Ensuite direction la chambre pour passer le peu de heures à côté d’une moissonneuse batteuse … j’en parle librement car il le sait !!

Le matin même, levé à 5h15 pour être sur les rangs à 6h00 dans l’auto. Là Gégé – très motivé – me dit en regardant par la fenêtre « c’est râpé, l’étape va être annulé, il a neigé ». Je regarde par la même fenêtre, je ne vois pas de neige mais du givre sur l’herbe … pas motivé je vous ai dit !! Je prends la douche ..etc.. pour arriver dans le hall, zut je ne suis pas le 1er, mais pas grave il y a les résultats du samedi d’afficher : yes, yes et encore yes, nous avons gagné une place. Je vais voir l’auto, je dégivre les vitres et lorsque j’apprends que l’organisation maintient l’étape, je vais voir Gégé pour le sortir du lit. Résigné, il se décide tout de même !! de toute façon il n’avait pas le choix. Départ 6h00 pour le numéro 1, l’Opel Manta du Team « 1 volant pour 2″. 4ème étape de nuit : 68,51 kms à faire en 1h45 maxi avec 1 ZR – St Marcel / St Marcel. Et voilà qu’Estelle entre en scène … attention : les trois coups de brigadier (pour les non connaisseurs : le trois coups de bâton) … 1er acte : 20170115_132155Estelle veut ouvrir la porte passager de son Opel avec une clef, mais ce n’est pas la bonne … 2ème acte : la fameuse clef se coupe en deux, une partie reste dans le barillet de porte … rien de grave à ce niveau … 3ème acte : cette clef cassée est en fait la clef pour démarrer la voiture, là c’est panique à bord et Estelle est pétrifiée, quant à Jean-Louis, il aime sa femme … Estelle ameute tous ses amis enfin les mécanos d’abord … 4ème acte : Gégé, mine de rien, avec ses outils de voleurs arrive à sortir le bout de clefs du barillet, à l’introduire dans le neiman et à faire démarrer l’auto … 5ème et dernier acte : tout le monde est soulagé, mais cette pièce était digne d’un vrai vaudeville ! Enfin l’Opel a pu se présenter au départ à quelques secondes prêts. Nous partons 8mn après gonflés à bloc et bien motivés pour conserver notre place au classement général. A part quelques tronçons de route glissante, RAS, nous avons pu revenir au point de départ dans les temps en respectant les moyennes horaires des ZR : le petit-déjeuner est bien mérité.

5ème étape : 86,04 kms à faire en 2h30 maxi avec 2 ZR et 3 changements de moyenne dans chaque ZR – St Marcel / Evreux. Toujours gonflé à bloc, c’est l’étape à ne pas louper. Tout se passe relativement bien, on jardine un peu dans une liaison en compagnie de la R16, mais retrouvons assez vite notre chemin et heureusement car nous aurions loupé un CP et ça coute 100 points cette bête là ! Je vous passe l’épisode de la Triumph qui voulait nager plus vite que son ombre, ainsi que celui de la R16 qui loupe le virage à droite, évènement qui me permettra de montrer mon fairplay quand il a fallu la laisser passer … non pas parce qu’elle arrivait comme un boulet de canon – ça, ce n’est pas possible avec une R16 ! – mais pour lui laisser la possibilité de rattraper son retard. Bref tout cela pour dire que nous arrivons enfin sur Evreux place de la mairie où nous y retrouvons Jean-Louis et Estelle, qui me dit avoir bien gazé sur cette étape. Et bien moi ça me va bien aussi comme ça.

20170115_131314Je me suis bien amusé sur ce rallye, et comme quoi l’amusement peut côtoyer la compétition : c’est sur la 3ème marche du podium que nous finissons cette 11ème édition de la Nuit des Lions.

Le classement général : fichier pdf Classement général

Les photos  cliquez ICI

Une petite batterie de photos spécialement pour Jean-Pierre, qui ne voit pas souvent de youngtimers à l’affiche, y compris sa magnifique 205 GTI :

Article dans la vie de l’auto n° 1753 du 2 février 201720170205_110529

La page facebook de la Nuit des Lions : cliquez ICI

Dans :
Par alpinea310montecarlo1975jeanluctherier
Le 19 décembre 2016
A 12 h 12 min
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