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70 ans de JL Thérier, 25 ans du CAD – 17 oct. 2015
Manifestation à ne rater sous aucun prétexte quand on est propriétaire d’une réplique conduite par l’illustre Jean-Luc.
Nous sommes le 15 octobre, et je prépare activement notre départ pour samedi : vu les prévisions météorologiques, je vais chausser l’alpine des pneus pluie, ce sera une première pour eux et aussi pour moi !!
Et je n’oublie pas les outils indispensables pour ce type de manifestation : casque et livre sur Jean-Luc avec marqueur pour les signatures.
Départ prévu d’Evreux à 6h30 avec beau papa, qui lui devra se lever beaucoup plus tôt que moi, ayant 30mn de route pour venir jusqu’à chez moi.
Ce vendredi 16 octobre, je vais donc chercher l’Alpine, et là petit problème de frein, la pédale s’enfonce à fond et ça ne freine pas plus que cela bref il faut contrôler. Tout en chaussant les pneus pluie, nous procédons à la purge des freins avant dans la mesure où nous avions changé les joints des cylindres en début de semaine. Malgré cela, toujours pareil, aussi nous décidons de faire la même chose sur les freins arrières. Et là – yes – la purge a donné entière satisfaction, les freins fonctionnent à merveille mais il est déjà 19h30, et ça me coute un repas à beau papa et belle maman !!
Départ à 6h25mn56s le 17 octobre, sous la pluie : nous avons bien fait de changer les pneumatiques. Par contre, dès que j’atteins les 100 km/h, j’ai un volant qui vibre, je prends tous dans les mains : probablement un mauvais équilibrage des roues (je ne les avais jamais testé à grande vitesse) et peut-être aussi une conséquence des silentblocs en polyuréthane. Bref, je suis obligé de rester en-dessous des 100 km/h, un peu frustrant.
Le voyage jusqu’au Tréport se passe sans difficulté, sur une route parfois sèche, parfois trempée, bref la Normandie quoi. Nous arrivons donc à la mairie du Tréport où nous sommes accueilli très chaleureusement par Jean-Jacques BLONDIN, Président du Club Alpine de Dieppe, et nous nous frayons un chemin vers une place au milieu d’un très jolie plateau d’Alpine.
Nous prenons le temps de prendre un bon café bien chaud, car il ne fait pas très chaud et il pleut … et quelques viennoiseries toujours appréciées quand votre ventre est vide … et bien oui, moi à 6h00 du mat j’ai du mal à petit-déjeuner donc je me rattrape après et en plus comme c’est bon je ne me refuse rien, un défaut la gourmandise : tout dépend pour qui !!?!! et de quel côté on se place !!?!!
Mais Jean-Luc n’est pas là ce matin et on nous explique qu’il sera présent à notre arrivée ce midi. L’adjoint au Maire du Tréport nous remercie d’être là … mais si nous sommes là c’est aussi grâce à lui puisqu’il nous a ouvert sa mairie !! et cerise sur le gâteau, il nous offre un livre illustré sur sa ville, merci, comme quoi la passion des Alpine rassemble beaucoup de monde.
Allez c’est l’heure du départ pour la boucle du matin : 146 kms, avec quelques tracés du rallye du Tréport des années 70 nous dit-on : si si j’étais né. Ah oui j’oubliais, nous avons la seule Alpine A310 4 cylindres du plateau, toutes les autres sont en 6 cylindres. Et j’ai l’immense joie de rencontrer un ami et amicaliste, Alain BATTE et son épouse. Ben oui, je vois ce que vous voulez dire et suis comme vous : pourquoi il n’est pas venu avec la sienne ? Et bien tout simplement parce qu’elle a un petit problème … je n’ai pas tout compris, il était encore trop tôt et je n’avais pas fini mon café ! alors il est venu avec sa rareté, comme il dit, une GTA V6 Turbo Danielson … châssis n° 1, c’est lui qui le dit, je n’ai pas vérifié mais je le crois sur parole, intérieur tout cuir, le luxe Alpine quoi.
Le temps de monter dans l’A310, de s’arnacher, de … de … et de …, nous partons en milieu de peloton. Je rappelle que c’est un rallye avec roadbook mais sans régularité, sans prise de temps donc tranquille, pour le plaisir de rouler et de découvrir quelques spéciales de rallye.
Au départ, on nous donne une feuille avec 6 questions dont les réponses se trouvent sur le parcours. Top départ, tout doux, le temps pour beau papa de se familiariser de nouveau avec le roadbook qui reste différent de ce que l’on connait puisque chaque intersection, chaque virage, chaque panneau ou presque sont identifiés par un total km et un sous-total km. Roadbook super détaillé qui nous rassure beaucoup et nous fait envisager un parcours fluide et clair. Et c’est le cas, tout se passe à merveille si ce n’est que nous rejoignons assez vite quelques Alpine que nous sommes obligés de suivre pendant quelques kilomètres, le tracé ne nous permettant pas de doubler ou tout simplement parce qu’elles ont des reprises plus fortes que nous, simple 4 cylindres. Au kilomètre 12, nous décidons de nous arrêter à la station service pour remplir le truc devant que nous appelons réservoir. Ça nous prend tout de même un eu plus de 10mn car la pompe sur laquelle je m’arrête finalement ne fonctionne pas, mais c’est sans compter notre détermination car nous en trouvons une autre … celle d’à côté !!!
Bref, nous repartons juste derrière une A110, qui appartient – et je l’apprendrais qu’au repas du midi – à un autre amicaliste François AZARA, qui lui a une très bonne excuse de ne pas être venu avec son A310 4C, puisqu’elle est non roulante et en restauration. Et bizarrement, il nous laisse passer sur un tourne à gauche – si je me souviens bien – et à table, il me précise qu’il l’a fait express car c’est plus facile de suivre que d’être devant et que c’était plus facile pour sa femme navigatrice. Mais il me chuchote aussi que son A110 n’a plus de compteur kilométrique et que ce n’est effectivement pas facile de suivre les informations du roadbook, ce que je comprends parfaitement.
Nous traçons, et profitons de quelques passages routiers fluides pour doubler quelques autos et faire un bout de chemin tout seul. Mon navigo me donne toutes les infos nécessaires et je n’ai qu’à me concentrer sur la route et le pilotage. Du coup, je trace, je me fais plaisir au volant sur des routes assez grasses et sous un temps changeant tous les 5 kms. Et puis, nous nous retrouvons vraiment seuls, personne devant, personne derrière, mais rien ne nous inquiète on continue, on croise de temps à autre des participants mais rien ne nous arrête, nous sommes confiants, l’A310 est sur des rails et mon beau papa est tellement dedans que tout s’enchaîne à merveille.
Aux alentours des 120 kms, nous nous arrêtons une nouvelle fois pour faire le plein, non pas que le réservoir soit vide mais juste pour être tranquille pour l’après-midi. Et là, nous voyons le magnifique Spider Renault repassé devant nos yeux. Nous repartons, le rattrapons finalement assez vite pour le doubler et finir cette boucle matinale seul. Et nous arrivons finalement premier et même si ce n’est pas chronométré, je sens une petite fierté au fond de moi
et oui il me faut peu de chose !! Je me gare sur le parking du restaurant comme on nous l’indique et au loin tout prêt j’aperçois Jean-Luc. Tout excité, je sors le marqueur, le hors série du mag Echappement Classic consacré à la carrière de JL Thérier, mon casque et me précipite vers lui pour les autographes, ce à quoi il se donne sans concession, toujours avec le sourire tout en nous racontant ses anecdotes avec Ragnotti lors du rallye Monté-Carlo 1975.
C’est également le moment de quelques photos que je partage avec vous également sans concession :
La faim se faisant sentir, nous entrons tous au restaurant pour un déjeuner copieux. Moments de partage, d’échange avec les autres participants. Il est déjà 14h30 quand nous terminons le café et comme un essaim d’abeilles, il suffit qu’un se lève pour que tout le monde suive. Par contre il pleut à mourir, un bon crachin digne de la Normandie. Et bien heureusement que les essuie-glaces existent, même si par enchantement ils s’arrêtent tous seuls de temps à autres, mais une petite touche sur le commodo et ça repart.
C’est à 15h30, que je décide de prendre la tangente et repartir vers la maison, car c’est deux heures de route qui nous attendent pour rejoindre Evreux et comme je devais être sur la route des vacances, je ne souhaitais pas rentrer trop tard et encore moins de nuit sous la pluie : une A310 4C de nuit sous la pluie, c’est pas top.
Un passage au lavage avant de la rentrer dans le garage et c’est en fin d’après-midi que nous dégustons une bonne bière bien de chez moi, de la Ch’ti, les connaisseurs apprécieront.
Toutes les photos : cliquez ici
Article dans le mag Mile Milles
Salut Fred, bravo pour ce résumé qui colle bien à cette journée.
Désolé pour la 4 cylindres, l’émetteur d’embrayage a cessé d’émettre ! Le remplaçant est quelquepart entre le fournisseur, La Poste et ma boîte aux lettres… Sur ce type de sortie, elle est bien plus amusante que la Le Mans, qui demande de l’espace…