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Circuit de Clastres – 22 août 2015
Le 21 août 2015
Inscription confirmée depuis longtemps pour une journée – je l’espère – pleine de sensations sur le circuit de Clastres.
Site du circuit : cliquez ici
Au vu du tracé, je devrais pouvoir sortir tous les chevaux du 4 cylindres qui habite mon A310 !
Aujourd’hui, c’est vérification des fluides, pression des pneus, chargement de l’alpine sur le plateau et préparation du camion – enfin mon Peugeot 807 – avec les outils, roues ..etc.. pour un départ à 5h30 avec mon fils Florian et Jacques-Olivier, qui n’a pas mis longtemps à répondre favorablement à mon invitation.
Et la météo annonce le soleil toute la journée, on va donc pouvoir brûler de la gomme !! et perdre quelques grammes !!
Le 22 août 2015
Comme d’hab., quand il faut se lever tôt, je dors très peu, probablement peur de louper le réveil. Levé à 4h30, départ d’Evreux direction Poses pour embarquer Jacques-Olivier pour cette journée qui s’annonce « chaude », il fait déjà 17° dehors.
Je vous fais grâce du voyage qui n’a aucune importance à vos yeux d’autant que je n’ai rien à vous dire de particulier !! Arrivée sur le circuit de Clastres à 8h45, nous nous présentons à l’organisateur, nous sommes bien inscrits …ouf… petit briefing et c’est parti pour quelques tours de découverte du circuit avec Florian. J’attends que le moteur monte en température avec d’attaquer un peu, et au moment propice …tête à queue dans le grand droit. Bon c’est le début, découverte du circuit et des trajectoires et puis mes pneus sont certainement sur-gonflés.
J’avais mis 2,2 bar pour la route …ah ça y est, ça commence, je vous vois déjà rire d’ici, et non je ne parle pas de comptoir mais bien de la pression des pneus !.. et donc je baisse tout à 1,9, nickel ça tient beaucoup mieux la route !!!
Alors le plateau : une belle brochette de Renault : dauphine proto que j’ai côtoyé il y a quelques années en course de côte, r8 gord, r8 proto avec un moteur de Mégane RS II, une palanquée de r12 gord – toutes aussi belles les unes que les autres – Mégane III RS, Mégane II RS F1 Team, Clio RS, Clio 16S, r19 16S, Ax GTI, Spider Renault, 2 A310 V6 ..etc.. 2 Lotus Elise (qui marchent fort), et une ambiance super conviviale et sur la piste : respect et sportivité peuvent tout à fait rimés avec vitesse.
Quant au circuit, une première pour moi, et j’avoue avoir pris beaucoup de sensations sur ce tracé qui enchainent les « s » avec grandes courbes et une ligne droite : mon record de vitesse en bout de ligne : 150 kms.
Le matin, j’enchaine les tours avec Florian et Jacques-Olivier, l’A310 fonctionne à merveille, quelques travers tout de même, mais une tenue de route d’enfer qui me sécurise de plus en plus au fur et à mesure des tours : au total, l’alpine – et moi avec – auront parcouru une centaine de kilomètres sur un rythme soutenu.
Les sessions se déroulent donc sans souci, Florian en profite pour tester la r8 proto et Jacques-Olivier est aux anges :
Une petite vidéo pur vous faire saliver : c’est beaucoup plus impressionnant lorsque l’on est dans l’auto :

12h00 arrive finalement assez vite, et nous avons faim, le petit-déjeuner est loin. Et là je retrouve les baraques à frites de mon enfance, souvenirs souvenirs : je n’aime pas plus que cela Johnny Hallyday, mais c’est tout de même une figure de la chanson française alors je vous la mets ! :

Je commande donc un américain et là surprise on en a un et demi pour le prix d’un tellement il y a de frites et que le sandwich est long. Avec ça, il fallait bien une bonne bière. Et après cela, il fallait une petite sieste ..!!
Les sessions recommencent à 14h00 sous un soleil de plomb et une température à 32°, autant dire que dans l’A310 et sous le casque il fait très chaud. D’ailleurs, le bloc à l’arrière monte vite en température et se maintient à 95/96° – à un degré près je n’en sais rien du tout, le mano n’étant gradué qu’en dizaine. Il m’arrive donc de lever le pied de temps en temps afin de faire redescendre un peu la température. Par contre, on bouffe de la gomme, dans tous les sens du terme car sur quelques tours j’ai suivi de prêt une 12 gord qui marchait fort et qui me tenait tête. Mais à chaque freinage elle devait perdre au moins quelques dixièmes de centimètres de gomme avec des projections dans tous les sens … c’était chaud !
Et puis arrivent les derniers tours, et en sortie de la grande courbe avant la ligne droite … plus d’accélérateur … ben là ça va pas le faire, je me mets vite sur le bas côté, le moteur tourne toujours mais effectivement plus d’accélération. Je sors de l’A310 un peu inquiet tout de même – même si un câble cassé n’est pas grave – je regarde dans le compartiment moteur et je ne vois rien. L’organisateur arrive rapidement sur place, et je lui demande de ramener Florian au parc et de demander à Jacques-Olivier d’amener le plateau. Dans l’intervalle, je fouille un peu plus et je m’aperçois que la petite clavette s’est simplement déclipsée, j’enfile mon gant et par dessous les carbu. j’arrive à résoudre ce petit soucis. je me mets vite au volant et hourra ça fonctionne.
Ni une ni deux, je repasse la 1ère et je file à fond sur les derniers mètres de la piste avant d’arriver au parc. Tout va bien, il est maintenant 15h30, c’est le moment de charger l’A310 sur le plateau et de reprendre la route du retour. 3h30 plus tard je peux enfin m’affaler sur mon canapé, extinction des feux à 23h00 …!